Boeing France a organisé hier son premier Symposium. Animée par Yves Galland, président France du constructeur aéronautique, et par notre confrère Pierre Amalou de Stratégos, Cette journée d'échanges et de mises en perspective a réuni plus de 200 professionnels - responsables de compagnies aériennes, aéroports, voyagistes, motoristes et autres sous-traitants de l’industrie aéronautique - à l’hôtel Bristol à Paris.
Thème de la manifestation : «Réinventer le plaisir de voler». Une gageure quand on sait que le trafic aérien mondial va tripler dans les vingt ans à venir.
Le taux d’accidents a énormément diminué depuis les années soixante ; de plus les vols sont beaucoup plus rapides et les prix ont fortement baissé, a d’abord rappelé Nicole Piasecki, VP Business Strategy et Marketing de Boeing.
Des avions plus légers et moins gourmands en kérosène
A bord des appareils, faute de pouvoir jouer sur l’espace pour des questions de rentabilité, l’amélioration du confort passe d’abord par le siège (ergonomie, matériaux...). Les compagnies misent aussi beaucoup sur le divertissement. Carole Peytavin, responsable Produits et Qualité de service chez Air France, a également insisté sur le bien-être apporté par un personnel disponible et agréable.
Sur les améliorations de l’avion de demain, les représentants de Boeing ont vanté les mérites du futur B 787 Dreamliner lancé en principe en 2008, de l’utilisation de fibres optiques à celle de matériaux composites lui permettant d’être plus léger et de consommer moins de kérosène, en passant par des hublots plus grands, une moindre pressurisation de la cabine ou encore une meilleure hydrométrie.
Maurice Pinault, DG de la branche Cabin Interiors de Zodiac, a noté aussi que des améliorations porteront sur une réduction du volume sonore dans les avions. Steve Grinham, directeur Electrical Systems chez Thalès, a évoqué pour sa part le passage au « tout électrique » en remplacement d’éléments hydrauliques et de fonctions couplées à la motorisation.
La profession interpellée sur l’effet de serre
De gros efforts doivent aussi porter sur les aéroports. Les passagers y passent souvent plus de temps qu’à bord des avions, et sont exaspérés par les retards à répétition ; en la matière compagnies et aéroports devront relever le défi alors que le trafic ne cessera de progresser.
Les plates-formes aéroportuaires d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec celles d’hier. S’ils sont plus agréables et fonctionnels, et si leur offre a explosé en terme de services et d’outils technologiques, les aéroports doivent aussi gérer de nouvelles contraintes en terme de sûreté et de sécurité, « à la base de la pyramide » a souligné Ignacio Biosca, responsable des relations internationales et marketing de l’aéroport de Madrid (Aena).
Corinne Lepage a pour sa part interpellé les professionnels sur les questions de pollution. Si le bruit reste la principale nuisance des aéronefs, l’ancienne ministre de l’Environnement a rappelé que « Tout le monde va devoir faire des efforts colossaux pour qu’on arrive à réduire l’effet de serre, ceci même je reconnais que l’industrie du transport aérien en a déjà fait d’énormes depuis quelques années ».
Thème de la manifestation : «Réinventer le plaisir de voler». Une gageure quand on sait que le trafic aérien mondial va tripler dans les vingt ans à venir.
Le taux d’accidents a énormément diminué depuis les années soixante ; de plus les vols sont beaucoup plus rapides et les prix ont fortement baissé, a d’abord rappelé Nicole Piasecki, VP Business Strategy et Marketing de Boeing.
Des avions plus légers et moins gourmands en kérosène
A bord des appareils, faute de pouvoir jouer sur l’espace pour des questions de rentabilité, l’amélioration du confort passe d’abord par le siège (ergonomie, matériaux...). Les compagnies misent aussi beaucoup sur le divertissement. Carole Peytavin, responsable Produits et Qualité de service chez Air France, a également insisté sur le bien-être apporté par un personnel disponible et agréable.
Sur les améliorations de l’avion de demain, les représentants de Boeing ont vanté les mérites du futur B 787 Dreamliner lancé en principe en 2008, de l’utilisation de fibres optiques à celle de matériaux composites lui permettant d’être plus léger et de consommer moins de kérosène, en passant par des hublots plus grands, une moindre pressurisation de la cabine ou encore une meilleure hydrométrie.
Maurice Pinault, DG de la branche Cabin Interiors de Zodiac, a noté aussi que des améliorations porteront sur une réduction du volume sonore dans les avions. Steve Grinham, directeur Electrical Systems chez Thalès, a évoqué pour sa part le passage au « tout électrique » en remplacement d’éléments hydrauliques et de fonctions couplées à la motorisation.
La profession interpellée sur l’effet de serre
De gros efforts doivent aussi porter sur les aéroports. Les passagers y passent souvent plus de temps qu’à bord des avions, et sont exaspérés par les retards à répétition ; en la matière compagnies et aéroports devront relever le défi alors que le trafic ne cessera de progresser.
Les plates-formes aéroportuaires d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec celles d’hier. S’ils sont plus agréables et fonctionnels, et si leur offre a explosé en terme de services et d’outils technologiques, les aéroports doivent aussi gérer de nouvelles contraintes en terme de sûreté et de sécurité, « à la base de la pyramide » a souligné Ignacio Biosca, responsable des relations internationales et marketing de l’aéroport de Madrid (Aena).
Corinne Lepage a pour sa part interpellé les professionnels sur les questions de pollution. Si le bruit reste la principale nuisance des aéronefs, l’ancienne ministre de l’Environnement a rappelé que « Tout le monde va devoir faire des efforts colossaux pour qu’on arrive à réduire l’effet de serre, ceci même je reconnais que l’industrie du transport aérien en a déjà fait d’énormes depuis quelques années ».