
La filiale de British Airways ( ex l’Avion,), rachetée 54 millions de livres l’année dernière, est-elle devenue, avec la crise, un poids pour la compagnie britannique et celle-ci va-t-elle revendre ou tout simplement fermer ses opérations à Orly
La filiale de British Airways ( ex l’Avion,), rachetée 54 millions de livres l’année dernière, est-elle devenue, avec la crise, une préoccupation pour la compagnie britannique ?
BA pourrait-elle revendre ou tout simplement fermer ses opérations à Orly ?
C’est en tous cas ce que semblent penser certains milieux financiers britanniques si l’on en croit l’hebdomadaire dominical L’Observer.
Parallèlement, on sait que Willie Walsh, le directeur général de la compagnie britannique n’en finit pas de diffuser des messages alarmants sur la santé de l’entreprise.
BA pourrait-elle revendre ou tout simplement fermer ses opérations à Orly ?
C’est en tous cas ce que semblent penser certains milieux financiers britanniques si l’on en croit l’hebdomadaire dominical L’Observer.
Pour sa première année d’opération, OpenSkies n’a pas atteint les objectifs fixés par le business plan.
Parallèlement, on sait que Willie Walsh, le directeur général de la compagnie britannique n’en finit pas de diffuser des messages alarmants sur la santé de l’entreprise.
Le dossier OpenSkies est actuellement réévalué
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La « lutte pour la survie » est d’ailleurs déjà passée par un accord avec les pilotes pour réduire les salaires de 2,61% et les frais de déplacement de 20%, tout en augmentant la productivité. Les pilotes se verront attribuer en échange des actions de la compagnie.
Autre effort demandé : les 40 000 employés de BA doivent faire savoir avant le 30 juin s’ils acceptent la proposition de leur patron de travailler gratuitement pendant un mois pour sauver l’entreprise.
Willie Walsh a d’ailleurs décidé de montrer l’exemple en abandonnant ses 61 000 livres mensuelles du mois de juillet…
Comme toutes les activités déficitaires de BA, le dossier OpenSkies est actuellement réévalué. Dans la dernière édition de la revue interne BA News, Willie Walsh explique que les pertes d’OpenSkies sont relativement modestes comparées à d’autres activités de la compagnie et qu’abandonner la filiale n’aurait pas d’impact sur les résultats financiers.
Voilà qui est plutôt rassurant pour l'activité française. Mais ajoute le dg de BA: « l’équipe sait que si les objectifs du business plan ne sont pas atteints, nous arrêteront tout ».
Quel est le laps de temps dont dispose OpenSkies pour redresser la barre ? En attendant, la filiale française adopte la politique commerciale aggressive de sa maison-mère en proposant des Paris-New York en Biz Seat à 900 euros ttc.
C’est le moment d’en profiter, cela pourrait bien ne pas durer …
Autre effort demandé : les 40 000 employés de BA doivent faire savoir avant le 30 juin s’ils acceptent la proposition de leur patron de travailler gratuitement pendant un mois pour sauver l’entreprise.
Willie Walsh a d’ailleurs décidé de montrer l’exemple en abandonnant ses 61 000 livres mensuelles du mois de juillet…
Comme toutes les activités déficitaires de BA, le dossier OpenSkies est actuellement réévalué. Dans la dernière édition de la revue interne BA News, Willie Walsh explique que les pertes d’OpenSkies sont relativement modestes comparées à d’autres activités de la compagnie et qu’abandonner la filiale n’aurait pas d’impact sur les résultats financiers.
Voilà qui est plutôt rassurant pour l'activité française. Mais ajoute le dg de BA: « l’équipe sait que si les objectifs du business plan ne sont pas atteints, nous arrêteront tout ».
Quel est le laps de temps dont dispose OpenSkies pour redresser la barre ? En attendant, la filiale française adopte la politique commerciale aggressive de sa maison-mère en proposant des Paris-New York en Biz Seat à 900 euros ttc.
C’est le moment d’en profiter, cela pourrait bien ne pas durer …