La Basilique St Denis est labellisée pour les handicaps auditifs et mentaux et propose des aménagement pour les autres familles - Crédit : GHIP
TourMag.com : ''Quelles sont les principales missions et les objectifs de l'association pour l'année à venir ?''
Annette Masson : ''Nous nous investissons de plusieurs missions. D'une part, nous sensibilisons les professionnels du tourisme à l'accès aux vacances et aux loisirs de cette clientèle, au moyen d'enquêtes, d'études, de formations, d'expertises, de publications... Dans certaines régions, le message passe et dans d'autres pas du tout ! Aussi, nous mettons en oeuvre et nous gérons des dispositifs permettant la promotion des politiques d'accès aux vacances et aux loisirs.
Concernant les objectifs 2005/2006, nous mettons en oeuvre le dispositif du label dans l'ensemble du territoire français afin que toutes les régions soient labellisées, car actuellement il y en a - La Corse ou le Limousin par exemple - qui ne le sont pas du tout. Notre objectif est d'atteindre 3000 sites labellisés en 2006 (Ndlr : au 15 septembre dernier, 1217 équipements sont labellisés). En outre, un de nos objectifs consistera à proposer une offre de formation aux professionnels du tourisme et d'aller vers les produits des TO''.
TM.com : ''Justement, est-ce que vous travaillez avec les Tours Opérateurs ?''
A.M : ''Nous nous sommes attaqués aux prestataires de services, tels que les hôtels, restaurants... et nous commençons à travailler avec des TO en intégration. Jet Tours en est le premier et récemment nous avons été sollicités par Nouvelles Frontières, Club Aventure et d'autres. Les TO viennent de plus en plus vers nous, car les personnes présentant une gêne ou un handicap sont une clientèle à part entière qui présente un marché potentiel à exploiter. Rien qu'en France, 20% des 5 millions de personnes voyageant déjà souhaiteraient partir plus souvent.
Qui plus est, c'est une clientèle fidèle et qui, lorsqu'elle trouve un site adapté à ses besoins, revient. La demande insatisfaite représente toujours plus de 293 millions de nuitées, et plus de 117 millions d'excursions supplémentaires pourraient être générées.''
TM.com : ''Que trouve t-on sur le nouveau site Internet de l'association ?''
A. M : " L'association a mis en place un site internet qui s'adresse en priorité aux professionnels du tourisme, mais s'ouvre aussi vers des sites pratiques, pour le grand public. Le portail informe sur l'actualité de l'association, la liste des structures labellisées, sur les modalités de labellisation. On peut également y télécharger les publications de l'association.''
Annette Masson : ''Nous nous investissons de plusieurs missions. D'une part, nous sensibilisons les professionnels du tourisme à l'accès aux vacances et aux loisirs de cette clientèle, au moyen d'enquêtes, d'études, de formations, d'expertises, de publications... Dans certaines régions, le message passe et dans d'autres pas du tout ! Aussi, nous mettons en oeuvre et nous gérons des dispositifs permettant la promotion des politiques d'accès aux vacances et aux loisirs.
Concernant les objectifs 2005/2006, nous mettons en oeuvre le dispositif du label dans l'ensemble du territoire français afin que toutes les régions soient labellisées, car actuellement il y en a - La Corse ou le Limousin par exemple - qui ne le sont pas du tout. Notre objectif est d'atteindre 3000 sites labellisés en 2006 (Ndlr : au 15 septembre dernier, 1217 équipements sont labellisés). En outre, un de nos objectifs consistera à proposer une offre de formation aux professionnels du tourisme et d'aller vers les produits des TO''.
TM.com : ''Justement, est-ce que vous travaillez avec les Tours Opérateurs ?''
A.M : ''Nous nous sommes attaqués aux prestataires de services, tels que les hôtels, restaurants... et nous commençons à travailler avec des TO en intégration. Jet Tours en est le premier et récemment nous avons été sollicités par Nouvelles Frontières, Club Aventure et d'autres. Les TO viennent de plus en plus vers nous, car les personnes présentant une gêne ou un handicap sont une clientèle à part entière qui présente un marché potentiel à exploiter. Rien qu'en France, 20% des 5 millions de personnes voyageant déjà souhaiteraient partir plus souvent.
Qui plus est, c'est une clientèle fidèle et qui, lorsqu'elle trouve un site adapté à ses besoins, revient. La demande insatisfaite représente toujours plus de 293 millions de nuitées, et plus de 117 millions d'excursions supplémentaires pourraient être générées.''
TM.com : ''Que trouve t-on sur le nouveau site Internet de l'association ?''
A. M : " L'association a mis en place un site internet qui s'adresse en priorité aux professionnels du tourisme, mais s'ouvre aussi vers des sites pratiques, pour le grand public. Le portail informe sur l'actualité de l'association, la liste des structures labellisées, sur les modalités de labellisation. On peut également y télécharger les publications de l'association.''
Le train à vapeur des Cévennes à Anduze (Gard) labellisé pour les 4 familles de handicaps - Crédit : GHIP
TM.com : ''Enfin, pouvez-vous nous parler du label Tourisme et Handicaps : comment se déroule l'attribution aux professionnels du tourisme ?''
A.M : ''C'est un label national développé par le Ministère délégué au tourisme. Il s'inscrit dans la démarche d'intégration des personnes handicapées en terme d'accueil et d'accessibilité et est destiné à la clientèle à besoins spécifiques afin qu'elle bénéficie d'une information fiable sur l'accessibilité des lieux de vacances et de loisirs, pour les 4 types de handicap.
L'offre doit couvrir tout le champ des prestations touristiques et en particulier les hébergements , les restaurants, les sites touristiques et les sites de loisirs. Ceux qui veulent - la démarche doit être volontaire - recevoir la clientèle en situation de handicap doivent s'adresser à l'instance régionale de concertation et d'attribution du label mise en place par les délégués régionaux au tourisme. Dans un premier temps, le professionnel reçoit une grille d'auto-évaluation qui lui permet d'apprécier l'accessibilité de son équipement.
A partir de ce premier diagnostic, le professionnel peut s'engager : soit dans une démarche d'adaptation de son équipement avec, éventuellement, le soutien des services compétents et des associations spécialisées; soit dans la démarche de labellisation proprement dite. Ainsi, cela implique l'analyse de l'équipement par des évaluateurs - à ce jour, plus de 150 ont été formés - représentants les professionnels du tourisme et associations de personnes handicapées. Ces derniers repose leur évaluation sur une grille détaillée établie à partir d'un référentiel national.
Au vu des conclusions, la commission régionale délivre le label, pour un ou plusieurs types de handicap. Cependant, l'idéal serait qu'un jour le label disparaisse! Cela voudrait dire que l'accès de cette clientèle aux sites touristiques est naturelle et évidente''.
Toutes les coordonnées des sites labellisés et des contacts, régions par régions se trouvent sur : www.franceguide.com
Renseignements : Association Tourisme et Handicaps au 280, boulevard Saint Germain - 75007 Paris. Tél : 01 44 11 10 41 / Fax : 01 45 55 99 60
E-mail : tourisme.handicaps@club-internet.fr
Site : www.tourisme-handicaps.org
A.M : ''C'est un label national développé par le Ministère délégué au tourisme. Il s'inscrit dans la démarche d'intégration des personnes handicapées en terme d'accueil et d'accessibilité et est destiné à la clientèle à besoins spécifiques afin qu'elle bénéficie d'une information fiable sur l'accessibilité des lieux de vacances et de loisirs, pour les 4 types de handicap.
L'offre doit couvrir tout le champ des prestations touristiques et en particulier les hébergements , les restaurants, les sites touristiques et les sites de loisirs. Ceux qui veulent - la démarche doit être volontaire - recevoir la clientèle en situation de handicap doivent s'adresser à l'instance régionale de concertation et d'attribution du label mise en place par les délégués régionaux au tourisme. Dans un premier temps, le professionnel reçoit une grille d'auto-évaluation qui lui permet d'apprécier l'accessibilité de son équipement.
A partir de ce premier diagnostic, le professionnel peut s'engager : soit dans une démarche d'adaptation de son équipement avec, éventuellement, le soutien des services compétents et des associations spécialisées; soit dans la démarche de labellisation proprement dite. Ainsi, cela implique l'analyse de l'équipement par des évaluateurs - à ce jour, plus de 150 ont été formés - représentants les professionnels du tourisme et associations de personnes handicapées. Ces derniers repose leur évaluation sur une grille détaillée établie à partir d'un référentiel national.
Au vu des conclusions, la commission régionale délivre le label, pour un ou plusieurs types de handicap. Cependant, l'idéal serait qu'un jour le label disparaisse! Cela voudrait dire que l'accès de cette clientèle aux sites touristiques est naturelle et évidente''.
Toutes les coordonnées des sites labellisés et des contacts, régions par régions se trouvent sur : www.franceguide.com
Renseignements : Association Tourisme et Handicaps au 280, boulevard Saint Germain - 75007 Paris. Tél : 01 44 11 10 41 / Fax : 01 45 55 99 60
E-mail : tourisme.handicaps@club-internet.fr
Site : www.tourisme-handicaps.org
Etat des lieux
Une enquête réalisée pour le compte de l'Agence française de l'ingénierie touristique en 2001 a estimé que le nombre de personnes souffrant de déficiences (motrices, sensorielles, intellectuelle..) au sens large, dans la vie quotidienne atteint près de 40% de la population soit 22 millions de personnes (personnes âgées, personnes momentané immobilisées, personne souffrant de déficiences cardiaques, rénales, respiratoires...). La tranche d'âge la plus représentée correspond aux personnes de 60 ans et plus (74%), suivi des 20-59 ans (26,2%). les déficiences motrices sont dominantes, mais la proportion des personnes ayant des difficultés à se déplacer reste limitée à 25%, le recours à des transports adaptés étant lui-même limité à moins de 3% des personnes. Pour être tout à fait précis, l'OMS estime à 10% de la population française les personnes souffrant de déficiences et d'incapacités.
