L'affaire rapportée par le très sérieux Daily Telegraph fait grand bruit en Angleterre. Qu'un juge envoie ses injonctions via le réseau social, c'est encore assez peu courant mais, a priori, efficace.
Voici les faits : le compte Twitter @TCxrated a incité ses followers pendant des mois à contribuer à une montagne de critiques contre les produits Thomas Cook, et contre l'entreprise en général.
Pire encore, le compte a diffusé des informations confidentielles et stratégiques qui laissent à penser que le détenteur du compte pourrait être un employé indélicat de Thomas Cook Airlines.
Entre autres que la situation financière était telle que les pétroliers menaçaient de stopper l'approvisionnement des avions, que les employés Thomas Cook étaient des morts vivants, le tout illustré de photos montage et autre descente vertigineuse de la valeur de l'action, etc.
Voici les faits : le compte Twitter @TCxrated a incité ses followers pendant des mois à contribuer à une montagne de critiques contre les produits Thomas Cook, et contre l'entreprise en général.
Pire encore, le compte a diffusé des informations confidentielles et stratégiques qui laissent à penser que le détenteur du compte pourrait être un employé indélicat de Thomas Cook Airlines.
Entre autres que la situation financière était telle que les pétroliers menaçaient de stopper l'approvisionnement des avions, que les employés Thomas Cook étaient des morts vivants, le tout illustré de photos montage et autre descente vertigineuse de la valeur de l'action, etc.
Mais comment stopper le malfaisant ? Le groupe Thomas Cook a bien essayé de trouver qui était le détenteur du compte. En vain.
Alors, faute d'avoir pu dénicher le coupable, l'entreprise a porté le dossier devant un tribunal.
Le juge qui a examiné l'affaire jeudi 201 septembre 2012, a pris la décision de communiquer directement sur le compte concerné et a donc posté sur Twitter l'ordre de stopper toute nouvelle communication négative sous peine de faire face à une véritable condamnation qui pourrait aller de la simple amende à la peine de prison et saisie des biens du ou des fautifs.
Lex sed lex, il paraît que la source des tweets contre Thomas Cook s'est tarie depuis.
Alors, faute d'avoir pu dénicher le coupable, l'entreprise a porté le dossier devant un tribunal.
Le juge qui a examiné l'affaire jeudi 201 septembre 2012, a pris la décision de communiquer directement sur le compte concerné et a donc posté sur Twitter l'ordre de stopper toute nouvelle communication négative sous peine de faire face à une véritable condamnation qui pourrait aller de la simple amende à la peine de prison et saisie des biens du ou des fautifs.
Lex sed lex, il paraît que la source des tweets contre Thomas Cook s'est tarie depuis.
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