
Le jeune couple espérait découvrir les charmes de la Chine... ils ont vite déchanté ! Photo JDL
Ils avaient prévu de visiter la Chine pendant leurs vacances, à l'automne 2011. Malheureusement, ils ont vite déchanté...
Selon La Provence, qui a révélé l'affaire dans ses colonnes vendredi 27 juillet 2012, Jérôme et sa compagne avaient réservé un séjour de 12 jours dans l'Empire du Milieu sur Go Voyages pour 3500€.
Selon les déclarations du couple, l'agence en ligne aurait spécifié, sur son site, que le visa serait collectif.
"Quelques jours avant le départ, prévu le 5 octobre, je me suis inquiété de ne pas avoir reçu les billets d'avion. J'ai donc contacté le site", explique le jeune homme au quotidien régional.
Selon La Provence, qui a révélé l'affaire dans ses colonnes vendredi 27 juillet 2012, Jérôme et sa compagne avaient réservé un séjour de 12 jours dans l'Empire du Milieu sur Go Voyages pour 3500€.
Selon les déclarations du couple, l'agence en ligne aurait spécifié, sur son site, que le visa serait collectif.
"Quelques jours avant le départ, prévu le 5 octobre, je me suis inquiété de ne pas avoir reçu les billets d'avion. J'ai donc contacté le site", explique le jeune homme au quotidien régional.
Document en mandarin
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Il les recevra finalement 48 heures avant l'heure prévue pour le décollage. En compagnie des billets, en version électronique, il trouve également un document rédigé en mandarin.
Ne parlant pas cette langue, Jérôme parvient tout de même à déchiffrer le texte dans lequel sont stipulés les dates de son séjour et les hôtels dans lesquels il doit résider. Il en conclut qu'il s'agit de leur visa collectif.
Le jour du départ, il demande même confirmation auprès du personnel d'Air France qui lui affirme partager son opinion. Le jeune couple embarque donc à destination de Shanghaï.
15 heures plus tard, le rêve de vacances idylliques s'évapore très rapidement. A peine débarqués sur le territoire chinois, les deux voyageurs sont arrêtés par la douane. L'agent qui les contrôle leur explique, assez sèchement semble-t-il, que le document qu'ils ont en leur possession n'est pas un visa.
Ne parlant pas cette langue, Jérôme parvient tout de même à déchiffrer le texte dans lequel sont stipulés les dates de son séjour et les hôtels dans lesquels il doit résider. Il en conclut qu'il s'agit de leur visa collectif.
Le jour du départ, il demande même confirmation auprès du personnel d'Air France qui lui affirme partager son opinion. Le jeune couple embarque donc à destination de Shanghaï.
15 heures plus tard, le rêve de vacances idylliques s'évapore très rapidement. A peine débarqués sur le territoire chinois, les deux voyageurs sont arrêtés par la douane. L'agent qui les contrôle leur explique, assez sèchement semble-t-il, que le document qu'ils ont en leur possession n'est pas un visa.
Passagers clandestins
Il ajoute qu'ils ont alors le choix : soit ils se rendent à Hong Kong chercher un visa, soit ils rentrent en France et les vacances sont finies...
"On venait de se taper 10 000 km ! déplore Jérôme. On n'avait pas vraiment envie de rentrer. Mais, en plus, c'était la fête nationale à Hong Kong. Ça aurait pris des jours."
En fait, les autorités chinoises les considèrent comme des passagers clandestins et les gardent assis sur une chaise pendant 4 heures surveillés par un douanier armé. Une expérience effrayante et traumatisante pour les deux touristes français.
4 heures plus tard, ils sont placés dans un avion, direction Roissy-Charles de Gaulle ! Arrivée en France, ils sont accueillis par la Police et parviennent finalement à expliquer leur problème.
Pour les deux voyageurs, Go Voyages est responsable. Ils ont demandé des comptes à l'agence mais n'ont obtenu aucune réponse. Ils sont représentés par Me Terrin. Cette dernière estime que le préjudice s'élève "à la juste somme de 5 000 euros".
"On venait de se taper 10 000 km ! déplore Jérôme. On n'avait pas vraiment envie de rentrer. Mais, en plus, c'était la fête nationale à Hong Kong. Ça aurait pris des jours."
En fait, les autorités chinoises les considèrent comme des passagers clandestins et les gardent assis sur une chaise pendant 4 heures surveillés par un douanier armé. Une expérience effrayante et traumatisante pour les deux touristes français.
4 heures plus tard, ils sont placés dans un avion, direction Roissy-Charles de Gaulle ! Arrivée en France, ils sont accueillis par la Police et parviennent finalement à expliquer leur problème.
Pour les deux voyageurs, Go Voyages est responsable. Ils ont demandé des comptes à l'agence mais n'ont obtenu aucune réponse. Ils sont représentés par Me Terrin. Cette dernière estime que le préjudice s'élève "à la juste somme de 5 000 euros".
Go Voyages n'a rien à se reprocher
Ils envisagent, ensemble, d'assigner l'agence en ligne mais, avant, veulent tenter une conciliation. L'avocate estime qu'il n'est pas normal que Go Voyages se soit adressé à ses clients en mandarin.
Du côté du site, la version est différente. Go Voyages, par le biais de ses attachés de presse, affirme que, dans les documents fournis aux voyageurs suite à leur réservation, se trouvent les éléments qui "les informent, sans ambiguïté possible, des formalités qu'ils doivent respecter sur le territoire de transit et/ou de destination."
L'agence en ligne ajoute que le dossier des deux voyageurs stipule qu'ils n'ont jamais fait de demande de prise en charge de visa.
"Par conséquent, ils n'ont jamais été facturés pour ce service auquel nos clients peuvent avoir recours afin de faciliter les démarches administratives à la réalisation de leur voyage", précise l'agence.
Elle enfonce même le clou en expliquant que, sur les conditions particulières du produit transmises à ses clients, la mention "ne comprend pas les frais de visa (...)", est stipulée.
Go Voyages estime donc qu'elle a, "en tant qu'agence de voyages, parfaitement rempli son rôle en informant ses clients des modalités particulières d'utilisation du produit et des formalités de police et de douanes du pays de destination."
La demande de conciliation des plaignants est, par conséquent, rejetée par la société. L'affaire devrait donc se poursuivre devant le tribunal. A suivre...
Du côté du site, la version est différente. Go Voyages, par le biais de ses attachés de presse, affirme que, dans les documents fournis aux voyageurs suite à leur réservation, se trouvent les éléments qui "les informent, sans ambiguïté possible, des formalités qu'ils doivent respecter sur le territoire de transit et/ou de destination."
L'agence en ligne ajoute que le dossier des deux voyageurs stipule qu'ils n'ont jamais fait de demande de prise en charge de visa.
"Par conséquent, ils n'ont jamais été facturés pour ce service auquel nos clients peuvent avoir recours afin de faciliter les démarches administratives à la réalisation de leur voyage", précise l'agence.
Elle enfonce même le clou en expliquant que, sur les conditions particulières du produit transmises à ses clients, la mention "ne comprend pas les frais de visa (...)", est stipulée.
Go Voyages estime donc qu'elle a, "en tant qu'agence de voyages, parfaitement rempli son rôle en informant ses clients des modalités particulières d'utilisation du produit et des formalités de police et de douanes du pays de destination."
La demande de conciliation des plaignants est, par conséquent, rejetée par la société. L'affaire devrait donc se poursuivre devant le tribunal. A suivre...