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British-Iberia : pendant les vacances, la consolidation continue...

une capitalisation estimée à 5,5 milliards d‘euros


British Airways et Iberia entament une procédure de fusion tandis que Lufthansa apparaît comme le repreneur favori d’Austrian Airlines. Une suite logique à deux collaborations de longue date. Même le douloureux dossier Alitalia devrait trouver une solution pendant le mois d’août.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Mardi 29 Juillet 2008

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British Airways et Iberia ont annoncé hier leur intention de fusionner. L’objectif du projet est, bien sûr, de rassembler les forces alors que le transport aérien commence à ressentir les effets de la hausse vertigineuse du kérosène.

Partenaires de longue date au sein de l’alliance one world, opérant en joint venture sur l’axe Espagne/Grande Bretagne, les deux compagnies vont néanmoins prendre leur temps pour compléter l‘opération.

Celle-ci donnera origine à un groupe dont la capitalisation est estimée à 5,5 milliards d‘euros. Les deux marques devraient être préservées, à l’image d’ Air France/KLM.

L’année dernière déjà, British Airways avait envisagé de prendre le contrôle de la compagnie espagnole avec l’aide du fonds d’investissement TPG avant de renoncer.


Réseau court courrier : amputé de 20% des opérations

Les grandes manœuvres ont repris au début de cette année lorsque la compagnie britannique a fait passer sa participation chez IB à 13,55% tandis qu’Iberia détient depuis hier 2,99% de BA. Parallèlement, les deux compagnies européennes préparent une alliance avec Américan Airlines sur l’axe transatlantique.

Le timing de l’annonce est parfait pour BA qui devrait annoncer vendredi ses résultats trimestriels que les analystes attendent décevants.

La compagnie devrait par ailleurs donner le détail des suppressions de lignes du réseau court courrier qui devrait être amputé de 20% des opérations, notamment à l’aéroport londonien de Gatwick. En attendant, la valeur de l’action BA a progressé de 5% hier à la City…

Côté autrichien, le calendrier de la privatisation de la compagnie Austrian Airlines est désormais connu. Après la préparation du dossier par le Boston Consulting Group qui fait apparaître quatre repreneurs potentiels : Lufthansa, Aeroflot, Air France/KLM et Turkish Airlines, pour les 42,75% détenus par l’organisme public ÖIAG.

Le 12 août, le conseil des ministres autrichien devrait donner son accord à la vente de la compagnie. Le choix du repreneur devrait être rendu public en octobre prochain. Lufthansa, partenaire d’Austrian dans la Star Alliance fait figure de favori.

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Commentaires

1.Posté par Pascal Trémon le 31/07/2008 13:11 | Alerter
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Dans cette fusion il faut aussi voir le futur du marché Espagnol et les filiales low cost d'Iberia.
La fusion Vueling/Clickair c'est la chronique d'une mort annoncée. 44 millions de pertes en 6 mois pour 200 de revenus.
Vueling souffre d'une getion cahotique et émotionnelle. Le modèle est ambivalent, sans être réllement basé sur le low cost. La compagnie cherchant à se donner une image de marque qui ne lui apporte rien en terme de revnu additionnels; mais plutôt des surcoûts que la Direction a de plus en plus de mal a gérer, sans faire des communiqués biaisés.
Iberia va probablement se reconcentrer sur Madrid Baraja. Les Catalans qui rêvent de développer Barcelone El Pratt vont très vite comprendre que leur amateurisme va se payer cash, car leur modèle n'est pas viable.

2.Posté par Pierre Van Haggen le 31/07/2008 13:20 | Alerter
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Trés pertinente l'analyse de monsieur Trémon.
Il est exacte que 26 compagnies aériennes ont mis la clé sous la porte depuis 6 mois.
Septembre va être criant de vérités pour beaucoup de compagnies en Europe et il est vrai que Vueling ou Sky Europ vont prochainement tomber si elles ne trouvent pas un soutien politique.
Vueling est effectivement une incohérence au modèle Low Cost. Ils ne semblent maitriser que leur communication. Très pointue mais pleine de contradiction à l'image des chiffres du Semestre qui révèlent une situation catastrophique.
Les meilleurs élèments de vueling semblent quitter en urgence l'entreprise quand il ne sont pas purement éjectés pour désaccord.
Ba ou IB ne vont certainement pas miser sur BCN El Prat ou encore moins sur des gouffres financiers que sont Vueling ou Clickair.
Leur fusion étant un non sens puisqu'elles totalisent officieusement 160 millions de pertes pour 400 de revenus.

3.Posté par Un pilote le 19/08/2008 18:36 | Alerter
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Sans remettre en cause les analyses précédentes, il serait bon de considérer les coûts de production, les salaires, la structure plus légère, plus réactive, l'image plus jeune et avec bon sens, se mettre dans la peau d'un consommateur lambda : il s'assied devant internet et cherche le prix le moins cher pour son voyage. Concrètement, une compagnie comme Vueling ou Clickair sera toujours meilleure marché face à une "major". Maintenant, il a peut-être eu une escalade à la concurrence, produisant un bilan défavorable à ces 2 low-cost. Ceci ne devrait plus être le cas grâce à leur fusion. Iberia pourrait également se servir de cette nouvelle entité comme Air France se sert de Cityjet. L'avenir est écrit dans le ciel dit-on....

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