Lavage d'un A319 - photo Ph. Delfosse
Le groupe a annoncé un résultat trimestriel dans le rouge pour la période octobre-décembre 2008.
Moins -194 millions d'euros en résultat d‘exploitation et moins 505 Mie en résultat net, pour les raisons que l’on sait : la couverture pétrole qui a contribué au succès des exercices précédents lorsque le prix du pétrole était à la hausse, plombe les comptes depuis que le baril a chuté d’une centaine de dollars.
Et, par-dessus, la crise économique mondiale a un impact négatif sur le fret comme sur le trafic passagers.
La compagnie a donc intensifié son plan d’économies, fixé à 675 mie sur l’ensemble de l’exercice 2008-09 dont 490 me ont déjà été réalisés.
Moins -194 millions d'euros en résultat d‘exploitation et moins 505 Mie en résultat net, pour les raisons que l’on sait : la couverture pétrole qui a contribué au succès des exercices précédents lorsque le prix du pétrole était à la hausse, plombe les comptes depuis que le baril a chuté d’une centaine de dollars.
Et, par-dessus, la crise économique mondiale a un impact négatif sur le fret comme sur le trafic passagers.
La compagnie a donc intensifié son plan d’économies, fixé à 675 mie sur l’ensemble de l’exercice 2008-09 dont 490 me ont déjà été réalisés.
Globalement, la recette unitaire a subit une érosion
Si les postes achats et productivité portent à eux seuls les trois quarts des économies de coûts, le groupe a néanmoins réduit encore ses frais de distribution de 10%. La compression des coûts va également porter sur la masse salariale avec la suppression d’un millier de postes.
Par ailleurs, 450 cadres âgés entre 60 et 65 ans bénéficieront d’un plan de départ. Mais surtout, la compagnie va gérer son offre au plus près.
Pierre-Henri Gourgeon avait annoncé lors de la récente convention du Snav la réduction de 2% des capacités pour l’été, la même réduction de 2% sera réitérée l’hiver prochain.
L’évolution du trafic par zone géographique au troisième trimestre éclaire en partie les décisions prises sur l’offre de l’été.
Globalement, la recette unitaire a subit une érosion puisque le chiffre d’affaires passagers affiche une hausse de 0,8% à 4,7 milliards d’euros, alors que la hausse du nombre de passagers est plus forte à +1,2% pour 18,1 millions de pax.
Le chiffre d’affaires long courrier a progressé de 5,4%, tenu par une augmentation du trafic Eco de +10,1%, tandis que le trafic Affaires s’est contracté de -2,1%.
Par ailleurs, 450 cadres âgés entre 60 et 65 ans bénéficieront d’un plan de départ. Mais surtout, la compagnie va gérer son offre au plus près.
Pierre-Henri Gourgeon avait annoncé lors de la récente convention du Snav la réduction de 2% des capacités pour l’été, la même réduction de 2% sera réitérée l’hiver prochain.
L’évolution du trafic par zone géographique au troisième trimestre éclaire en partie les décisions prises sur l’offre de l’été.
Globalement, la recette unitaire a subit une érosion puisque le chiffre d’affaires passagers affiche une hausse de 0,8% à 4,7 milliards d’euros, alors que la hausse du nombre de passagers est plus forte à +1,2% pour 18,1 millions de pax.
Le chiffre d’affaires long courrier a progressé de 5,4%, tenu par une augmentation du trafic Eco de +10,1%, tandis que le trafic Affaires s’est contracté de -2,1%.
Saison été : offre calquée sur l'évolution de la demande
Sur l’Europe la recette en passager/kilomètre transporté est en baisse de 2,4% dont - 0,7% sur le trafic domestique mais la baisse est plus accentuée ( -5,6%) en siège kilomètre offert pour le trafic domestique à -5,6%. Les recettes du trafic domestique pèsent pour 12% du volume d’affaires.
Par zone géographique cela donne en RSKT + 0,5% pour l’Amérique du Nord, + 3,4% pour l’Amérique latine, + 6% pour l’Afrique, + 7,3% pour la zone Caraïbes/Océan indien mais -3,1% pour l’Asie et - 2,9% pour l’Europe.
L’offre de la saison été va donc se calquer sur cette évolution de la demande. La baisse de capacité du long courrier a été fixée à -2,2% et à -1,2% pour le moyen courrier.
La quasi-totalité des zones géographiques verront l’offre d’AF-KL réajustée à la baisse : l’Amérique du Nord de -5,1%, l’Amérique latine de -0,6%, l’Europe/Afrique du Nord de -1,2%, l’Asie de -3,5%, la zone Caraïbes/Océan indien de -1,4%.
Seules deux zones seront préservées de la coupe : le Moyen-Orient gardera une offre à l’identique, tandis que l’Afrique bénéficiera d’un accroissement de capacité de 3,9%. Mais il faudra encore tenir jusqu’à la fin du premier trimestre 2009 pour voir cette mise en place.
En attendant, Pierre-Henri Gourgeon, le dg du groupe, fait état d’une baisse des réservations de 1,9% en janvier, principalement en domestique.
Par zone géographique cela donne en RSKT + 0,5% pour l’Amérique du Nord, + 3,4% pour l’Amérique latine, + 6% pour l’Afrique, + 7,3% pour la zone Caraïbes/Océan indien mais -3,1% pour l’Asie et - 2,9% pour l’Europe.
L’offre de la saison été va donc se calquer sur cette évolution de la demande. La baisse de capacité du long courrier a été fixée à -2,2% et à -1,2% pour le moyen courrier.
La quasi-totalité des zones géographiques verront l’offre d’AF-KL réajustée à la baisse : l’Amérique du Nord de -5,1%, l’Amérique latine de -0,6%, l’Europe/Afrique du Nord de -1,2%, l’Asie de -3,5%, la zone Caraïbes/Océan indien de -1,4%.
Seules deux zones seront préservées de la coupe : le Moyen-Orient gardera une offre à l’identique, tandis que l’Afrique bénéficiera d’un accroissement de capacité de 3,9%. Mais il faudra encore tenir jusqu’à la fin du premier trimestre 2009 pour voir cette mise en place.
En attendant, Pierre-Henri Gourgeon, le dg du groupe, fait état d’une baisse des réservations de 1,9% en janvier, principalement en domestique.
