Aérien : la FNAM d'accord avec la Cour des Comptes sur le diagnostic mais pas sur les remèdes

La Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM) diffuse un communiqué dans lequel elle dit prendre acte de la "nécessité d'une stratégie de l’État concernant le transport aérien français", affirmée par le rapport de la Cour des Comptes.

Ce dernier a été réalisé à l'initiative de la Commission des Finances du Sénat et de Vincent Capo-Canellas, sénateur-maire (UDI) du Bourget, et rapporteur spécial pour le contrôle et l'exploitation aériens.

La Cour des Comptes y relève notamment ce que la FNAM appelle "la folie des taxes de la puissance publique". Pourtant, la Fédération déplore que la Cour ne recommande pas de mesures qui visent à alléger les charges qui pèsent sur le secteur.

Elle regrette par ailleurs "que plusieurs sujets concernant la compétitivité du transport aérien français comme (…) la Taxe de solidarité, les coûts de sûreté, la concurrence déloyale des pays du Golfe ne soient pas remis en cause mais simplement actés, et laissent penser à un renoncement de l'action publique".

Autre problème selon la FNAM : le fait que la Cour des Comptes prenne note de l'hypothèse d'un financement d'une taxe sur les passagers pour la ligne CDG-Express, "sans suggérer d'autres pistes".