
Les compagnies à bas coûts n’ont pas fini de se développer en France. «Nous tablons sur une croissance des aéroports français de 4 à 5% cette année.
Et les low costs devraient encore tirer le marché avec une progression à deux chiffres qui devrait se poursuivre dans les cinq ans à venir», prévoit Claude Terrazzoni, président de l’Union des Aéroports Français (UAF).
«La croissance des compagnies à bas coûts dans les aéroports de province devrait s’établir dans une fourchette de 20 à 25% », a renchéri Jacques Sabourin, délégué général de l’UAF, au cours de la présentation du bilan annuel de l’activité des aéroports français.
ADP enregistre 78,6 millions de passagers
Le trafic passagers des aéroports français a franchi le cap des 140 millions de personnes l’an dernier, en hausse de 4,5%. Aéroports de Paris (Roissy et Orly) a enregistré 78,66 millions de passagers (+ 4,4%).
Les aéroports de province ont connu une croissance plus importante (+ 5,9%) et dépassé la barre des 50 millions de passagers (51,7 millions exactement). Nice demeure le second aéroport de France (9,75 millions de passagers), devant Lyon (6,57), Marseille (5,85) et Toulouse (5,8).
Les aéroports d’Outre Mer affichent un trafic en retrait (9,7 millions, -2,7%) malgré la présence de nouvelles compagnies basées dans ces îles. Le nombre de mouvements commerciaux a augmenté plus faiblement (+ 1,5%) que le trafic passagers, ce qui traduit une nouvelle amélioration du taux de remplissage des avions.
Avec le développement des compagnies à bas coûts et la concurrence du TGV (et de l’iDTGV), la part du trafic « national » a continué à diminuer (35,1%, + 0,9%) au profit de l’international (64,9%, + 7%). Sur les quelque six millions de passagers supplémentaires des aéroports, la moitié a été générée par les compagnies à bas coûts.
15,1 millions de passagers low costs
L’an dernier, les aéroports français ont comptabilisé 15,1 millions de passagers « low cost » (+17%), davantage des visiteurs étrangers que des français. Les aéroports de province sont les premiers à profiter des low costs (9,8 millions de passagers, + 24%). La croissance des compagnies à bas coûts est liée à l’ouverture de nouvelles lignes.
Les plus fortes progressions ont donc été enregistrées par les aéroports affichant un trafic majoritairement low costs, Beauvais (1,85 million de passagers, + 29,5%) aujourd’hui 9ème aéroport français – qui inaugure une nouvelle aérogare cette année -, suivi par Carcassonne (341 500, + 24,8%), Limoges (283 850, + 26,8%), Grenoble (271 000, + 33%), Nîmes (206 100, + 31,6%) et Poitiers (134 000, + 23%).
Sur un grand aéroport comme Nice, les low costs détiennent désormais le tiers du marché. Lyon et Marseille devrait aussi voir augmenter cette année leur trafic à bas tarifs avec leurs nouvelles aérogares « low costs ».
L’ensemble des aéroports français prévoient d’investir 950 M€ contre 682 M€ l’an dernier. Et la seule ADP devrait compter pour 754 M€ contre 565 en 2005.
Le site de l’UAF : www.aeroport.f
Et les low costs devraient encore tirer le marché avec une progression à deux chiffres qui devrait se poursuivre dans les cinq ans à venir», prévoit Claude Terrazzoni, président de l’Union des Aéroports Français (UAF).
«La croissance des compagnies à bas coûts dans les aéroports de province devrait s’établir dans une fourchette de 20 à 25% », a renchéri Jacques Sabourin, délégué général de l’UAF, au cours de la présentation du bilan annuel de l’activité des aéroports français.
ADP enregistre 78,6 millions de passagers
Le trafic passagers des aéroports français a franchi le cap des 140 millions de personnes l’an dernier, en hausse de 4,5%. Aéroports de Paris (Roissy et Orly) a enregistré 78,66 millions de passagers (+ 4,4%).
Les aéroports de province ont connu une croissance plus importante (+ 5,9%) et dépassé la barre des 50 millions de passagers (51,7 millions exactement). Nice demeure le second aéroport de France (9,75 millions de passagers), devant Lyon (6,57), Marseille (5,85) et Toulouse (5,8).
Les aéroports d’Outre Mer affichent un trafic en retrait (9,7 millions, -2,7%) malgré la présence de nouvelles compagnies basées dans ces îles. Le nombre de mouvements commerciaux a augmenté plus faiblement (+ 1,5%) que le trafic passagers, ce qui traduit une nouvelle amélioration du taux de remplissage des avions.
Avec le développement des compagnies à bas coûts et la concurrence du TGV (et de l’iDTGV), la part du trafic « national » a continué à diminuer (35,1%, + 0,9%) au profit de l’international (64,9%, + 7%). Sur les quelque six millions de passagers supplémentaires des aéroports, la moitié a été générée par les compagnies à bas coûts.
15,1 millions de passagers low costs
L’an dernier, les aéroports français ont comptabilisé 15,1 millions de passagers « low cost » (+17%), davantage des visiteurs étrangers que des français. Les aéroports de province sont les premiers à profiter des low costs (9,8 millions de passagers, + 24%). La croissance des compagnies à bas coûts est liée à l’ouverture de nouvelles lignes.
Les plus fortes progressions ont donc été enregistrées par les aéroports affichant un trafic majoritairement low costs, Beauvais (1,85 million de passagers, + 29,5%) aujourd’hui 9ème aéroport français – qui inaugure une nouvelle aérogare cette année -, suivi par Carcassonne (341 500, + 24,8%), Limoges (283 850, + 26,8%), Grenoble (271 000, + 33%), Nîmes (206 100, + 31,6%) et Poitiers (134 000, + 23%).
Sur un grand aéroport comme Nice, les low costs détiennent désormais le tiers du marché. Lyon et Marseille devrait aussi voir augmenter cette année leur trafic à bas tarifs avec leurs nouvelles aérogares « low costs ».
L’ensemble des aéroports français prévoient d’investir 950 M€ contre 682 M€ l’an dernier. Et la seule ADP devrait compter pour 754 M€ contre 565 en 2005.
Le site de l’UAF : www.aeroport.f