La baisse des recettes unitaires en première et en classe affaires est ''particulièrement forte'', tandis que celles de la classe économique résistent mieux...
Le transport aérien va mal.
La compagnie tricolore qui était parvenue à se frayer un passage entre les gouttes, notamment grâce aux surcharges carburant, n'échappe plus à la l'averse de la crise.
"La récession économique mondiale a atteint des niveaux sans précédent.", rappelle-t-elle dans un communiqué.
Des volumes et des recettes unitaires en forte baisse, un chiffre d’affaires de l’activité passage qui recule de 18,7%, un fret cargo qui s'effondre de 41,5%... voilà les facteurs qui font trébucher lourdement le transporteur.
Sur la balance, Air France accuse une baisse de 20,5% du chiffre d’affaires total du groupe à 5,17 milliards d’euros. A noter aussi que "les résultats du trimestre sont pénalisés par un impact négatif des couvertures carburant de 252 millions d’euros.", selon un communiqué.
La compagnie tricolore qui était parvenue à se frayer un passage entre les gouttes, notamment grâce aux surcharges carburant, n'échappe plus à la l'averse de la crise.
"La récession économique mondiale a atteint des niveaux sans précédent.", rappelle-t-elle dans un communiqué.
Des volumes et des recettes unitaires en forte baisse, un chiffre d’affaires de l’activité passage qui recule de 18,7%, un fret cargo qui s'effondre de 41,5%... voilà les facteurs qui font trébucher lourdement le transporteur.
Sur la balance, Air France accuse une baisse de 20,5% du chiffre d’affaires total du groupe à 5,17 milliards d’euros. A noter aussi que "les résultats du trimestre sont pénalisés par un impact négatif des couvertures carburant de 252 millions d’euros.", selon un communiqué.
1,2 milliard d’euros de ligne de crédit
Malgré cette razzia, le Groupe se veut rassurant. En effet, des rapports financiers alarmistes ont circulé ces derniers temps sur les moyens et l'avenir de la compagnie. "Le groupe bénéfice d’un niveau de liquidité élevé à 5,7 milliards d’euros dont 1,2 milliard d’euros de ligne de crédit.
Au cours du trimestre, Air France-KLM a émis avec succès des OCEANE pour un montant de 661 millions d’euros et, le 28 juillet, KLM a prolongé l’échéance de sa ligne de crédit de 530 millions d’euros de juillet 2010 à juillet 2012 avec une extension possible jusqu’en juillet 2013."
Certes, mais cet endettement il faudra bien le rembourser. Alors on se raccroche aux branches. Air France détient 25% d'Alitalia qui semble plutôt en phase avec ses prévisions de décollage et qui viendra conforter les comptes à partir du prochain trimestre.
Au cours du trimestre, Air France-KLM a émis avec succès des OCEANE pour un montant de 661 millions d’euros et, le 28 juillet, KLM a prolongé l’échéance de sa ligne de crédit de 530 millions d’euros de juillet 2010 à juillet 2012 avec une extension possible jusqu’en juillet 2013."
Certes, mais cet endettement il faudra bien le rembourser. Alors on se raccroche aux branches. Air France détient 25% d'Alitalia qui semble plutôt en phase avec ses prévisions de décollage et qui viendra conforter les comptes à partir du prochain trimestre.
Baisse des capacités et de 5,8% du trafic
Sur l'ensemble du trimestre (avril/juin 2009), le trafic passagers a du mal à repartir. Si la baisse des capacités de 4,7% a permis de limiter à 0,9 point celle du coefficient d’occupation qui s’établit à 79,4%, la baisse est néanmoins de 5,8% du trafic.
Plus grave : la baisse des recettes unitaires en classe affaires "particulièrement forte", tandis que celles de la classe économique résistant mieux.
Au total, la recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) est en baisse de 14,8%. Le chiffre d’affaires passage s’élève à 4,01 milliards d’euros, soit une baisse de -18,7%).
Quant on sait que ce sont les passagers business qui paient en grande partie l'éco, on comprend mieux le dilemme que vit le transporteur.
Pour limiter les dégâts, ça boulonne de partout. Outre les suppressions d'emplois annoncées (plusieurs milliers d'emplois) dans les prochains mois - les charges de personnel baissent de 1,3% - le Groupe essore les charges d’exploitation qui passent de 10,1% à 5,66 milliards d’euros Hors carburant et baissent même de 6,4% grâce aux 148 millions d’euros d’économies réalisées dans le cadre du plan Challenge 12.
Plus grave : la baisse des recettes unitaires en classe affaires "particulièrement forte", tandis que celles de la classe économique résistant mieux.
Au total, la recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) est en baisse de 14,8%. Le chiffre d’affaires passage s’élève à 4,01 milliards d’euros, soit une baisse de -18,7%).
Quant on sait que ce sont les passagers business qui paient en grande partie l'éco, on comprend mieux le dilemme que vit le transporteur.
Pour limiter les dégâts, ça boulonne de partout. Outre les suppressions d'emplois annoncées (plusieurs milliers d'emplois) dans les prochains mois - les charges de personnel baissent de 1,3% - le Groupe essore les charges d’exploitation qui passent de 10,1% à 5,66 milliards d’euros Hors carburant et baissent même de 6,4% grâce aux 148 millions d’euros d’économies réalisées dans le cadre du plan Challenge 12.
Perspectives pour l’exercice en cours
- Réduction de la flotte cargo l'hiver prochain avec l’arrêt d’exploitation de quatre avions cargo
- Refonte du réseau moyen-courrier en termes de destinations et de produit début 2010
- Adaptation des effectifs au niveau d’activité
Si le scénario d’une stabilisation de l’économie mondiale puis d’une reprise progressive à la fin de l’année 2009 se confirme, l’évolution des recettes unitaires passage, poursuivrait sa dégradation au 2e trimestre mais à un rythme inférieur à celui du premier et une stabilisation au second semestre par rapport à la même période 2008-09 déjà impactée par la crise.
- Réduction de la flotte cargo l'hiver prochain avec l’arrêt d’exploitation de quatre avions cargo
- Refonte du réseau moyen-courrier en termes de destinations et de produit début 2010
- Adaptation des effectifs au niveau d’activité
Si le scénario d’une stabilisation de l’économie mondiale puis d’une reprise progressive à la fin de l’année 2009 se confirme, l’évolution des recettes unitaires passage, poursuivrait sa dégradation au 2e trimestre mais à un rythme inférieur à celui du premier et une stabilisation au second semestre par rapport à la même période 2008-09 déjà impactée par la crise.