
Tout au long de l’année, le Puy de Dôme reçoit des visiteurs, offrant multiples activités et centres d’intérêt - Photo : Jodie Way
Au cœur du parc naturel des volcans, à quelques encablures de Vulcania et du Puy de Lemptégy, le Puy de Dôme est une destination phare de la région Auvergne.
Tout au long de l’année il reçoit des visiteurs, offrant multiples activités et centres d’intérêt : vestiges historiques, espace muséographique, sentiers de randonnée, table de lecture de paysages, base de départ pour ailes volantes, boutiques, espace de restauration et imprenable vue panoramique à 360°…
Apparu il y a quelque 11 000 ans, ce volcan de type péléen était déjà au IIe siècle, un lieu de culte pour les Gallo-Romains qui bâtirent au sommet un temple à la gloire de Mercure, dieu des voyageurs, des marchands et des voleurs.
De sa hauteur, entre la plaine de la Limagne et le plateau des Combrailles, il offre le plus bel ensemble volcanique avec ses 80 volcans alignés du nord au sud.
L’excellence du site et la raideur de ses pentes ont fait du volcan une destination convoitée tant par les amateurs de défis sportifs que techniques.
On y a notamment tenté l’escalade à pied, avec ou sans guide, à dos d’âne ou de mule qui finiront par donner leur nom à l’actuel chemin « des Muletiers ». Mais c’est le président du vélo club auvergnat Fernand Ladoux qui, le premier, en 1892, réussit l’ascension à bicyclette avec un engin de 21,5 kg !
Et ce n’est qu’en 1905 qu’un ingénieur pilote réussit à monter en automobile par le chemin des muletiers.
Tout au long de l’année il reçoit des visiteurs, offrant multiples activités et centres d’intérêt : vestiges historiques, espace muséographique, sentiers de randonnée, table de lecture de paysages, base de départ pour ailes volantes, boutiques, espace de restauration et imprenable vue panoramique à 360°…
Apparu il y a quelque 11 000 ans, ce volcan de type péléen était déjà au IIe siècle, un lieu de culte pour les Gallo-Romains qui bâtirent au sommet un temple à la gloire de Mercure, dieu des voyageurs, des marchands et des voleurs.
De sa hauteur, entre la plaine de la Limagne et le plateau des Combrailles, il offre le plus bel ensemble volcanique avec ses 80 volcans alignés du nord au sud.
L’excellence du site et la raideur de ses pentes ont fait du volcan une destination convoitée tant par les amateurs de défis sportifs que techniques.
On y a notamment tenté l’escalade à pied, avec ou sans guide, à dos d’âne ou de mule qui finiront par donner leur nom à l’actuel chemin « des Muletiers ». Mais c’est le président du vélo club auvergnat Fernand Ladoux qui, le premier, en 1892, réussit l’ascension à bicyclette avec un engin de 21,5 kg !
Et ce n’est qu’en 1905 qu’un ingénieur pilote réussit à monter en automobile par le chemin des muletiers.
1911 : un avion au sommet
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En 1908, les frères Michelin proposent un grand défi : effectuer le Paris-Clermont en avion et se poser au sommet du Puy de Dôme en moins de 6 heures.
Pari réussi en 1911 par Eugène Renault et Albert Senouque, qui atterrissent au sommet après 5h10 de vol !
A l’aube du XXe siècle, l’apparition du chemin de fer fait naître l’idée d'un train. Les travaux débutent en 1905. En 1907, le premier train à crémaillère démarre du centre de Clermont-Ferrand, tracté par une locomotive à eau et charbon. Les passagers atteignent le sommet en 1h45.
Le conflit mondial vient contrarier le projet, et l’exploitation de la ligne est abandonnée. L’armée réquisitionne les locomotives du Puy de Dôme, les seules à pouvoir gravir les pentes avec de lourdes charges.
De retour du front, en piteux état, elles doivent subir un sérieux lifting. Trois ans sont nécessaires à leur remise en marche en 1922.
L’arrivée et le succès grandissant des véhicules à moteur signent l’arrêt de mort du train à vapeur qui aura quand même circulé pendant 19 ans.
Ainsi, le premier autocar atteint le sommet en 1926 et la route à péage s’ouvre aux particuliers deux semaines après.
Pari réussi en 1911 par Eugène Renault et Albert Senouque, qui atterrissent au sommet après 5h10 de vol !
A l’aube du XXe siècle, l’apparition du chemin de fer fait naître l’idée d'un train. Les travaux débutent en 1905. En 1907, le premier train à crémaillère démarre du centre de Clermont-Ferrand, tracté par une locomotive à eau et charbon. Les passagers atteignent le sommet en 1h45.
Le conflit mondial vient contrarier le projet, et l’exploitation de la ligne est abandonnée. L’armée réquisitionne les locomotives du Puy de Dôme, les seules à pouvoir gravir les pentes avec de lourdes charges.
De retour du front, en piteux état, elles doivent subir un sérieux lifting. Trois ans sont nécessaires à leur remise en marche en 1922.
L’arrivée et le succès grandissant des véhicules à moteur signent l’arrêt de mort du train à vapeur qui aura quand même circulé pendant 19 ans.
Ainsi, le premier autocar atteint le sommet en 1926 et la route à péage s’ouvre aux particuliers deux semaines après.
600 000 visiteurs par an

Avec 600 000 visiteurs par an - dont 400 000 par le Panoramique - le Puy de Dôme est le premier site touristique du département - Photo : Rene Manzone
Quelques décennies plus tard, ce sont 50 000 automobiles et 7 000 cars qui gravissent les pentes des volcans. Ce qui n’est pas tout à fait anodin : pollution, insécurité inhérente à un site montagnard, colossales difficultés de stationnement et de circulation.
En 2008, le département choisit donc le transport collectif, notamment pour protéger cet espace naturel labélisé Grand site de France.
Une solution palliative qui débouche sur l’idée d’un nouveau train à crémaillère, qui permettrait de réguler le flux des visiteurs et de préserver le milieu naturel.
Plusieurs systèmes à crémaillère ont déjà fait leurs preuves depuis des décennies, en particulier en Suisse où ils sont légion. Parmi eux, le système Strub, du nom de l’inventeur. Grace à une roue centrale crantée, le train peut franchir les pentes les plus raides même recouvertes de neige et de verglas.
Grâce à ce système, le Panoramique des Dômes, train électrique à crémaillère, fait entendre son sifflet en mai 2012. Depuis, il transporte jusqu’à 400 passagers par trajet à la montée ou à la descente.
A flanc de montagne, la voie offre en un quart d’heure un panorama sur la Chaîne des Puys, la Limagne, Clermont-Ferrand et le Massif du Sancy.
Avec 600 000 visiteurs par an - dont 400 000 par le Panoramique - le Puy de Dôme est le premier site touristique du département. Un succès qui ne doit rien au hasard !
Lire aussi : Puy-en-Velay : voyage entre secrets et histoire !
En 2008, le département choisit donc le transport collectif, notamment pour protéger cet espace naturel labélisé Grand site de France.
Une solution palliative qui débouche sur l’idée d’un nouveau train à crémaillère, qui permettrait de réguler le flux des visiteurs et de préserver le milieu naturel.
Plusieurs systèmes à crémaillère ont déjà fait leurs preuves depuis des décennies, en particulier en Suisse où ils sont légion. Parmi eux, le système Strub, du nom de l’inventeur. Grace à une roue centrale crantée, le train peut franchir les pentes les plus raides même recouvertes de neige et de verglas.
Grâce à ce système, le Panoramique des Dômes, train électrique à crémaillère, fait entendre son sifflet en mai 2012. Depuis, il transporte jusqu’à 400 passagers par trajet à la montée ou à la descente.
A flanc de montagne, la voie offre en un quart d’heure un panorama sur la Chaîne des Puys, la Limagne, Clermont-Ferrand et le Massif du Sancy.
Avec 600 000 visiteurs par an - dont 400 000 par le Panoramique - le Puy de Dôme est le premier site touristique du département. Un succès qui ne doit rien au hasard !
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