CDG Express : pour Elisabeth Borne le projet "est nécessaire et il sera réalisé"

Alors que la privatisation d'ADP a pris du plomb dans l'aile, avec le vote du Sénat contre la loi PACTE, c'est un autre projet qui divise en France. Le CDG Express, devant relier l'aéroport de Roissy à la Gare de l'Est à Paris, a réussi à se mettre à dos la population des villes concernées par son passage, mais pas seulement.

Une centaine d'élus de la région Île-de-France ont envoyé, à la fin du mois de janvier 2019, une lettre au Préfet pour demander l'annulation de la construction du CDG Express.

Face à ce front d'élus qui se constitue, la ministre des Transports a opposé une fin de non-recevoir lors d'une interview à nos confrères du Parisien.

Elisabeth Borne a déclaré que "le contrat de concession sera signé dans les prochains jours. C’est indispensable pour pouvoir donner le coup d’envoi des travaux sans perdre de temps." Pour rappel, le nouveau moyen de transport doit entrer en fonction pour les JO de Paris en 2024.

Pour rassurer les citoyens et élus qui craignent des répercussions sur le bon fonctionnement du RER B pendant les travaux de construction de la ligne, la ministre rappelle que : "jamais il (le CDG Express, ndlr) ne se fera détriment des transports du quotidien : c’est ma ligne rouge."

Rassurantes ou non, ces déclarations devraient alimenter quelques débats dans les jours à venir.

➡️ 0€ de subvention publique pour #CDGExpress, financé à 100% par ses futurs clients et ceux de l’aéroport.
➡️ Sur 1,8Md€ investis dans le projet, 530M€ iront à l’amélioration du #RERB.
➡️ 100% des subventions de l’Etat en Ile-de-France vont aux transports du quotidien. pic.twitter.com/Y0qTFF4HNj

— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) 6 février 2019