En 2025, Caen met les petits plats dans les grands pour fêter son millénaire. Les festivités ont débuté le 20 mars, mais la « Parade Opératique » organisée ce 9 mai promet d’être grandiose.
Ce sera, à n’en pas douter, un grand moment ! En effet, ce spectacle de rue monumental et gratuit déambulera sur 5 kilomètres à travers la ville, de la Prairie au Port de plaisance, en passant par les places emblématiques du centre.
Bien d’autres événements, animations et expositions marqueront encore ce millénaire, et notamment du 27 au 29 juin 2025, un "Week-end maritime, de Caen à la mer", destiné à ouvrir la saison estivale. En effet, même si on l’ignore souvent quand on n’est pas Normand, Caen ne se trouve qu’à quelques kilomètres de la mer et dès le Moyen-Age, la ville avait déjà son port.
Si ces festivités devraient attirer beaucoup de monde, des habitants de Caen pour commencer, des visiteurs extérieurs à la ville ensuite, si le passage du tour de France le 9 juillet attirera également les foules, il reste que –Millénaire ou pas, Tour de France ou pas- Caen est une ville qui mérite d’être découverte.
De plus, elle est facile d’accès depuis Paris, y compris en train (2 h 20 depuis la gare St-Lazare).
Ce sera, à n’en pas douter, un grand moment ! En effet, ce spectacle de rue monumental et gratuit déambulera sur 5 kilomètres à travers la ville, de la Prairie au Port de plaisance, en passant par les places emblématiques du centre.
Bien d’autres événements, animations et expositions marqueront encore ce millénaire, et notamment du 27 au 29 juin 2025, un "Week-end maritime, de Caen à la mer", destiné à ouvrir la saison estivale. En effet, même si on l’ignore souvent quand on n’est pas Normand, Caen ne se trouve qu’à quelques kilomètres de la mer et dès le Moyen-Age, la ville avait déjà son port.
Si ces festivités devraient attirer beaucoup de monde, des habitants de Caen pour commencer, des visiteurs extérieurs à la ville ensuite, si le passage du tour de France le 9 juillet attirera également les foules, il reste que –Millénaire ou pas, Tour de France ou pas- Caen est une ville qui mérite d’être découverte.
De plus, elle est facile d’accès depuis Paris, y compris en train (2 h 20 depuis la gare St-Lazare).
Caen affiche parfois une allure étonnement jeune et moderne

Le château de Caen reste la porte d'entrée dans le patrimoine de la ville. Ici, les vestiges du châtelet édifié à la demande du roi de France (© PB)
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Depuis la création du Memorial de Caen qui propose un parcours pédagogique très bien fait, retraçant avec force photos, documents et objet d’époque, l’histoire des guerres du XXe et la difficile recherche de la paix, on a tendance à penser, à tort, que la ville a été complètement écrasée sous les bombardements alliés de 1944, comme Le Havre.
En réalité, même s’il y eût 2000 morts, "seulement" (si l’on peut dire) 35 % de la ville fut alors détruite. Depuis, tout a été reconstruit.
Bien mieux, Caen affiche parfois une allure étonnement jeune et moderne : l’université en plein développement accueille 35 000 étudiants et grâce à une belle opération d’urbanisme, les quartiers des Rives de l’Orne et de la presqu’île sont devenus des lieux incontournables pour se détendre. Magasins, cinémas, cafés - avec terrasse -, restaurants - parfois avec rooftop - y voisinent avec les salles du Cargö, dédiées aux musiques actuelles et les 500 sièges de co-working & bureaux du Moho.
En outre, le tramway vient désormais jusque-là. Non loin de là, le Bassin Saint-Pierre (il abrite le port de plaisance) fait cohabiter allée piétonne, piste cyclable et bistrots.
Si Caen est une belle ville, où il fait bon se promener, flâner sur ses places, manger des spécialités (et pourquoi pas les fameuses tripes à la mode de Caen ?), il ne reste en revanche pas grand chose de la ville médiévale, sinon de très belles églises, et notamment l'Abbaye aux Hommes et son église abbatiale Saint-Etienne, fondée par Guillaume le conquérant (l'Abbaye abrite désormais l'Hôtel de ville de Caen) , et celle de l’Abbaye aux Dames, fondée - à l’autre bout de la ville - par son épouse Mathilde où loge désormais la région Normandie.
En réalité, même s’il y eût 2000 morts, "seulement" (si l’on peut dire) 35 % de la ville fut alors détruite. Depuis, tout a été reconstruit.
Bien mieux, Caen affiche parfois une allure étonnement jeune et moderne : l’université en plein développement accueille 35 000 étudiants et grâce à une belle opération d’urbanisme, les quartiers des Rives de l’Orne et de la presqu’île sont devenus des lieux incontournables pour se détendre. Magasins, cinémas, cafés - avec terrasse -, restaurants - parfois avec rooftop - y voisinent avec les salles du Cargö, dédiées aux musiques actuelles et les 500 sièges de co-working & bureaux du Moho.
En outre, le tramway vient désormais jusque-là. Non loin de là, le Bassin Saint-Pierre (il abrite le port de plaisance) fait cohabiter allée piétonne, piste cyclable et bistrots.
Si Caen est une belle ville, où il fait bon se promener, flâner sur ses places, manger des spécialités (et pourquoi pas les fameuses tripes à la mode de Caen ?), il ne reste en revanche pas grand chose de la ville médiévale, sinon de très belles églises, et notamment l'Abbaye aux Hommes et son église abbatiale Saint-Etienne, fondée par Guillaume le conquérant (l'Abbaye abrite désormais l'Hôtel de ville de Caen) , et celle de l’Abbaye aux Dames, fondée - à l’autre bout de la ville - par son épouse Mathilde où loge désormais la région Normandie.
Un des plus grands ensemble fortifié d’Europe
Quoiqu’il en soit, le « joyau » de Caen reste son château !
Les puissants remparts juchés sur un éperon rocheux se voient de loin. C’est un des plus grands ensemble fortifié d’Europe.
Néanmoins, sera déçu celui qui compte y trouver le donjon édifié vers 1060 à la demande de Guillaume le Conquérant, six ans seulement avant qu'il ne devienne roi d'Angleterre.
Au vrai, il n’y a pas eu, sur place, un, mais plusieurs châteaux qui se sont juxtaposé, parfois succédé sur place, au fil des siècles, au fur et à mesure que se succédaient, à la suite du duc de Normandie Guillaume et de ses fils, dynastie des Plantagenêts, rois de France, roi d’Angleterre et quelques autres.
Quoiqu'il en soit, à l’intérieur de l’enceinte de 5,5 hectares restent très visibles, surtout si l’on monte en haut des remparts, les vestiges du châtelet à quatre tours, entouré d’un profond fossé, que le roi de France fit construire autour de la grand tour anglo-normande édifiée, elle, à l’initiative du fils cadet de Guillaume le Conquérant (celle-ci a été complètement arasée).
Après la Seconde guerre mondiale, remparts, salle de l’échiquier, logis du gouverneur et église Saint-Georges ont été restaurés. Depuis, le Musée de Normandie a été installé dans l’ancien logis des gouverneurs.
Par la suite, le musée des Beaux-Arts a également rejoint l’enceinte du château. Enfin, à la faveur des récents travaux, un grand parc paysager a remplacé le parking à l’intérieur de l’enceinte.
A ne pas rater en ce moment pour les amateurs d’histoire, le spectacle immersif (17 minutes) qui donne à voir et à vivre sur les murs de la salle de l’Échiquier 1 000 ans d’histoire caennaise. C’est gratuit, mais il faut réserver.
Les puissants remparts juchés sur un éperon rocheux se voient de loin. C’est un des plus grands ensemble fortifié d’Europe.
Néanmoins, sera déçu celui qui compte y trouver le donjon édifié vers 1060 à la demande de Guillaume le Conquérant, six ans seulement avant qu'il ne devienne roi d'Angleterre.
Au vrai, il n’y a pas eu, sur place, un, mais plusieurs châteaux qui se sont juxtaposé, parfois succédé sur place, au fil des siècles, au fur et à mesure que se succédaient, à la suite du duc de Normandie Guillaume et de ses fils, dynastie des Plantagenêts, rois de France, roi d’Angleterre et quelques autres.
Quoiqu'il en soit, à l’intérieur de l’enceinte de 5,5 hectares restent très visibles, surtout si l’on monte en haut des remparts, les vestiges du châtelet à quatre tours, entouré d’un profond fossé, que le roi de France fit construire autour de la grand tour anglo-normande édifiée, elle, à l’initiative du fils cadet de Guillaume le Conquérant (celle-ci a été complètement arasée).
Après la Seconde guerre mondiale, remparts, salle de l’échiquier, logis du gouverneur et église Saint-Georges ont été restaurés. Depuis, le Musée de Normandie a été installé dans l’ancien logis des gouverneurs.
Par la suite, le musée des Beaux-Arts a également rejoint l’enceinte du château. Enfin, à la faveur des récents travaux, un grand parc paysager a remplacé le parking à l’intérieur de l’enceinte.
A ne pas rater en ce moment pour les amateurs d’histoire, le spectacle immersif (17 minutes) qui donne à voir et à vivre sur les murs de la salle de l’Échiquier 1 000 ans d’histoire caennaise. C’est gratuit, mais il faut réserver.
Des stations balnéaires
Enfin, tant qu'à) venir à Caen, autant en profiter pour filer jusqu’à la mer du côté d'Ouistreham, Hermanville et Lion-sur-Mer.
A la fin du XIXe, y sont nées des stations balnéaires prisées.
On peut encore voir sur place les villas cossues, de style assez éclectique, construites à cette époque par de riches Parisiens.
Surtout, on peut s'y baigner, s'y faire bronzer sur les plages de sable blond, pratiquer le char à voile, jouer au Casino Barrière, s’offrir des soins au Centre de thalasso, faire du vélo seul ou avec un historien lors de balades organisées par l’Office de tourisme. Et aussi, acheter poissons et coquillages frais (il y a un marché couvert, chaque matin) ou prendre les bateaux de Brittany Ferries pour rejoindre Portsmouth.
Et pourquoi pas aussi, si l’on est en forme, grimper les 171 marches qui mènent en haut du phare d'Ouistreham ? De là-haut, la vue est splendide.
En revenant vers Caen, une halte sera bienvenue au domaine de Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair, en bordure du canal qui relie Caen à la mer. Sur ce site est aménagé depuis 2011 le parc Ornavik à l’initiative de deux passionnés –Christian Sebire et Christian Heitz.
Ce parc s’inspire des découvertes archéologiques pour faire entre autres redécouvrir, lors de visite guidées, l’héritage viking de la Normandie. Sur place, on peut aussi voir la reconstitution d’une motte féodale !
Bien mieux, à l’automne 2026, ouvrira sur ce site un imposant Centre d’interprétation qui présentera de manière vivante l’épopée viking, depuis sa naissance, jusqu’à son terme. Encore une occasion de retourner à Caen !
En pratique : Calvados Tourisme - Office de tourisme de Caen-là-Mer
A lire aussi : Normandie : le tourisme de mémoire va cartonner en 2024 ! 🔑
A la fin du XIXe, y sont nées des stations balnéaires prisées.
On peut encore voir sur place les villas cossues, de style assez éclectique, construites à cette époque par de riches Parisiens.
Surtout, on peut s'y baigner, s'y faire bronzer sur les plages de sable blond, pratiquer le char à voile, jouer au Casino Barrière, s’offrir des soins au Centre de thalasso, faire du vélo seul ou avec un historien lors de balades organisées par l’Office de tourisme. Et aussi, acheter poissons et coquillages frais (il y a un marché couvert, chaque matin) ou prendre les bateaux de Brittany Ferries pour rejoindre Portsmouth.
Et pourquoi pas aussi, si l’on est en forme, grimper les 171 marches qui mènent en haut du phare d'Ouistreham ? De là-haut, la vue est splendide.
En revenant vers Caen, une halte sera bienvenue au domaine de Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair, en bordure du canal qui relie Caen à la mer. Sur ce site est aménagé depuis 2011 le parc Ornavik à l’initiative de deux passionnés –Christian Sebire et Christian Heitz.
Ce parc s’inspire des découvertes archéologiques pour faire entre autres redécouvrir, lors de visite guidées, l’héritage viking de la Normandie. Sur place, on peut aussi voir la reconstitution d’une motte féodale !
Bien mieux, à l’automne 2026, ouvrira sur ce site un imposant Centre d’interprétation qui présentera de manière vivante l’épopée viking, depuis sa naissance, jusqu’à son terme. Encore une occasion de retourner à Caen !
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