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Canada : le Saint-Laurent, au grand air du Québec

L’eau reste le dénominateur commun de la province


Depuis le château Frontenac, la province s’ouvre vers l’estuaire du Saint-Laurent et les régions maritimes. Sur ces terres de grands espaces, un élément s’impose rapidement : l’eau, propice aux activités nautiques et aux rappels historiques.


Rédigé par Jean-François RUST le Mardi 13 Août 2013

La vue des baleines, ces géants gracieux (et des « petits » bélugas blancs) battant l’air de leur souffle avant de replonger dans les fonds est prodigieuse - DR : JDL
La vue des baleines, ces géants gracieux (et des « petits » bélugas blancs) battant l’air de leur souffle avant de replonger dans les fonds est prodigieuse - DR : JDL
Québec, terrasse Dufferin, huit heures du matin.

Un soleil éclatant s’est levé au dessus du Saint-Laurent et inonde de lumière la façade du célébrissime château Frontenac, alias le palace Fairmont.

Un fleuve, un château : ceci pourrait déjà résumer Québec, la capitale de la province francophone, fondée en 1608 par Samuel de Champlain.

Cette voie fluviale pénétrante pour les marins venus d’Europe a toujours constitué l’artère vitale de la région. Fendant les eaux bleues en été et la glace en hiver, des milliers de bateaux naviguent à longueur d’année face à la silhouette altière du château.

Le fleuve n’est donc jamais loin quand on parcourt la ville. Dans le quartier bas Petit-Champlain, aux allures de port breton, on le devine au fond d’une rue, entre deux maisons de granit.

Étonnante ville que ce Québec historique, parcelle de vieille Europe au cœur de l’Amérique.

On peut regretter son allure de cité-musée - les habitants ont déserté le Vieux Québec -, mais on déambule toujours en terrain connu parmi les demeures anciennes et les fortifications.

Seul le bruit sourd des grosses Chevrolet aux moteurs huit cylindres rappelle que la cité est bien fille d’Amérique…

Les baleines en zodiacs

La ville de Québec met le Charlevoix et l’estuaire du Saint-Laurent à portée de voiture. En s’ouvrant vers l’est, le fleuve découvre une succession de villages paisibles aux maisons colorées.

Parfois, le toit-miroir argenté d’une église annonce un bourg plus important : Baie-Saint-Paul et son musée d’art contemporain, Les Eboulements et ses panoramas fluviaux, La Malbaie et son casino.

A l’écart, l’Ile aux Coudres ne manque pas d’intérêt. Vingt minutes de traversier (nom local du ferry) et voilà le visiteur transporté sur un morceau virginal de Saint-Laurent.

Cette terre tranquille, idéale pour des balades à vélo, fut découverte en 1535 par Jacques Cartier. Ses 1 600 habitants ont fêté en 2010 le 475ème anniversaire de l’événement.

Plus loin, l’estuaire s’élargit encore. Bordé au nord par les Laurentides, au sud par les Appalaches, il vire en sanctuaire sauvage pour mammifères marins.

A Tadoussac, point de contact des civilisations européennes et amérindiennes, les baleines sont reines et forment le point d’orgue de la découverte du Saint-Laurent.

Que rêver de plus beau que le spectacle des rorquals jaillissant de l’eau ? A bord de gros zodiaques, la vue de ces géants gracieux (et des « petits » bélugas blancs) battant l’air de leur souffle avant de replonger dans les fonds est prodigieuse.

Lacs et parcs naturels

Si on ne se baigne pas dans le Saint-Laurent - l’eau ne dépasse jamais 5°à 8°C -, on peut y pratiquer le kayak ou remonter ses affluents.

Le Saguenay est le plus célèbre. Depuis Tadoussac, ce fjord file plein ouest vers Chicoutimi et le lac Saint-Jean. C’est l’occasion d’une croisière splendide en direction du Québec profond, à la rencontre de villages et de paysages sauvages de forêts.

Car il ne faut pas s’y tromper. Même en quittant les rives du grand fleuve, l’eau reste le dénominateur commun du Québec ! Des milliers de lacs attendent le visiteur pour des séjours nature dans des chalets de pêche.

Et les parcs naturels, s’ils fourmillent d’itinéraires pédestres, sont traversés par des rivières qui entaillent les montagnes à conifères.

Exemple : le parc des Hautes Gorges de la rivière Malbaie. A une demi-heure de Baie-Saint-Paul, une croisière paisible et des balades en kayak sont au programme, avec l’espoir d’apercevoir caribous et orignaux.

Après ? Après, il sera toujours temps de découvrir le Québec « désert » de la Gaspésie et de l’île d’Anticosti, sur ces terres littorales où Jacques Cartier, le premier, planta la croix au nom du roi de France. Histoire de prolonger l’aventure dans la belle province francophone.

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