
Selon certains tour opérateurs, les réservations pour la saison d'hiver sont en retard. Raison invoquée : la méfiance du public envers le transport aérien après la série d'accidents survenue au mois d'août.
Selon certains tour opérateurs, les réservations pour la saison d'hiver sont en retard. Raison invoquée : la méfiance du public envers le transport aérien après la série d'accidents survenue au mois d'août.
René-Marc Chikli, président de l'Association de tours opérateurs Ceto, n'hésite pas à faire état d'"inquiétudes" et d'"attentisme" de la part des clients.
De son côté, Bruno Gallois, directeur général du groupe Marsans en France, note également "un retard de 10% depuis début septembre", qu'il attribue à "la psychose de l'accident aérien".
La taxe divise
Et la possible mise en place d'une taxe de 5 à 20 euros sur les billets d'avion au profit des pays pauvres, idée lancée par la France à l'ONU, n'est pas pour les rassurer. De plus, loin de rassembler, l'idée divise les tour opérateurs.
Jean-François Rial, patron de Voyageurs du Monde, se prononce clairement, y compris dans une tribune de presse, pour cette taxe. "Enfin !", dit-il, ajoutant: "Il faudrait se réjouir, prendre conscience de l'importance de cet évenement". Mais il reste assez seul a afficher cette opinion.
René-Marc Chikli se dit préoccupé de la bonne utilisation des fonds, et ajoute que si "cela n'aura pas d'impact sur la vente de forfaits, cela en aura sur la vente de billets secs et ajoute une taxe de plus".
Uans à Bruno Gallois, il s'affirme "perplexe". "C'est une nouvelle taxe dans une situation économique déjà difficile", indique-t-il.
Chez les transporteurs, qui critiquent la multiplication des taxes en tous genres, le directeur général commercial France de la compagnie Air France, Christian Boireau, souligne que "cette taxe ne doit pas entraîner une baisse de trafic" et surtout "ne pas favoriser la concurrence, que ce soit avec les compagnies d'autres pays ou le train".
Pas le bon moment
Georges Colson, président du Snav, se dit favorable à l'aide humanitaire, mais se demande "si c'est le bon choix", alors que "les clients doivent déjà payer des taxes nombreuses: sécurité, aéroports, surcharges carburant, etc".
Il craint aussi pour la concurrence et souhaite "une unanimité au moins en Europe, sous peine de créer une nouvelle disparité".
"Il vaudrait mieux créer une taxe sur les super-profits des compagnies pétrolières", estime Jean-Pierre Mas, pdg du réseau Afat-Voyages. Ou alors, dit-il, "ce sera contre-productif, car le tourisme fait vivre l'économie des pays pauvres".
Les professionnels sont d'autant plus sur la défensive qu'ils n'ont toujours pas digéré les surcharges carburant successives.
René-Marc Chikli, président de l'Association de tours opérateurs Ceto, n'hésite pas à faire état d'"inquiétudes" et d'"attentisme" de la part des clients.
De son côté, Bruno Gallois, directeur général du groupe Marsans en France, note également "un retard de 10% depuis début septembre", qu'il attribue à "la psychose de l'accident aérien".
La taxe divise
Et la possible mise en place d'une taxe de 5 à 20 euros sur les billets d'avion au profit des pays pauvres, idée lancée par la France à l'ONU, n'est pas pour les rassurer. De plus, loin de rassembler, l'idée divise les tour opérateurs.
Jean-François Rial, patron de Voyageurs du Monde, se prononce clairement, y compris dans une tribune de presse, pour cette taxe. "Enfin !", dit-il, ajoutant: "Il faudrait se réjouir, prendre conscience de l'importance de cet évenement". Mais il reste assez seul a afficher cette opinion.
René-Marc Chikli se dit préoccupé de la bonne utilisation des fonds, et ajoute que si "cela n'aura pas d'impact sur la vente de forfaits, cela en aura sur la vente de billets secs et ajoute une taxe de plus".
Uans à Bruno Gallois, il s'affirme "perplexe". "C'est une nouvelle taxe dans une situation économique déjà difficile", indique-t-il.
Chez les transporteurs, qui critiquent la multiplication des taxes en tous genres, le directeur général commercial France de la compagnie Air France, Christian Boireau, souligne que "cette taxe ne doit pas entraîner une baisse de trafic" et surtout "ne pas favoriser la concurrence, que ce soit avec les compagnies d'autres pays ou le train".
Pas le bon moment
Georges Colson, président du Snav, se dit favorable à l'aide humanitaire, mais se demande "si c'est le bon choix", alors que "les clients doivent déjà payer des taxes nombreuses: sécurité, aéroports, surcharges carburant, etc".
Il craint aussi pour la concurrence et souhaite "une unanimité au moins en Europe, sous peine de créer une nouvelle disparité".
"Il vaudrait mieux créer une taxe sur les super-profits des compagnies pétrolières", estime Jean-Pierre Mas, pdg du réseau Afat-Voyages. Ou alors, dit-il, "ce sera contre-productif, car le tourisme fait vivre l'économie des pays pauvres".
Les professionnels sont d'autant plus sur la défensive qu'ils n'ont toujours pas digéré les surcharges carburant successives.