EVP : Amex GBT met le paquet sur la techno !

L’EVP 2015 organisé par American Express Voyages d’affaires a pris cette année une importance très particulière.

Amex n’est plus tout à fait Amex puisque le secteur voyages d’affaires s’est séparé des activités carte pour s’allier à un groupe d’investisseurs en cours d’année dernière.

Et l’EVP a fait déplacer le CEO monde de ce nouvel Amex, Bill Glenn qui est venu ainsi réaffirmer la stratégie de l’entreprise désormais concentrée totalement sur le voyages d’affaires et souligner l’importance « d’abord du marché français puis du marché Europe ».

Autant dire que ces marchés vont bénéficier du trésor de guerre de 900 millions de dollars dont dispose le nouveau groupe.

Et le nouvel élan que souhaite donner le nouveau management à ce groupe fait paraitre l’ancien Amex comme une entreprise en retard sur les investissements technologiques, tellement essentiels à une TMC qui se respecte.

« Nous ne construirons pas nous-mêmes des outils technologiques mais nous achèterons des développements et des applications, et nous nouerons des partenariats avec des fournisseurs IT pour pouvoir satisfaire les trois niveaux d’exigence d’une entreprise cliente : le voyageur d’affaires, le travel manager et les services centraux », a expliqué en substance Bill Glenn.

Et pour mettre en place ces outils qui doivent pouvoir répondre aux besoins de globalisation comme aux nécessités locales, Amex GBT a recruté Philippe Chérèque, ex-patron du développement du groupe Amadeus.

Le budget attribué à la mise en place de ces nouveaux outils n’a pas été révélé mais il est fort à parier qu’une partie non négligeable du trésor de guerre ira à cette nouvelle gamme d‘outils.

Autres axes de développement évoqué par Bill Glenn, le renforcement de la présence géographique globale d‘American Express GBT.

Le CEO américain a mentionné particulièrement les marchés émergents mais les achats et/ou partenariats concerneront également les pays où le réseau est déjà présent.

Les clients et les fournisseurs de la TMC n’en sauront pas plus pour l’instant.

Guillaume Col, le nouveau patron France, estime qu’il faudra plusieurs mois encore pour pouvoir récolter les fruits de ces développements.