
Le Figaro de vendredi dernier (13/01), sous la plume de Thierry Vigoureux, a narré le voyage traumatisant vécu par les 180 passagers – la plupart français - d’un vol de la compagnie aérienne égyptienne AMC entre le Caire et Louxor, le 24 décembre, veille de Noël "La mésaventure de touristes français sur un vol égyptien".
Radios et télés ont relayé l’information toute la journée du vendredi, y compris dans leurs JT de 20 heures. Les témoignages des passagers évoquent la climatisation en panne et la température chutant brutalement dans la cabine, une quinzaine de minutes après le décollage.
"Des paillettes tombent comme de la neige"
Une passagère parle de givre : « A l’avant de l’avion, des paillettes tombent comme de la neige. Les oreilles bourdonnent. Nos masques à oxygène finissent par tomber mais ils ne fonctionnent pas ! », explique une passagère sur TF1.
« Nous nous sommes tous retrouvés avec de vieux tubes jaunis sur le visage. Mais nous avions beau tirer dessus pour libérer l'air, il n'y a en avait pas», confirme une autre passagère livrant son témoignage sur le site de Libération.
Le Boeing 737-200, un appareil vieux de près de trente ans, fait finalement demi-tour et se pose au Caire. La compagnie évoque un problème de dépressurisation lié à une surchauffe des moteurs.
Le courtier Air Masters
Pourquoi les TO volent-ils chaque semaine entre le Caire et Louxor avec AMC ? La compagnie est choisie par un intermédiaire égyptien, en l’occurrence le courtier et consolidateur Air Masters, devenu incontournable sur la destination, expliquent différents médias.
Et Serge Lamberti, directeur général de Thomas Cook France, de rappeler sur TF1 que les voyagistes n’ont pas le choix de la compagnie sur les trajets intérieurs, sachant que seul un transporteur battant pavillon égyptien est autorisé à assurer une telle desserte : « Il nous faut travailler sur le renouvellement de la flotte, poursuit-il, et faire pression sur les autorités égyptiennes afin de trouver une alternative permettant de rassurer le client français et européen».
AMC, qui figure sur la liste noire des compagnies à risque dressée par le Figaro, avait rencontré de nombreux problèmes techniques sur un MD 82 au retour d'Hurgada mi-juillet dernier, les passagers avaient refusé d'embarquer.
Toutefois, la compagnie annonce dès à présent la réception au mois de mars de trois Boeing 737-800 de dernière génération.
Le Bureau d'enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l'Aviation civile française rappelle qu’il ne peut ouvrir une enquête car l'incident ne s’est déroulé ni sur le territoire français ni à bord d’une compagnie française. La direction de l'aviation civile égyptienne s’est pour sa part contentée de démentir tout incident (sic) et réaffirme que leurs vols intérieurs respectent les normes de sécurité internationales.
Radios et télés ont relayé l’information toute la journée du vendredi, y compris dans leurs JT de 20 heures. Les témoignages des passagers évoquent la climatisation en panne et la température chutant brutalement dans la cabine, une quinzaine de minutes après le décollage.
"Des paillettes tombent comme de la neige"
Une passagère parle de givre : « A l’avant de l’avion, des paillettes tombent comme de la neige. Les oreilles bourdonnent. Nos masques à oxygène finissent par tomber mais ils ne fonctionnent pas ! », explique une passagère sur TF1.
« Nous nous sommes tous retrouvés avec de vieux tubes jaunis sur le visage. Mais nous avions beau tirer dessus pour libérer l'air, il n'y a en avait pas», confirme une autre passagère livrant son témoignage sur le site de Libération.
Le Boeing 737-200, un appareil vieux de près de trente ans, fait finalement demi-tour et se pose au Caire. La compagnie évoque un problème de dépressurisation lié à une surchauffe des moteurs.
Le courtier Air Masters
Pourquoi les TO volent-ils chaque semaine entre le Caire et Louxor avec AMC ? La compagnie est choisie par un intermédiaire égyptien, en l’occurrence le courtier et consolidateur Air Masters, devenu incontournable sur la destination, expliquent différents médias.
Et Serge Lamberti, directeur général de Thomas Cook France, de rappeler sur TF1 que les voyagistes n’ont pas le choix de la compagnie sur les trajets intérieurs, sachant que seul un transporteur battant pavillon égyptien est autorisé à assurer une telle desserte : « Il nous faut travailler sur le renouvellement de la flotte, poursuit-il, et faire pression sur les autorités égyptiennes afin de trouver une alternative permettant de rassurer le client français et européen».
AMC, qui figure sur la liste noire des compagnies à risque dressée par le Figaro, avait rencontré de nombreux problèmes techniques sur un MD 82 au retour d'Hurgada mi-juillet dernier, les passagers avaient refusé d'embarquer.
Toutefois, la compagnie annonce dès à présent la réception au mois de mars de trois Boeing 737-800 de dernière génération.
Le Bureau d'enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l'Aviation civile française rappelle qu’il ne peut ouvrir une enquête car l'incident ne s’est déroulé ni sur le territoire français ni à bord d’une compagnie française. La direction de l'aviation civile égyptienne s’est pour sa part contentée de démentir tout incident (sic) et réaffirme que leurs vols intérieurs respectent les normes de sécurité internationales.