
Emirates France révise sa politique commerciale. A partir du 1er novembre prochain, tous les tarifs aériens au départ de France incluront la surtaxe carburant (soit au niveau actuel du prix du kérosène une hausse de 164€ l’aller-retour, toutes destinations confondues).
«Vous attendez-vous à ce qu’un chauffeur de taxi ajoute une surtaxe carburant au prix de la course ? interpelle Jean-Luc Grillet, directeur général d’Emirates France et Bénélux. Le coût du carburant fait partie des coûts opérationnels d’une compagnie.
S’il s’agit d’une prise de risque de notre part, nous sommes toutefois convaincus que nos passagers et partenaires trouveront plus logique de l’incorporer dans le prix public». Jean-Luc Grillet est persuadé que le mouvement vers des prix TTC est aujourd’hui inéluctable.
Emirates, après un véritable travail de réflexion et d’enquête, a par ailleurs pris la décision d’en finir avec le modèle de commissionnement des agences. Alors que la plupart des compagnies avaient stoppé cette forme de rémunération en 2005, dans le sillage d’Air France, Emirates décidait de maintenir une commission de 7%.
La compagnie souhaitait manifester ainsi sa bonne volonté à l’égard des agences de voyages. Or, en alourdissant ses tarifs et en ne générant pas de ventes additionnelles, cette décision aura finalement pénalisé Emirates, regrette Jean-Luc Grillet.
«Vous attendez-vous à ce qu’un chauffeur de taxi ajoute une surtaxe carburant au prix de la course ? interpelle Jean-Luc Grillet, directeur général d’Emirates France et Bénélux. Le coût du carburant fait partie des coûts opérationnels d’une compagnie.
S’il s’agit d’une prise de risque de notre part, nous sommes toutefois convaincus que nos passagers et partenaires trouveront plus logique de l’incorporer dans le prix public». Jean-Luc Grillet est persuadé que le mouvement vers des prix TTC est aujourd’hui inéluctable.
Emirates, après un véritable travail de réflexion et d’enquête, a par ailleurs pris la décision d’en finir avec le modèle de commissionnement des agences. Alors que la plupart des compagnies avaient stoppé cette forme de rémunération en 2005, dans le sillage d’Air France, Emirates décidait de maintenir une commission de 7%.
La compagnie souhaitait manifester ainsi sa bonne volonté à l’égard des agences de voyages. Or, en alourdissant ses tarifs et en ne générant pas de ventes additionnelles, cette décision aura finalement pénalisé Emirates, regrette Jean-Luc Grillet.
Forte hausse des ventes via les net-opérateurs
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«Nous avons alors découvert que les agents de voyages, mis à part le réseau Tourcom, acceptaient nos 7% et ajoutaient des frais, poursuit-il. Une récente enquête nous a montré qu’elles étaient désormais 99% dans ce cas. D’où notre décision de réduire la commission à 1% à partir du 1er novembre prochain».
Emirates France n’en affiche pas moins de bons résultats sur l'exercice 2006-2007 (bouclé fin mars) avec 178.000 passagers transportés, une hausse de 27,2% sur l’exercice précédent, ceci pour une capacité en augmentation de 19% ; la compagnie opère aujourd’hui deux vols quotidiens au départ de Paris et trois vols hebdomadaires au départ de Nice.
Emirates France a généré 40% de ses revenus sur Dubaï, 11% sur l’Australie (4 escales), 4% sur la Thaïlande et 2,5% sur les Maldives. Le transporteur a par ailleurs souligné la forte croissance – de l’ordre de 40 à 50% par an - de ses ventes via les net-opérateurs ; ces derniers réalisent aujourd’hui 17% de ses ventes, les TO traditionnels moins de 7%. Rappelons que la compagnie ne donne plus de bloc-sièges aux voyagistes.
Emirates France n’en affiche pas moins de bons résultats sur l'exercice 2006-2007 (bouclé fin mars) avec 178.000 passagers transportés, une hausse de 27,2% sur l’exercice précédent, ceci pour une capacité en augmentation de 19% ; la compagnie opère aujourd’hui deux vols quotidiens au départ de Paris et trois vols hebdomadaires au départ de Nice.
Emirates France a généré 40% de ses revenus sur Dubaï, 11% sur l’Australie (4 escales), 4% sur la Thaïlande et 2,5% sur les Maldives. Le transporteur a par ailleurs souligné la forte croissance – de l’ordre de 40 à 50% par an - de ses ventes via les net-opérateurs ; ces derniers réalisent aujourd’hui 17% de ses ventes, les TO traditionnels moins de 7%. Rappelons que la compagnie ne donne plus de bloc-sièges aux voyagistes.
Emirates : bénéfice record en 2006-2007
Emirates a enregistré sa 19ème année bénéficiaire consécutive sur son exercice 2006-2007 clos fin mars, soit un résultat net record à 942 millions de dollars US, en hausse de 23,5% sur l’exercice précédent.