Le comité exécutif du SETO a rencontré Amel Karboul Ministre, Wahida Djait, directeur général et Leila Tekaia, représentante de l’ONTT en France lors de son séminaire annuel en Tunisie - Photo M.S.
Mardi 4 juin 2014, le Comité Exécutif du SETO, quasi au complet, était en Tunisie à l’occasion de son séminaire annuel. Une grande première.
La fine fleur du tour operating français a donc rencontré les partenaires réceptifs et les dames du tourisme tunisien, Amel Karboul Ministre, Wahida Djait, directeur général et Leila Tekaia, représentante de l’ONTT en France.
Le moins que l’on puisse dire est que le courant est passé entre ces Dames bien déterminées à remplir des objectifs à la fois ambitieux et réalistes et les pros français qui se désengageaient en raison de l’instabilité politique et le contexte considéré insécuritaire du pays.
L’évolution de la situation en Tunisie, la signature de la Constitution et l’arrivée fin janvier 2014 d’un gouvernement apolitique a rassuré le marché et les opérateurs français.
Pour autant, le trafic 2014 ne connaît à ce jour aucune embellie. Sur le marché français les jeux sont faits. On peut considérer que l’on assiste à cette fameuse « exception française ». Ailleurs il en est bien autrement.
La fine fleur du tour operating français a donc rencontré les partenaires réceptifs et les dames du tourisme tunisien, Amel Karboul Ministre, Wahida Djait, directeur général et Leila Tekaia, représentante de l’ONTT en France.
Le moins que l’on puisse dire est que le courant est passé entre ces Dames bien déterminées à remplir des objectifs à la fois ambitieux et réalistes et les pros français qui se désengageaient en raison de l’instabilité politique et le contexte considéré insécuritaire du pays.
L’évolution de la situation en Tunisie, la signature de la Constitution et l’arrivée fin janvier 2014 d’un gouvernement apolitique a rassuré le marché et les opérateurs français.
Pour autant, le trafic 2014 ne connaît à ce jour aucune embellie. Sur le marché français les jeux sont faits. On peut considérer que l’on assiste à cette fameuse « exception française ». Ailleurs il en est bien autrement.
baisse de 8 % des visiteurs sur les 5 premiers mois
En 2014, tous marchés confondus la Tunisie devrait atteindre les 7 millions de visiteurs étrangers, c’est-à-dire les chiffres records de 2010.
A l’issue des 5 premiers mois de l’année, alors que l’été, période de très haute saison commence à peine et que l’effet VDM (ventes de dernière minute) n’a pas encore joué, le pays enregistre une petite baisse de - 8 % par rapport à 2010.
Et la France, de tradition premier marché émetteur, destination n°1 des voyagistes et distributeurs français, clé de voûte durant plusieurs décennies de leur activité, reste en retrait de 48 % par rapport à son 1,4 million de touristes enregistrés lors de cette fameuse année de tous les records.
Les uns et les autres ont donc décidé de tout remettre à plat et de retravailler ensemble horizon 2015-2016. Pour que la Tunisie reprenne la place qu’elle mérite sur le marché français et pour qu’elle devienne identifiable dans le tourisme méditerranéen.
C’est bien là que la bât blesse : l’image, l’attractivité, les services, le respect de l’environnement, sont autant de dossiers que la nouvelle équipe dirigeante reprend en main.
La ministre a fait valoir sa stratégie « 3+1 » qui s'articule autour de 4 axes majeurs :
- l'amélioration des services et de la formation dans le secteur touristique,
- le rayonnement de l'image de la Tunisie dans le monde (grâce notamment au tourisme événementiel,
- la diversification de l'offre touristique tunisienne en augmentant les capacités du tourisme médical, en développant les tourismes vert et patrimonial et en sortant des sentiers battus du tourisme balnéaire qui ne permet plus à lui seul de concurrencer les destinations prisées de Méditerranée,
- et enfin, en régionalisant le produit touristique tunisien et en mettant l’accent sur le tourisme intérieur.
La Tunisie diversifie d’ores et déjà son offre. Elle démontre qu’elle est capable d’offrir des prestations haut de gamme avec du service de qualité à l’exemple de la Villa Bleue de Sidi Bou Said ou du Dar la Marsa, deux nouvelles petites unités de charme ouvertes en 2014.
Mais ce tourisme de niche tant désiré ne pourra voir le jour qu’avec les liaisons aériennes et le développement marché procuré par le tourisme de masse. L’un n’ira pas sans l’autre.
A l’issue des 5 premiers mois de l’année, alors que l’été, période de très haute saison commence à peine et que l’effet VDM (ventes de dernière minute) n’a pas encore joué, le pays enregistre une petite baisse de - 8 % par rapport à 2010.
Et la France, de tradition premier marché émetteur, destination n°1 des voyagistes et distributeurs français, clé de voûte durant plusieurs décennies de leur activité, reste en retrait de 48 % par rapport à son 1,4 million de touristes enregistrés lors de cette fameuse année de tous les records.
Les uns et les autres ont donc décidé de tout remettre à plat et de retravailler ensemble horizon 2015-2016. Pour que la Tunisie reprenne la place qu’elle mérite sur le marché français et pour qu’elle devienne identifiable dans le tourisme méditerranéen.
C’est bien là que la bât blesse : l’image, l’attractivité, les services, le respect de l’environnement, sont autant de dossiers que la nouvelle équipe dirigeante reprend en main.
La ministre a fait valoir sa stratégie « 3+1 » qui s'articule autour de 4 axes majeurs :
- l'amélioration des services et de la formation dans le secteur touristique,
- le rayonnement de l'image de la Tunisie dans le monde (grâce notamment au tourisme événementiel,
- la diversification de l'offre touristique tunisienne en augmentant les capacités du tourisme médical, en développant les tourismes vert et patrimonial et en sortant des sentiers battus du tourisme balnéaire qui ne permet plus à lui seul de concurrencer les destinations prisées de Méditerranée,
- et enfin, en régionalisant le produit touristique tunisien et en mettant l’accent sur le tourisme intérieur.
La Tunisie diversifie d’ores et déjà son offre. Elle démontre qu’elle est capable d’offrir des prestations haut de gamme avec du service de qualité à l’exemple de la Villa Bleue de Sidi Bou Said ou du Dar la Marsa, deux nouvelles petites unités de charme ouvertes en 2014.
Mais ce tourisme de niche tant désiré ne pourra voir le jour qu’avec les liaisons aériennes et le développement marché procuré par le tourisme de masse. L’un n’ira pas sans l’autre.