Didier Arino est le Directeur Général du Cabinet Protourisme - Photo DR
En 2013, le tourisme français aura grand besoin de visiteurs étrangers, car les Français risquent de manquer à l’appel.
Si l’on en croit la dernière étude du Cabinet Protourisme, nos compatriotes seraient 48 % seulement à envisager de partir en vacances (4 nuit et plus).
C’est le plus mauvais chiffres depuis 5 ans et c’est 7 points de moins qu’en 2012, où 53 % des Français avaient finalement pris des vacances.
Cela représente tout de même 3 millions de personnes !
Autant dire que les prestataires de toutes sortes, les agences et les TO peuvent s’attendre à une année difficile.
Si l’on en croit la dernière étude du Cabinet Protourisme, nos compatriotes seraient 48 % seulement à envisager de partir en vacances (4 nuit et plus).
C’est le plus mauvais chiffres depuis 5 ans et c’est 7 points de moins qu’en 2012, où 53 % des Français avaient finalement pris des vacances.
Cela représente tout de même 3 millions de personnes !
Autant dire que les prestataires de toutes sortes, les agences et les TO peuvent s’attendre à une année difficile.
Budget annuelle en baisse
Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, il faut également prévoir une baisse du budget annuel des vacances et des courts séjours (1 à 3 nuits), de 2 300 à 2 000 €, soit 13 % de moins qu’en 2012.
Rien que pour les vacances d’été, le foyer français dépensera 60 € de moins, avec 1 230 € en 2013 en face des 1 290 € de l’été 2012.
S’il faut en rajouter encore une couche, la durée de séjour globale devrait également perdre une journée, en passant de 12,5 jours l’an dernier à 11,5 jours pour 2013.
Et, comme pour narguer les professionnels, le Français songe à compléter ses vacances en allant passer 2 jours supplémentaires chez des parents, des amis ou dans une quelconque formule gratuite ou non marchande.
Si le prix et la destination sont aujourd’hui clairement les deux critères principaux de choix, avec la météo pour 35 % des Français, 16 % d’entre eux comptent acheter leur vacances au moins 6 mois à l’avance, soit 4 points de plus qu’en 2012.
Histoire de tempérer ce bon point et d’obliger les professionnels à garder du stock, 25 % de nos concitoyens entendent toutefois profiter encore des promotions éventuelles en réservant moins de 15 jours avant leur départ.
Rien que pour les vacances d’été, le foyer français dépensera 60 € de moins, avec 1 230 € en 2013 en face des 1 290 € de l’été 2012.
S’il faut en rajouter encore une couche, la durée de séjour globale devrait également perdre une journée, en passant de 12,5 jours l’an dernier à 11,5 jours pour 2013.
Et, comme pour narguer les professionnels, le Français songe à compléter ses vacances en allant passer 2 jours supplémentaires chez des parents, des amis ou dans une quelconque formule gratuite ou non marchande.
Si le prix et la destination sont aujourd’hui clairement les deux critères principaux de choix, avec la météo pour 35 % des Français, 16 % d’entre eux comptent acheter leur vacances au moins 6 mois à l’avance, soit 4 points de plus qu’en 2012.
Histoire de tempérer ce bon point et d’obliger les professionnels à garder du stock, 25 % de nos concitoyens entendent toutefois profiter encore des promotions éventuelles en réservant moins de 15 jours avant leur départ.
53 % des Français devraient acheter leur séjour sur internet
Quant au canal de vente, l’étude de Protourisme enfonce le clou et prévoit un touriste majoritairement internaute.
En 2013, 53 % des Français devraient effectivement acheter leur séjour via le Web ; en sachant de plus en plus ce qu’ils veulent visiblement, puisqu’ils ne consultent plus que 5,5 sites, contre 6 un an auparavant et 7 sites 3 ans plus tôt.
60 % des gens qui vont partir en hébergement marchand vont l’acheter leur séjour sur internet. Parmi eux, 70 % vont acheter de l’hébergement, 33 % du transport, et seulement 24 % un package tout compris.
Bref, la crise commence à faire des dégâts sensibles, avec les conséquences sérieuses pour les professionnels.
"La baisse du budget vacances de Français va pousser les acteurs du tourisme à faire des promotions, à moins de développer une offre à très bon rapport qualité/prix, conclut Didier Arino, le directeur général de Protourisme. Mais le plus important, c’est que la part de rêve sera aussi déterminante que le prix pour déclencher l’achat du client."
Cela étant, comme le rappelle Didier Arino, l’année s’annonce sans doute difficile, mais prévoir n’est pas deviner : c’est juste une question d’organisation.
Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’un bilan s’avère meilleur que prévu.
En 2013, 53 % des Français devraient effectivement acheter leur séjour via le Web ; en sachant de plus en plus ce qu’ils veulent visiblement, puisqu’ils ne consultent plus que 5,5 sites, contre 6 un an auparavant et 7 sites 3 ans plus tôt.
60 % des gens qui vont partir en hébergement marchand vont l’acheter leur séjour sur internet. Parmi eux, 70 % vont acheter de l’hébergement, 33 % du transport, et seulement 24 % un package tout compris.
Bref, la crise commence à faire des dégâts sensibles, avec les conséquences sérieuses pour les professionnels.
"La baisse du budget vacances de Français va pousser les acteurs du tourisme à faire des promotions, à moins de développer une offre à très bon rapport qualité/prix, conclut Didier Arino, le directeur général de Protourisme. Mais le plus important, c’est que la part de rêve sera aussi déterminante que le prix pour déclencher l’achat du client."
Cela étant, comme le rappelle Didier Arino, l’année s’annonce sans doute difficile, mais prévoir n’est pas deviner : c’est juste une question d’organisation.
Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’un bilan s’avère meilleur que prévu.
