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Holidaybreak : payer pour la pollution


Comment prendre des vacances tout en soulageant sa conscience ? Un tour-opérateur britannique a trouvé la solution : faire payer les clients pour aider, quelque part dans le monde, à réduire la pollution.


Rédigé par Genny Smith le Lundi 19 Février 2007

Décidément, la réflexion avance très vite de l’autre côté de la Manche lorsqu’il s’agit de lutter contre les émissions de gaz carboniques produites par le transport aérien. La semaine dernière, le quotidien The Independent évoquait une étude réalisée par la British Air Transport Association qui faisait ressortir que 3 % des Anglais qui voyagent refusaient désormais de prendre l’avion pour éviter de contribuer à la pollution de l’atmosphère.

Aujourd’hui, dans les colonnes du même journal, c’est un tour-opérateur, le groupe Holidaybreak, qui dit envisager de rendre obligatoire avec l’achat d’un forfait, une contribution anti-pollution pour lutter contre les émission de CO2 des avions.

Le plus étonnant c’est que ce groupe est dirigé par d’anciens cadres de l’aérien et non des moindres puisqu’il s’agit de Bob Ayling, l’ancien patron de British Airways et de Carl Michel, ancien directeur commercial et stratégique de la même compagnie !

Holidaybreak a réalisé plus de 300 millions de livres de CA

Bob Ayling
Bob Ayling
Holidaybreak n’est donc pas un petit TO géré par de doux rêveurs. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 300 millions de livres (450 millions d'euros) l’année dernière. Il a pris pied en Allemagne en rachetant deux entreprises, Carpe Diem Sprachreisen et Travelworks et il laisse entendre que son expansion européenne est loin d‘être terminée.

Travelbreak qui multiplie les marques, divise ses activités en trois départements distincts : le court séjour, le camping et l’aventure. Cette dernière activité est déjà engagée à répondre aux préoccupations écologiques de ses clients.

Elle leur propose en effet, sur la base du volontariat, de verser à une association caritative écologique la somme de 40 livres (60 euros) au moment de l’achat d’un voyage. Cet argent est ensuite utilisé dans certaines régions du monde comme l’Inde, par exemple, pour équiper les populations de modes de chauffage peu polluants. Holidaybreak souhaite voir les autres tour-opérateurs britanniques suivre son exemple. L’heure est à la réflexion.

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