En septembre 2007, l’IATA prévoyait des bénéfices de 7,8 milliards de dollars pour l’année 2008. Les premiers effets de la crise des crédits les avaient déjà fait baisser à 5,0 milliards en décembre 2007, souligne un communiqué de l'Association.
« Nous prévoyons toujours des résultats positifs de 4,5 milliards de dollars, mais l’année s'annonce très dure », a déclaré Giovanni Bisignani, Président Directeur Général de l’IATA.
L’envolée du prix du pétrole entre 2004 et 2008 a été compensée par les gains de productivité et la reprise de la confiance des consommateurs. « L’impact croissant de la crise des crédits aux Etats-Unis a brusquement stoppé la forte confiance des consommateurs.
Le prix du pétrole continue d’augmenter. Le trafic ralentit et, après avoir amélioré la productivité du travail de 64% et réduit les coûts unitaires hors carburant de 18% depuis 2001, les gains d’efficacité sont beaucoup plus difficiles à réaliser ».
Au prix moyen annuel de 86 dollars le baril de Brent, le carburant représente 32% des coûts opérationnels et une facture totale de 156 milliards de dollars.
Toutes les zones géographiques devraient être bénéficiaires en 2008, à l’exception de l’Afrique. Par rapport à 2007, les régions qui bénéficient de marchés à forte densité de matières premières et de liens solides avec les économies en pleine croissance telles la Chine, l’Inde et l’Amérique Latine s’en sortent en général mieux.
Au contraire, les Etats-Unis et l’Europe vont connaître une nette baisse de la rentabilité.
« Nous prévoyons toujours des résultats positifs de 4,5 milliards de dollars, mais l’année s'annonce très dure », a déclaré Giovanni Bisignani, Président Directeur Général de l’IATA.
L’envolée du prix du pétrole entre 2004 et 2008 a été compensée par les gains de productivité et la reprise de la confiance des consommateurs. « L’impact croissant de la crise des crédits aux Etats-Unis a brusquement stoppé la forte confiance des consommateurs.
Le prix du pétrole continue d’augmenter. Le trafic ralentit et, après avoir amélioré la productivité du travail de 64% et réduit les coûts unitaires hors carburant de 18% depuis 2001, les gains d’efficacité sont beaucoup plus difficiles à réaliser ».
Au prix moyen annuel de 86 dollars le baril de Brent, le carburant représente 32% des coûts opérationnels et une facture totale de 156 milliards de dollars.
Toutes les zones géographiques devraient être bénéficiaires en 2008, à l’exception de l’Afrique. Par rapport à 2007, les régions qui bénéficient de marchés à forte densité de matières premières et de liens solides avec les économies en pleine croissance telles la Chine, l’Inde et l’Amérique Latine s’en sortent en général mieux.
Au contraire, les Etats-Unis et l’Europe vont connaître une nette baisse de la rentabilité.
Le yo-yo de la rentabilité aérienne
• Amérique du Nord : 1,8 milliard de dollars (en baisse par rapport aux 2,8 milliards de dollars de 2007)
• Europe : 1,8 milliard de dollars (en baisse par rapport aux 2,1 milliards de dollars de 2007)
• Asie Pacifique : 900 millions de dollars (stable par rapport à 2007)
• Moyen Orient : 200 millions de dollars (en baisse par rapport aux 300 millions dollars de 2007)
• Amérique Latine : à l’équilibre (par rapport aux 100 millions de dollars de pertes de 2007)
• Afrique : pertes de 300 millions de dollars (en amélioration par rapport aux 400 millions de dollars de pertes de 2007)
• Europe : 1,8 milliard de dollars (en baisse par rapport aux 2,1 milliards de dollars de 2007)
• Asie Pacifique : 900 millions de dollars (stable par rapport à 2007)
• Moyen Orient : 200 millions de dollars (en baisse par rapport aux 300 millions dollars de 2007)
• Amérique Latine : à l’équilibre (par rapport aux 100 millions de dollars de pertes de 2007)
• Afrique : pertes de 300 millions de dollars (en amélioration par rapport aux 400 millions de dollars de pertes de 2007)