Après l'annonce de la cession de 49,99 % des parts détenues par l'Etat français dans l'aéroport de Toulouse Blagnac à un consortium sino-canadien, la CFE-CGC diffuse un communiqué dans lequel elle explique s'inquiéter de la stratégie réellement suivie par l’État actionnaire.
"Cette inquiétude s'ajoute aux questions posées par l'entrée de plein pied d'un consortium sino-canadien dans les murs même de l'aéronautique européenne", explique le texte du syndicat.
Il considère que c'est le pacte d'actionnaires qui liera l’État et le consortium en question qui "déterminera si celui-ci prend ou non le contrôle de l'aéroport de Toulouse". Et si tel est le cas, "la France aura bien livré une infrastructure à l'encan, ce à quoi la CFE-CGC s'oppose."
Pour l'organisation, sans réelle concurrence du TGV, la plateforme de Blagnac représente une priorité pour l'attractivité de la France et sa compétitivité. "Il doit donc rester sous contrôle public", affirme-t-elle.
Le communiqué se poursuit par le rappel que la CFE-CGC soutient le projet de favoriser les investissements étrangers en France au nom de la croissance et de l'emploi "à condition qu'il s'agisse de véritables investissements productifs, créateurs de valeur pour la collectivité et de réels emplois, durables et qualifiés."
Elle se demande par ailleurs si la cession d'une infrastructure aéroportuaire d'importance entre en cohérence avec l'annonce, quelques jours auparavant, par le Premier ministre de son intention de doter la France d'une véritable stratégie environnementale en matière de transports.
"Pour toutes ces raisons, la CFE-CGC demande au gouvernement de sortir des postures convenues et de clarifier sa stratégie de cession de participations, en la rendant plus transparente aux yeux des citoyens et en prenant mieux en compte les nombreux enjeux portés par les infrastructures... au lieu de les livrer à l'encan !", conclut le communiqué.
"Cette inquiétude s'ajoute aux questions posées par l'entrée de plein pied d'un consortium sino-canadien dans les murs même de l'aéronautique européenne", explique le texte du syndicat.
Il considère que c'est le pacte d'actionnaires qui liera l’État et le consortium en question qui "déterminera si celui-ci prend ou non le contrôle de l'aéroport de Toulouse". Et si tel est le cas, "la France aura bien livré une infrastructure à l'encan, ce à quoi la CFE-CGC s'oppose."
Pour l'organisation, sans réelle concurrence du TGV, la plateforme de Blagnac représente une priorité pour l'attractivité de la France et sa compétitivité. "Il doit donc rester sous contrôle public", affirme-t-elle.
Le communiqué se poursuit par le rappel que la CFE-CGC soutient le projet de favoriser les investissements étrangers en France au nom de la croissance et de l'emploi "à condition qu'il s'agisse de véritables investissements productifs, créateurs de valeur pour la collectivité et de réels emplois, durables et qualifiés."
Elle se demande par ailleurs si la cession d'une infrastructure aéroportuaire d'importance entre en cohérence avec l'annonce, quelques jours auparavant, par le Premier ministre de son intention de doter la France d'une véritable stratégie environnementale en matière de transports.
"Pour toutes ces raisons, la CFE-CGC demande au gouvernement de sortir des postures convenues et de clarifier sa stratégie de cession de participations, en la rendant plus transparente aux yeux des citoyens et en prenant mieux en compte les nombreux enjeux portés par les infrastructures... au lieu de les livrer à l'encan !", conclut le communiqué.
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