D’emblée, dans son allocution de bienvenue, Adriana Minchella, présidente de ce réseau d’indépendants, donnait le ton : « En tenant notre convention cette année à Paris, nous avons voulu montrer que les agences de voyages peuvent aussi soutenir les destinations touristiques qui souffrent.
Paris mérite notre soutien !
Et les agences de voyages, dont certains prédisaient la disparition depuis de nombreuses années, sont toujours là, particulièrement ces indépendants qui ont su aller vers la performance.
Mais nous ne devons pas rester dans nos agences, il est indispensable d’aller de plus en plus vers le client ! ».
Le ton était donné, soutenu par les interventions brillantes de Rudy Daniello, patron des « produits » Amadeus et Pascal Pik, paléoanthropologue de renom, qui nous ont donné un aperçu brillant de l’avenir… Sans retour vers le passé !
Plus prosaïquement, cette convention se veut aussi, une nouvelle fois et de la part de ces Cediviens farouchement indépendants, un nouvel appel à une bonne « entente » entre distributeurs et fournisseurs.
« Nous vendons du produit plus que des marques, a confié la présidente du Cediv, mais nous aimerions avoir davantage d’informations de la part des TO ».
Paris mérite notre soutien !
Et les agences de voyages, dont certains prédisaient la disparition depuis de nombreuses années, sont toujours là, particulièrement ces indépendants qui ont su aller vers la performance.
Mais nous ne devons pas rester dans nos agences, il est indispensable d’aller de plus en plus vers le client ! ».
Le ton était donné, soutenu par les interventions brillantes de Rudy Daniello, patron des « produits » Amadeus et Pascal Pik, paléoanthropologue de renom, qui nous ont donné un aperçu brillant de l’avenir… Sans retour vers le passé !
Plus prosaïquement, cette convention se veut aussi, une nouvelle fois et de la part de ces Cediviens farouchement indépendants, un nouvel appel à une bonne « entente » entre distributeurs et fournisseurs.
« Nous vendons du produit plus que des marques, a confié la présidente du Cediv, mais nous aimerions avoir davantage d’informations de la part des TO ».
Fini le GIE, place à la coopérative...
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Certes, le Cediv est « membre » de Selectour, mais, ainsi que l’affirme Adriana Minchella, « rien n’a changé ».
Peut-être, mais le Cediv a déjà basculé dans un modèle de coopérative, opérationnel en janvier 2017.
« Nous avons actuellement 220 adhérents, mais en restant un GIE, il devenait difficile de continuer ainsi.
Un GIE doit, en cas de défaillance d’un de ses adhérents, prendre en charge sa défaillance financière. Une coopérative n’y est pas contrainte et, du coup, nous espérons accueillir de nouveaux membres ».
Objectif avoué de 250 adhérents à très court terme.
Globalement, pour ces indépendants, on ne s’en sort plutôt pas mal, d’autant que la partie « billetterie » accuse une hausse non négligeable, de l’ordre de 12%.
Au niveau du réseau, la priorité est toujours donnée à la mise en place de nouveaux outils technologiques, même si « la technologie est indispensable.
Mais il faut y associer une dose forte de relations humaines » reconnait Adriana Minchella.
Néanmoins, le réseau, parce qu’il ne faut rien se cacher, va ouvrir ses agences au système Orchestra, histoire de « faire » un peu de BtoC à compter du 1er trimestre 2017.
Pour l’instant, une quarantaine d’agences jouent les cobayes, histoire de peaufiner la démarche...
Peut-être, mais le Cediv a déjà basculé dans un modèle de coopérative, opérationnel en janvier 2017.
« Nous avons actuellement 220 adhérents, mais en restant un GIE, il devenait difficile de continuer ainsi.
Un GIE doit, en cas de défaillance d’un de ses adhérents, prendre en charge sa défaillance financière. Une coopérative n’y est pas contrainte et, du coup, nous espérons accueillir de nouveaux membres ».
Objectif avoué de 250 adhérents à très court terme.
Globalement, pour ces indépendants, on ne s’en sort plutôt pas mal, d’autant que la partie « billetterie » accuse une hausse non négligeable, de l’ordre de 12%.
Au niveau du réseau, la priorité est toujours donnée à la mise en place de nouveaux outils technologiques, même si « la technologie est indispensable.
Mais il faut y associer une dose forte de relations humaines » reconnait Adriana Minchella.
Néanmoins, le réseau, parce qu’il ne faut rien se cacher, va ouvrir ses agences au système Orchestra, histoire de « faire » un peu de BtoC à compter du 1er trimestre 2017.
Pour l’instant, une quarantaine d’agences jouent les cobayes, histoire de peaufiner la démarche...
Les promos TUI ? Une erreur stratégique...
Rien ne serait complet sans une ouverture vers les tour-opérateurs fournisseurs.
Fram est bien évidemment au cœur des préoccupations de ce réseau, qui, incontestablement, manifeste encore certaines craintes.
« Nous n’avons surtout pas interdit la vente, tempère Adriana Minchella, mais il est vrai que nous avons encore quelques craintes et que la saison a été incertaine.
Et c’est vrai, la chute d’Air Méditerranée ne leur a pas facilité les choses et nous sommes prêts à aider ! »
La présidente du Cediv reste prudente sur les relations, indispensables, avec les gros TO, même si elle ne cache pas que « vendre Jet tours, qui permet à nos clients de dissocier les départs aériens des principales villes de province avec les hébergements » est nettement plus facile.
Quant à TUI et ses « ventes promotionnelles BtoC », la chef du Cediv n’a qu’un mot : « c’est une erreur stratégique », atténuant toutefois ses propos en rajoutant : « je suis persuadée que Pascal de Izaguirre (président de TUI France, ndlr) n’était pas au courant ! »
Diable…
Fram est bien évidemment au cœur des préoccupations de ce réseau, qui, incontestablement, manifeste encore certaines craintes.
« Nous n’avons surtout pas interdit la vente, tempère Adriana Minchella, mais il est vrai que nous avons encore quelques craintes et que la saison a été incertaine.
Et c’est vrai, la chute d’Air Méditerranée ne leur a pas facilité les choses et nous sommes prêts à aider ! »
La présidente du Cediv reste prudente sur les relations, indispensables, avec les gros TO, même si elle ne cache pas que « vendre Jet tours, qui permet à nos clients de dissocier les départs aériens des principales villes de province avec les hébergements » est nettement plus facile.
Quant à TUI et ses « ventes promotionnelles BtoC », la chef du Cediv n’a qu’un mot : « c’est une erreur stratégique », atténuant toutefois ses propos en rajoutant : « je suis persuadée que Pascal de Izaguirre (président de TUI France, ndlr) n’était pas au courant ! »
Diable…