D’après les estimations, au cours des sept premiers mois de 2005, il a été enregistré dans le monde entier 460 millions d’arrivées de touristes internationaux, ce qui représente une augmentation de quelque 25 millions, soit une croissance de 5,9 %, par comparaison à la même période en 2004.
C’est ce qui ressort des données préliminaires rassemblées pour le dernier numéro du Baromètre OMT du tourisme mondial, présenté lundi, premier jour de la Conférence internationale de l’OMT sur le compte satellite du tourisme dans la région de l’Iguazú.
Cette progression sur un an correspond tout à fait aux prévisions initiales de l’OMT pour l’ensemble de 2005. D’après les prévisions mises à jour dans ce numéro du Baromètre, l’année devrait s’achever avec, pour ses douze mois, une augmentation de 5 à 6 %.
Meilleurs résultats pour le tourisme de loisir que pour celui d’affaires
La situation peut être jugée exceptionnelle car le tourisme international non seulement est en passe de consolider l’année record que fut 2004 (+ 10,7 %) mais il va aussi dépasser la croissance moyenne de 4 % prévue à long terme.
Les tendances du tourisme mondial confirment le ralentissement de la croissance. L’augmentation de 9 % du premier trimestre a été réduite de moitié au deuxième (+ 4 %), en partie en raison du fait que, cette année, les vacances de Pâques sont tombées tôt, en mars. Par rapport aux mêmes mois en 2004, la croissance est estimée à 15 % en mars, 0 % en avril, 7 % en mai, 6 % en juin et 5 % en juillet.
Il fallait s’attendre à ce ralentissement, le tourisme ayant tendance à connaître une croissance plus rapide pendant l’intersaison qu’en haute saison. La cause en est qu’en période de demande maximum, les capacités disponibles de transport et d’hébergement peuvent être une contrainte.
En outre, ce ralentissement est un signe que le tourisme mondial entre dans une phase de croissance plus soutenue.Les résultats sont encore une fois meilleurs pour le tourisme de loisir que pour le tourisme d’affaires.
Le tourisme de loisir est stimulé par la multiplication des billets bon marché pour les voyages à courte distance et par la continuation de l’émergence de la demande accumulée pour les destinations lointaines.
Il existe néanmoins quelques signes de reprise de la demande de tourisme d’affaires, qui comprend le sous-secteur du tourisme de congrès, d’expositions et de voyages de stimulation. Jusqu’à présent cette année, le tourisme de croisière enregistre lui aussi une croissance supérieure à la moyenne.
Faible répercussion des menaces extérieures
Nombreux ont été les événements et les faits nouveaux qui ont concouru à risquer de saper la confiance des touristes. Bien que certains pays soient encore en cours de redressement après le séisme sous-marin et le tsunami dévastateurs de l’océan Indien, cette catastrophe n’a pas eu d’influence sensible sur les tendances du tourisme mondial ou régional, ce que l’OMT avait prévu au début de l’année.
Il en va de même pour ce qui est des récents attentats à la bombe à Londres, en Turquie (Kusadasi, Istanbul et Ankara) et en Égypte (Le Caire et Charm el-Cheikh), auxquels se sont ajoutés des accidents d’avion et des catastrophes naturelles sous forme d’inondations, de sécheresse, d’ouragans et de tremblements de terre
.Le secteur touristique prouve de nouveau son élasticité face aux chocs. S’agissant du comportement des consommateurs, il est assez évident que les menaces extérieures n’ont pas découragé les voyageurs. Au niveau mondial, les événements en question ont eu des effets négligeables.
Il se peut qu’ils aient entraîné des déplacements temporaires des flux touristiques mais les gens n’ont pas cessé de voyager. À l’échelon local, les conséquences sont parfois graves dans les régions touchées mais, dans la plupart des cas, on constate avec étonnement qu’elles sont de courte durée.
Il est trop tôt pour évaluer les répercussions probables des ouragans Katrina et Rita, qui ne se sont produits que le mois dernier. Il faudra certainement du temps pour que la Nouvelle-Orléans, un des hauts lieux du tourisme de loisir et du tourisme de congrès aux États-Unis, réapparaisse sur la carte des destinations.
Quant au sous-secteur des croisières, il voit sa capacité provisoirement réduite puisque le gouvernement américain a décidé d’affréter plusieurs bateaux pour héberger le personnel des services d’urgence.
Comme on pouvait s’y attendre, l’incertitude quant aux prix du pétrole et, par conséquent, des billets d’avion et du carburant en général marque aussi la période considérée. Néanmoins, ces tout derniers mois, les compagnies aériennes et autres entreprises se sont retenues de faire supporter au consommateur la totalité des hausses du prix de l’énergie parce qu’elles se trouvent dans un environnement très concurrentiel.
Certains membres du groupe d’experts en tourisme de l’OMT, exprimant les mêmes préoccupations que le Fonds monétaire international (FMI), redoutent que la hausse des prix du pétrole ne risque aussi de ralentir la croissance économique et qu’elle n’entraîne à terme, aux yeux des gens, une baisse du revenu disponible.
l’Afrique et l’Asie-Pacifique : régions aux meilleurs résultats
Malgré les fluctuations normales d’un mois sur l’autre, la plupart des régions et sous-régions du monde ont bénéficié, pendant les sept premiers mois de 2005, de la croissance soutenue de la demande touristique.
Les informations disponibles indiquent que, cette année, l’Afrique et l’Asie-Pacifique sont jusqu’à présent les régions aux meilleurs résultats (+ 9 % dans chaque cas). La région Amériques jouit encore une fois d’une bonne année avec une croissance atteignant en moyenne 7 % jusqu’à la fin juillet.
En Europe, pour la même période, la croissance est estimée à 5 % et au Moyen-Orient, à 3 %.L’Amérique centrale (+ 15 %) est de loin la première sous-région sous l’angle de la croissance. Elle dépasse l’Asie du Nord-Est (+ 12 %) et l’Amérique du Sud (+ 10 %).
Source Organisation mondiale du tourisme
C’est ce qui ressort des données préliminaires rassemblées pour le dernier numéro du Baromètre OMT du tourisme mondial, présenté lundi, premier jour de la Conférence internationale de l’OMT sur le compte satellite du tourisme dans la région de l’Iguazú.
Cette progression sur un an correspond tout à fait aux prévisions initiales de l’OMT pour l’ensemble de 2005. D’après les prévisions mises à jour dans ce numéro du Baromètre, l’année devrait s’achever avec, pour ses douze mois, une augmentation de 5 à 6 %.
Meilleurs résultats pour le tourisme de loisir que pour celui d’affaires
La situation peut être jugée exceptionnelle car le tourisme international non seulement est en passe de consolider l’année record que fut 2004 (+ 10,7 %) mais il va aussi dépasser la croissance moyenne de 4 % prévue à long terme.
Les tendances du tourisme mondial confirment le ralentissement de la croissance. L’augmentation de 9 % du premier trimestre a été réduite de moitié au deuxième (+ 4 %), en partie en raison du fait que, cette année, les vacances de Pâques sont tombées tôt, en mars. Par rapport aux mêmes mois en 2004, la croissance est estimée à 15 % en mars, 0 % en avril, 7 % en mai, 6 % en juin et 5 % en juillet.
Il fallait s’attendre à ce ralentissement, le tourisme ayant tendance à connaître une croissance plus rapide pendant l’intersaison qu’en haute saison. La cause en est qu’en période de demande maximum, les capacités disponibles de transport et d’hébergement peuvent être une contrainte.
En outre, ce ralentissement est un signe que le tourisme mondial entre dans une phase de croissance plus soutenue.Les résultats sont encore une fois meilleurs pour le tourisme de loisir que pour le tourisme d’affaires.
Le tourisme de loisir est stimulé par la multiplication des billets bon marché pour les voyages à courte distance et par la continuation de l’émergence de la demande accumulée pour les destinations lointaines.
Il existe néanmoins quelques signes de reprise de la demande de tourisme d’affaires, qui comprend le sous-secteur du tourisme de congrès, d’expositions et de voyages de stimulation. Jusqu’à présent cette année, le tourisme de croisière enregistre lui aussi une croissance supérieure à la moyenne.
Faible répercussion des menaces extérieures
Nombreux ont été les événements et les faits nouveaux qui ont concouru à risquer de saper la confiance des touristes. Bien que certains pays soient encore en cours de redressement après le séisme sous-marin et le tsunami dévastateurs de l’océan Indien, cette catastrophe n’a pas eu d’influence sensible sur les tendances du tourisme mondial ou régional, ce que l’OMT avait prévu au début de l’année.
Il en va de même pour ce qui est des récents attentats à la bombe à Londres, en Turquie (Kusadasi, Istanbul et Ankara) et en Égypte (Le Caire et Charm el-Cheikh), auxquels se sont ajoutés des accidents d’avion et des catastrophes naturelles sous forme d’inondations, de sécheresse, d’ouragans et de tremblements de terre
.Le secteur touristique prouve de nouveau son élasticité face aux chocs. S’agissant du comportement des consommateurs, il est assez évident que les menaces extérieures n’ont pas découragé les voyageurs. Au niveau mondial, les événements en question ont eu des effets négligeables.
Il se peut qu’ils aient entraîné des déplacements temporaires des flux touristiques mais les gens n’ont pas cessé de voyager. À l’échelon local, les conséquences sont parfois graves dans les régions touchées mais, dans la plupart des cas, on constate avec étonnement qu’elles sont de courte durée.
Il est trop tôt pour évaluer les répercussions probables des ouragans Katrina et Rita, qui ne se sont produits que le mois dernier. Il faudra certainement du temps pour que la Nouvelle-Orléans, un des hauts lieux du tourisme de loisir et du tourisme de congrès aux États-Unis, réapparaisse sur la carte des destinations.
Quant au sous-secteur des croisières, il voit sa capacité provisoirement réduite puisque le gouvernement américain a décidé d’affréter plusieurs bateaux pour héberger le personnel des services d’urgence.
Comme on pouvait s’y attendre, l’incertitude quant aux prix du pétrole et, par conséquent, des billets d’avion et du carburant en général marque aussi la période considérée. Néanmoins, ces tout derniers mois, les compagnies aériennes et autres entreprises se sont retenues de faire supporter au consommateur la totalité des hausses du prix de l’énergie parce qu’elles se trouvent dans un environnement très concurrentiel.
Certains membres du groupe d’experts en tourisme de l’OMT, exprimant les mêmes préoccupations que le Fonds monétaire international (FMI), redoutent que la hausse des prix du pétrole ne risque aussi de ralentir la croissance économique et qu’elle n’entraîne à terme, aux yeux des gens, une baisse du revenu disponible.
l’Afrique et l’Asie-Pacifique : régions aux meilleurs résultats
Malgré les fluctuations normales d’un mois sur l’autre, la plupart des régions et sous-régions du monde ont bénéficié, pendant les sept premiers mois de 2005, de la croissance soutenue de la demande touristique.
Les informations disponibles indiquent que, cette année, l’Afrique et l’Asie-Pacifique sont jusqu’à présent les régions aux meilleurs résultats (+ 9 % dans chaque cas). La région Amériques jouit encore une fois d’une bonne année avec une croissance atteignant en moyenne 7 % jusqu’à la fin juillet.
En Europe, pour la même période, la croissance est estimée à 5 % et au Moyen-Orient, à 3 %.L’Amérique centrale (+ 15 %) est de loin la première sous-région sous l’angle de la croissance. Elle dépasse l’Asie du Nord-Est (+ 12 %) et l’Amérique du Sud (+ 10 %).
Source Organisation mondiale du tourisme