Le Palais Bayram doté de 17 suites est la première unité hôtelière développée en Tunisie par "The Knowledge Hotels & Resorts Group".
Situé dans la partie historique la plus ancienne de la médina de Tunis, il ouvrira ses lourdes portes ouvragées d’ici un mois et sera opérationnel pour les fêtes de fin d’année.
Cette médina qui s’étend sur 270 hectares est inscrite depuis 1979 au patrimoine mondial de l’Unesco. On y compte plus de 600 monuments arabo-musulmans dont de nombreuses maisons patriciennes, une centaine de palais et 25 souks traditionnels couverts qui restent des lieux de commerce et de vie.
Certes le temps - 13 siècles d’histoire - a fait son œuvre.
Abandonnés, oubliés, les palais, médersas et fondouks d’hier auraient disparu à jamais sans le travail de passionnés, d’historiens, d’architectes, d’urbanistes et d’artisans spécialisés, sans l’ASM (Association de Sauvegarde de la Médina), sans la municipalité de Tunis et différents ministères.
Le Palais Bayram en est une belle illustration.
Situé dans la partie historique la plus ancienne de la médina de Tunis, il ouvrira ses lourdes portes ouvragées d’ici un mois et sera opérationnel pour les fêtes de fin d’année.
Cette médina qui s’étend sur 270 hectares est inscrite depuis 1979 au patrimoine mondial de l’Unesco. On y compte plus de 600 monuments arabo-musulmans dont de nombreuses maisons patriciennes, une centaine de palais et 25 souks traditionnels couverts qui restent des lieux de commerce et de vie.
Certes le temps - 13 siècles d’histoire - a fait son œuvre.
Abandonnés, oubliés, les palais, médersas et fondouks d’hier auraient disparu à jamais sans le travail de passionnés, d’historiens, d’architectes, d’urbanistes et d’artisans spécialisés, sans l’ASM (Association de Sauvegarde de la Médina), sans la municipalité de Tunis et différents ministères.
Le Palais Bayram en est une belle illustration.
2 ans de négociation et 7 ans de travaux
Abderraouf Tebourbi président fondateur du groupe "Knowledge Hotel Management" qui prend en gestion le Palais Bayram.
Sa renaissance est le fruit d’un coup de cœur du Tunisien : Fethi Bouzouila qui en a fait l’acquisition, auprès des derniers propriétaires. Un ancien ambassadeur de France, Jean-Pierre Guinhut lui a apporté son soutien.
L’achat fut conclu au terme d’une négociation marathon de près de deux ans avec les 19 héritiers.
Inauguré avant la révolution française, le 18 juin 1780, - la date est inscrite sur une poutre - il était l’un des derniers palais de la médina habités par leurs propriétaires d’origine. Illustres parmi leurs pairs les Bayram ne l’ont quitté qu’en 2005.
Les nouveaux propriétaires ont confié la gestion du Palais Bayram à Abderraouf Tebourbi, président & CEO de Knowledge Hotel Management.
La philosophie du projet impliquait de préserver les volumes et les décors muraux traditionnels tout en respectant les règles les plus exigeantes de l’hôtellerie de luxe.
Elle reposait aussi sur une charte écologique inscrite dans le développement d’un tourisme durable et responsable.
Le Palais Bayram a vocation à contribuer à la réhabilitation du cadre de vie des populations défavorisées du quartier.
Le coût de l’acquisition et des travaux n’a pas été communiqué.
L’achat fut conclu au terme d’une négociation marathon de près de deux ans avec les 19 héritiers.
Inauguré avant la révolution française, le 18 juin 1780, - la date est inscrite sur une poutre - il était l’un des derniers palais de la médina habités par leurs propriétaires d’origine. Illustres parmi leurs pairs les Bayram ne l’ont quitté qu’en 2005.
Les nouveaux propriétaires ont confié la gestion du Palais Bayram à Abderraouf Tebourbi, président & CEO de Knowledge Hotel Management.
La philosophie du projet impliquait de préserver les volumes et les décors muraux traditionnels tout en respectant les règles les plus exigeantes de l’hôtellerie de luxe.
Elle reposait aussi sur une charte écologique inscrite dans le développement d’un tourisme durable et responsable.
Le Palais Bayram a vocation à contribuer à la réhabilitation du cadre de vie des populations défavorisées du quartier.
Le coût de l’acquisition et des travaux n’a pas été communiqué.
L’art des boiseries peintes, des céramiques et du stuc dentelé
Des céramiques rares.
Lancée le 12 novembre 2007 après un an de préparation, la restauration a respecté un rigoureux cahier des charges.
Elle a fait appel à des maître d’œuvre et des artisans tunisiens qui gardent et cultivent la connaissance ancestrale des boiseries peintes, des céramiques et du stuc dentelé.
Ainsi, aucun carreau récent ou moderne n’a intégré cet ensemble architectural d’exception qui abrite, notamment, une collection de carreaux Iznik très rare dans le monde.
L’entrée principale est composée d’une « Driba », un grand vestibule voûté, et d’une « Skifa », couloir en chicane qui protégeait l’intimité de la maison.
La Skifa débouche sur le patio principal, cœur de la maison qui distribue aujourd’hui 4 chambres richement décorées. Le rez-de-chaussée comprenait également les anciens espaces de service : hammam, resserres, cuisines équipées de puits où l’on accède par 3 patios secondaires.
L’escalier principal conduit à ce qui était considéré comme les pièces nobles. Elles forment 4 suites dont 3 peuvent être réunies. Il donne aussi un accès direct aux terrasses.
D’autres suites, 17 au total, toutes originales, sont réparties à travers le palais
Elle a fait appel à des maître d’œuvre et des artisans tunisiens qui gardent et cultivent la connaissance ancestrale des boiseries peintes, des céramiques et du stuc dentelé.
Ainsi, aucun carreau récent ou moderne n’a intégré cet ensemble architectural d’exception qui abrite, notamment, une collection de carreaux Iznik très rare dans le monde.
L’entrée principale est composée d’une « Driba », un grand vestibule voûté, et d’une « Skifa », couloir en chicane qui protégeait l’intimité de la maison.
La Skifa débouche sur le patio principal, cœur de la maison qui distribue aujourd’hui 4 chambres richement décorées. Le rez-de-chaussée comprenait également les anciens espaces de service : hammam, resserres, cuisines équipées de puits où l’on accède par 3 patios secondaires.
L’escalier principal conduit à ce qui était considéré comme les pièces nobles. Elles forment 4 suites dont 3 peuvent être réunies. Il donne aussi un accès direct aux terrasses.
D’autres suites, 17 au total, toutes originales, sont réparties à travers le palais
L’offre hôtelière la plus chère de Tunisie
Composé uniquement de suites, de deux restaurants dont un gastronomique, d’une maison de thé, d’un hammam et d’un spa, le Palais Bayram s’apprête à renaître avec la vocation d’un petit hôtel de luxe riche d’histoire et de traditions.
"Il sera l’offre hôtelière la plus prestigieuse et la plus chère de Tunisie " a déclaré Abderraouf Tebourbi lors de la pré-inauguration qui a eu lieu jour pour jour 7 ans après le lancement des travaux.
Il positionne "Knowledge Hotels Group" comme une marque de prestige qui s’inscrit dans les performances du tourisme haut de gamme.
Il a par ailleurs décidé de transférer au Palais Bayram l’école hôtelière et le restaurant d’application du groupe Vatel Tunisie auquel il est affilié.
Quid des prix direz-vous ?
A partir de 300 € la suite jusqu’à 2 400 € la triple suite qui peut accueillir 6 personnes.
A noter ce détail qui peut en interpeler certains : le Palais Bayram qui fut la résidence d’un Grand Mufti, la plus haute autorité religieuse du pays, ne servira pas d’alcool.
"Il sera l’offre hôtelière la plus prestigieuse et la plus chère de Tunisie " a déclaré Abderraouf Tebourbi lors de la pré-inauguration qui a eu lieu jour pour jour 7 ans après le lancement des travaux.
Il positionne "Knowledge Hotels Group" comme une marque de prestige qui s’inscrit dans les performances du tourisme haut de gamme.
Il a par ailleurs décidé de transférer au Palais Bayram l’école hôtelière et le restaurant d’application du groupe Vatel Tunisie auquel il est affilié.
Quid des prix direz-vous ?
A partir de 300 € la suite jusqu’à 2 400 € la triple suite qui peut accueillir 6 personnes.
A noter ce détail qui peut en interpeler certains : le Palais Bayram qui fut la résidence d’un Grand Mufti, la plus haute autorité religieuse du pays, ne servira pas d’alcool.
