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Plan de Relance : 100 milliards d'euros pour un "avion du futur", "plan ferroviaire" et un "bouclier anti-licenciements" (direct)

Retrouvez les enseignements (tourisme) de l'intervention de Jean Castex, sur le Plan de Relance


Il y a 6 mois, la France s'arrêtait. Son économie tournait au ralenti, les Français se retrouvaient enfermés chez eux et l'industrie du voyage voyait son activité confinée. Trois mois après un quasi-retour à la vie normale, il est venu le temps de relancer l'économie pour le nouveau gouvernement de Jean Castx. Le Premier ministre tient, ce jeudi 3 septembre 2020 une conférence pour détailler le "Plan de Relance" de la France. Voici les enseignements.


Rédigé par le Jeudi 3 Septembre 2020

Retrouvez les enseignements de l'intervention de Jean Castex, sur le Plan de Relance - Capture écran
Retrouvez les enseignements de l'intervention de Jean Castex, sur le Plan de Relance - Capture écran
Six mois après l'arrêt complet de notre économie, des centaines de milliards dépensés pour soulager et aider les entreprises touchées, il est venu le temps, selon le gouvernement de relancer l'économie.

Pour ce faire, cela passera par un vaste plan "historique" de 100 milliards d'euros étalés sur les deux prochaines années.

L'objectif de ce "Plan de Relance" de la France est de lutter contre la crise économie provoquée par la pandémie et cela passera par des investissements vers, pour éviter une récession durable.

Selon Jean Castex, le gouvernement s'attend à une création de 160 000 emplois en 2021.

A retenir pour le tourisme : "un bouclier anti-licenciements", "un plan ferroviaire", "l'avion du futur"

"Ce sont les investissements massifs en faveur de la transition écologique et de la souveraineté et la compétitivité économique de la France, qui doivent permettre de nous positionner sur les créneaux les plus porteurs dans les 10 prochaines années et au-delà," selon Jean Castex.

Pour cela 100 milliards ont été mobilisés. Une somme financée à 40% par l'Europe.

"Pour encourager ces initiatives, il n'y aura pas de hausse d'impôts.

Nous ne reproduirons pas l'erreur de procéder à des hausses de la fiscalité qui affaiblirait notre croissance et enverrait des signaux négatifs tant aux ménages qu'aux entreprises.
"

Pour atteinde ce verdissement de l'économie, 30 milliards ont été aloués dans cette dynamique.

"Deux mesures : 6,7 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, dont 2 milliards pour une prime accessible à tous "ma prime renove".

Nous allons investir 7 milliards d'euros pour faire de la France un pays de pointe sur l'hydrogène vert,
" explique le Premier ministre.

Et cette nouvelle source énergétique est l'un des pilliers du plan.

"Nous mettrons en place des mobilités propres, notamment avec un plan ferroviaire.

Nous ferons de l'hydrogène l'un des éléments-clés de cette stratégie pour être indépendant notamment en production de l'hydrogène vert,
" Confie Bruno Le Maire.

Si le train est à la mode, l'aérien n'a pas été oublié.

"Les transports bénéficieront de prêts de 11 milliards, dont plus de la moitié pour le secteur ferroviaire, notamment sur les petites lignes et le fret, ainsi que les mobilités du quotidien.

Nous allons mettre 1,2 milliard pour les transports en commun et du plan vélo.

Aussi recherche et développement pour le secteur de l'automobile et aérien, pour qu'ils passent le cap de la baisse des émissions à effet de serre, pour développer un futur avion vert notamment,
" selon Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique

Et si le gouvernement semble miser sur l'avenir et une économie dite plus verte, cela passera par le tourisme durable.

"Il faut bien avoir en tête que des axes de verdissement sont complétés par d'autres actions qui ne figurent pas dans le plan verdissement.

Je pense à la rénovation écologique des hôpitaux, des EPHAD, ou encore l'aide au tourisme durable qui sont dans l'axe cohésion sociale.
"

Si le plan dit de relance s'évertue à pousser les ménages à consommer, les entreprises investir, il est prévu aussi un pan de sauvegarde de l'emploi.

Elisabeth Borne a détaillé la stratégie.

"Le deuxième chantier qui représente 7,6 milliards d'euros, c'est un bouclier anti-licenciement, pour les entreprises qui subiront une baisse d'activité dans les prochains mois.

Pour éviter que ces entreprises (comme le tourisme, ndlr) se séparent des salariés et compétences dont elles auront besoin lors de la reprise.
"

Jean Castex " nous devons réussir à vivre avec le virus"

"C'est un moment très important dans notre stratégie de lutte contre les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire qui a frappé le monde et la France, depuis le début de cette année.

La covid-19 a engendré une récesssion extrêmement soudaine et brutale, liée à la décision partagée par tous les pays européens de placer les considérations sanitaires au-dessus de celles économiques et donc de décider un confinement généraliser.

Ce confinement a produit des résultats sanitaires incontestables, mais a conduit à la paralysie de pans entiers de notre économie.

Un plan d'urgence de 470 milliards d'euros a été déployés en quelques jours, permettant de préserver notre pouvoir d'achat, bien plus efficacement que dans nos pays voisins, et d'éviter des faillites.

La France a tenu, mais elle est incontestablement affaiblie.

Vous savez que la crise sanitaire n'a pas disparu, mais nous devons réussir à vivre avec le virus, en adoptant toutes les mesures adaptées à cette situation.
"

"C'est le montant nécessaire pour retrouver dès 2022, le niveau de richesse d'avant la crise"

"Ce pragmatisme nous a conduit tout récemment à prendre des mesures de soutien aux secteurs de notre économie, qui sont encore fortement impactés par les protocoles sanitaires imposés.

Je pense au spectacle vivant, au ciné, et plus généralement au secteur de la culture, de l'événementiel du tourisme et du sport.

Après la sauvegarde, la consolidation et l'offensive.

Une ambition et une ampleur historique. 100 milliards, c'est près de 4 fois plus que le plan de relance mis en oeuvre face à la crise de 2008.

C'est le montant nécessaire pour retrouver dès 2022, le niveau de richesse d'avant la crise. Pour cela 3 leviers structurants : - atténuer au maximum pour les entreprises et les salariés, les effets de la récession économique, repartir et relancer l'activité,

-combattre et réduire les morsures de la crise, sur notre pacte social et territorial. En engageant les moyens pour les concitoyens et les territoires les plus touchés,

- accélérer la transformation de notre économie, en tirant les enseignements structurels de la crise.

Ce sont les investissements massifs en faveur de la transition écologique et de la souveraineté et la compétitivité économique de la France, qui doivent permettre de nous positionner sur les créneaux les plus porteurs dans les 10 prochaines années et au-delà.

Notre priorité absolue est l'emploi, nous investissons donc massivement dans la formation pour les métiers et les filières de demain : la transition écologique, l'industrie innovante, le numérique, par exemple.
"

"Pour encourager ces initiatives, il n'y aura pas de hausse d'impôts"

"J'en appelle sur le sujet de l'emploi comme tous les autres, au sens des responsabilités de tous les acteurs.

Pour que les ménages investissent et consomment au lieu d'épagner.

Nous souhaitons qu'un maximum d'entreprises bénéficient de ce plan de relance, les baisses massives d'impôts de production profiteront d'abord et essentiellement 74% à nos TPE-PME et ETI.

Nous les aiderons à accélérer leur numérisation, nous prendrons à leur direction des décisions pour conforter leurs fonds propres.

Pour encourager ces initiatives, il n'y aura pas de hausse d'impôts.

Nous ne reproduirons pas l'erreur de procéder à des hausses de la fiscalité qui affaiblirait notre croissance et enverrait des signaux négatifs tant aux ménages qu'aux entreprises.

Pour préserver la soutenabilié de notre dette publique, nous bénéficieront d'un financement européen de ce plan de relance à autour de 40 milliards d'euros.

S'il atteint son objectif de réactivation de l'activité, son impact sur notre ratio de dette, sera presque entièrement résorbé à partir de 2025.

Quatre points de PIB perdus, cela correspond à 50 milliards de recettes non perçues, donc de dettes supplémentaires.

Il est donc préférable de dégrader temporairement els soldes publiques, plutôt que s'enfoncer dans l'austérité, laisser exploser le chômage la misère et les drâmes humains.
"

"Embaucher un apprenti ou un alternant n'aura jamais été aussi simple et aussi peu couteux"

"Le plan de relance consacre 30 milliards à la transition, donc plus que doubler pendant les deux prochaines années, le budget que l'Etat consacre à l'environnement.

Deux mesures : 6,7 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, dont 2 milliards pour une prime accessible à tous "ma prime renove".

Nous allons investir 7 milliards d'euros pour faire de la France un pays de pointe sur l'hydrogène vert.

Embaucher un apprenti ou un alternant n'aura jamais été aussi simple et aussi peu couteux dans notre pays. J'invite les entreprises à s'engager pleinement dans cette voie.
"

Bruno Lemaire, ministre de l'Economie "Nous mettrons en place des mobilités propres, notamment avec un plan ferroviaire"

"Nous engagerons aussi une décarbonation de notre économie, en prenant les sites industriels qui produisent le plus de CO², en prenant à notre charge le coût des dispositifs de décarbonation.

Nous mettrons en place des mobilités propres, notamment avec un plan ferroviaire.

Nous ferons de l'hydrogène l'un des éléments-clés de cette stratégie pour être indépendant notamment en production de l'hydrogène vert.


Je veux dire aux plus petites entreprises que nous continuons à négocier avec la fédération française bancaire le taux le plus attractif possible pour toutes celles qui voudraient prolonger le remboursement de leurs prêts.

Pour celles plus importantes, nous mettrons en place 3 milliards d'euros de garantie de l'Etat, pour permettre de lever entre 10 et 20 milliards d'euros de prêts participatifs.

Nous voulons inverser la tendance : relocaliser ! Et c'est possible, ce n'est pas produire des biens de faibles valeurs ajoutées en France, c'est à dire produire des batteries électrique plutôt que de les importer.

Cela se fera via un appel à projets, à hauteur d'un milliard d'euros. C'est un plan qui dans son ampleur et ses modalités est historique."

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : "Il faut bien avoir en tête que des axes de verdissement sont complétés par d'autres actions qui ne figurent pas dans le plan verdissement.Je pense... au tourisme durable"

"Le volet vert de ce plan est un pas-de-géant pour la transition écologique en France.

Il nous fait basculer dans l'écologie de demain qui sera décarbonée et économe en ressources. Ce choix de la relance verte est une source d'espoir pour tous.

Il faut bien avoir en tête que des axes de verdissement sont complétés par d'autres actions qui ne figurent pas dans le plan verdissement.

Je pense à la rénovation écologique des hôpitaux, des EPHAD, ou encore l'aide au tourisme durable qui sont dans l'axe cohésion sociale.

Les transports bénéficieront de prêts de 11 milliards, dont plus de la moitié pour le secteur ferroviaire, notamment sur les petites lignes et le fret, ainsi que les mobilités du quotidien.

Nous allons mettre 1,2 milliard pour les transports en commun et du plan vélo.


Aussi recherche et développement pour le secteur de l'automobile et aérien, pour qu'ils passent le cap de la baisse des émissions à effet de serre, pour développer un futur avion vert notamment.

Au total la France se donne les moyens industriels d'atteindre la neutralité carbone en 2050."

Elisabeth Borne, ministre du Travail : "un bouclier anti-licenciements, pour les entreprises qui subiront une baisse d'activité dans les prochains mois

"Le premier chantier sera de penser à ceux qui sont d'ores et déjà sans activité et formation.

Le deuxième chantier qui représente 7,6 milliards d'euros, c'est un bouclier anti-licenciement, pour les entreprises qui subiront une baisse d'activité dans les prochains mois.

Pour éviter que ces entreprises (comme le tourisme, ndlr) se séparent des salariés et compétences dont elles auront besoin lors de la reprise.


Pour cela, nous combinerons un dispositif d'activité partielle, donc l'activité partielle de longue durée, avec le financement de formation, pour utiliser le temps non travaillé afin de permettre aux salariés de monter en compétences.
"

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