Ryanair a annoncé hier un bénéfice record pour l’exercice 2006/07, en hausse de 33%, à 401 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires en progression de 32% à 2,23 milliards d‘euros. Au total, la compagnie a transporté 42,5 millions de passagers. La marge nette reste à 18%, avec des coûts unitaires en progression de 9% pour un prix moyen du billet à 44 euros (+ 7%).
Pour autant, Ryanair se dit inquiet sur l’exercice en cours et se prépare à une guerre tarifaire d‘envergure. Au cours du dernier exercice 2006/07, le taux de remplissage de ses avions a baissé d’un point à 82% et les perspectives actuelles du marché ne sont pas rassurantes.
La taxe « verte » de 10 Livres par passager, mise en place l’année dernière par le gouvernement britannique, ainsi que les hausses des taxes d’aéroport à Stansted ont, d’après la compagnie, un impact trop lourd sur le prix des billets. Par ailleurs, les charges de carburant ont augmenté de 50 % à 693 millions d’euros et Ryanair s’entête à ne pas rajouter de surcharge au prix du billet.
A tel point que la compagnie prévoit une augmentation très moyenne de son bénéfice l’année prochaine, de 5%. Une annonce sanctionnée immédiatement en bourse par une baisse de 7% de la valeur de l’action de 7 %.
Pour autant, Ryanair se dit inquiet sur l’exercice en cours et se prépare à une guerre tarifaire d‘envergure. Au cours du dernier exercice 2006/07, le taux de remplissage de ses avions a baissé d’un point à 82% et les perspectives actuelles du marché ne sont pas rassurantes.
La taxe « verte » de 10 Livres par passager, mise en place l’année dernière par le gouvernement britannique, ainsi que les hausses des taxes d’aéroport à Stansted ont, d’après la compagnie, un impact trop lourd sur le prix des billets. Par ailleurs, les charges de carburant ont augmenté de 50 % à 693 millions d’euros et Ryanair s’entête à ne pas rajouter de surcharge au prix du billet.
A tel point que la compagnie prévoit une augmentation très moyenne de son bénéfice l’année prochaine, de 5%. Une annonce sanctionnée immédiatement en bourse par une baisse de 7% de la valeur de l’action de 7 %.
Les charges de carburant ont augmenté de 50 %
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Ryanair ne va d’ailleurs pas distribuer de dividendes mais, comme à son habitude, va procéder au rachat d’un certain volume d’actions à un taux préférentiel, pour une somme maximale de 300 millions d’euros.
Dans un marché qui se durcit, le leader du low cost veut maintenir le meilleur taux de remplissage possible. Un million de sièges quasiment gratuits ont déjà été mis sur le marché le mois dernier et cela va continuer. Il est vrai que la série de mesures prises pour faire payer le passager sur le catering, les bagages, etc a fait rentrer 362 millions d’euros, représentant une bonne partie de son bénéfice net. Alors, la guerre tarifaire va continuer.
Mais ce n’est pas le seul combat que livre la compagnie en ce moment. Alors qu’elle a investi plus de 300 millions d’euros chez Aer Lingus pour 25,2% du capital avec l’objectif de prendre le contrôle de l’autre irlandaise, les autorités européennes lui mettent des bâtons dans les roues. Le 4 juillet, l’Europe rendra son verdict final et les responsables de Ryanair s’attendent à ce qu’il soit négatif. Ce qui entraînera une bataille juridique longue.
En face des circonstances plus difficiles, la compagnie n’en reste par moins optimiste pour le moyen terme. Avec une flotte de 262 appareils en 2012, elle prévoit de doubler le nombre de ses passagers à 87 millions et de doubler ses bénéfices!
Dans un marché qui se durcit, le leader du low cost veut maintenir le meilleur taux de remplissage possible. Un million de sièges quasiment gratuits ont déjà été mis sur le marché le mois dernier et cela va continuer. Il est vrai que la série de mesures prises pour faire payer le passager sur le catering, les bagages, etc a fait rentrer 362 millions d’euros, représentant une bonne partie de son bénéfice net. Alors, la guerre tarifaire va continuer.
Mais ce n’est pas le seul combat que livre la compagnie en ce moment. Alors qu’elle a investi plus de 300 millions d’euros chez Aer Lingus pour 25,2% du capital avec l’objectif de prendre le contrôle de l’autre irlandaise, les autorités européennes lui mettent des bâtons dans les roues. Le 4 juillet, l’Europe rendra son verdict final et les responsables de Ryanair s’attendent à ce qu’il soit négatif. Ce qui entraînera une bataille juridique longue.
En face des circonstances plus difficiles, la compagnie n’en reste par moins optimiste pour le moyen terme. Avec une flotte de 262 appareils en 2012, elle prévoit de doubler le nombre de ses passagers à 87 millions et de doubler ses bénéfices!