En dépit de 80 appareils cloués au sol pendant trois mois l'hiver dernier, Ryanair enregistre néanmoins une progression de son chiffre d'affaires et de son bénéfice net pour l'exercice clos au 31 mars dernier.
Le chiffre d'affaires s'établit à 4,88 milliards d'euros, en hausse de 13%.
Même hausse pour le bénéfice net à 569 millions d'euros, mais le résultat d'exploitation à +3% voit sa performance impactée par la facture pétrole qui s'alourdit de 18% et a représenté 45% des coûts l'année dernière.
Le coût unitaire prend ainsi +8%. Ryanair s'en sort bien grâce à une augmentation du prix du billet moyen de +6% et surtout des revenus tirés des frais annexes qui ont fait un bond de 20%.
Les frais annexes représentent désormais 22% des revenus et la compagnie compte encore rajouter de nouvelles tentations comme le wifi à bord...
Pour autant, Ryanair prévoit une année 2013 plus difficile, impactée par la crise économique et la facture pétrole. Elle prévoit une fourchette de 1 à 5% pour la progression de son bénéfice net, et de 3 à 5% pour celle du nombre de passagers transportés.
Ils ont été 79,3 millions à voler avec la low cost en 2012/13, soit 5% de mieux que l'année précédente.
Le chiffre d'affaires s'établit à 4,88 milliards d'euros, en hausse de 13%.
Même hausse pour le bénéfice net à 569 millions d'euros, mais le résultat d'exploitation à +3% voit sa performance impactée par la facture pétrole qui s'alourdit de 18% et a représenté 45% des coûts l'année dernière.
Le coût unitaire prend ainsi +8%. Ryanair s'en sort bien grâce à une augmentation du prix du billet moyen de +6% et surtout des revenus tirés des frais annexes qui ont fait un bond de 20%.
Les frais annexes représentent désormais 22% des revenus et la compagnie compte encore rajouter de nouvelles tentations comme le wifi à bord...
Pour autant, Ryanair prévoit une année 2013 plus difficile, impactée par la crise économique et la facture pétrole. Elle prévoit une fourchette de 1 à 5% pour la progression de son bénéfice net, et de 3 à 5% pour celle du nombre de passagers transportés.
Ils ont été 79,3 millions à voler avec la low cost en 2012/13, soit 5% de mieux que l'année précédente.
Ouverture de 7 bases européennes cette année
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Et c'est une véritable course en avant à laquelle se livre la compagnie irlandaise avec l'ouverture de sept bases européennes nouvelles cette année. Pour autant, elle ne table que sur une progression de 2% du trafic pour la saison été mais table néanmoins sur un nombre total de 81,5 millions de pax.
Autres ombres au tableau : les protestations du personnel sur les conditions de travail. La semaine dernière c'est le parlement britannique qui s'est vu présenter le dossier d'une hôtesse de Liverpool, Sophie Growcoot, dénonçant l'exploitation du personnel engagé par l'agence Crewlink travaillant pour le compte exclusif de Ryanair.
En vrac, un salaire horaire de 13,07 livres, les heures passées au sol non payées, l'obligation de prendre trois mois de congés sans solde l'hiver, les frais de formation et d'uniforme à la charge du Pnc, pas de prise en charge de la sécurité sociale ni de retraite, etc...
Tout dernièrement, c'est en Irlande que des pilotes (anonymes) ont porté une pétition sur la sécurité des appareils de Ryanair à l'administration de l'aviation civile irlandaise.
Michael O'Leary a réagi, en menaçant de licenciement immédiat et de poursuite tout pilote qui adhérerait au Ryanair Pilot Group dont il ne reconnaît d'ailleurs pas la légitimité.
Ces petites rébellions auxquelles la low cost irlandaise fait face régulièrement ne vont pas l'empêcher de passer commande de 175 nouveaux appareils à Boeing.
La négociation avec l'avionneur serait terminée et la commande sera approuvée en assemblée générale, le 18 juin prochain.
Autres ombres au tableau : les protestations du personnel sur les conditions de travail. La semaine dernière c'est le parlement britannique qui s'est vu présenter le dossier d'une hôtesse de Liverpool, Sophie Growcoot, dénonçant l'exploitation du personnel engagé par l'agence Crewlink travaillant pour le compte exclusif de Ryanair.
En vrac, un salaire horaire de 13,07 livres, les heures passées au sol non payées, l'obligation de prendre trois mois de congés sans solde l'hiver, les frais de formation et d'uniforme à la charge du Pnc, pas de prise en charge de la sécurité sociale ni de retraite, etc...
Tout dernièrement, c'est en Irlande que des pilotes (anonymes) ont porté une pétition sur la sécurité des appareils de Ryanair à l'administration de l'aviation civile irlandaise.
Michael O'Leary a réagi, en menaçant de licenciement immédiat et de poursuite tout pilote qui adhérerait au Ryanair Pilot Group dont il ne reconnaît d'ailleurs pas la légitimité.
Ces petites rébellions auxquelles la low cost irlandaise fait face régulièrement ne vont pas l'empêcher de passer commande de 175 nouveaux appareils à Boeing.
La négociation avec l'avionneur serait terminée et la commande sera approuvée en assemblée générale, le 18 juin prochain.