
Nouvelle livrée et nouveau concept pour nouvelle compagnie née sur les cendres de cinq ex-compagnies belges
Le nouveau nom de baptême se veut un résumé de l’activité de Brussels Airlines. Cette nouvelle compagnie née sur les cendres de cinq ex-compagnies belges (SABENA, DAT, SN Brussels Airlines, Virgin Express et EBA) va relier Bruxelles à plus de 50 destinations européennes et à plusieurs destinations intercontinentales.
Le logo, un « B » symbolise Bruxelles et la Belgique. Selon l’imagination des concepteurs, ce « B » constitué de treize sphères suggérerait, sans rire : « le choix des destinations, mais aussi les lumières d’une piste de décollage ».
Quant aux couleurs, le bleu serait « une allusion aux valeurs de service qui ont fait la renommée de SN Brussels Airlines » tandis que le rouge renverrait à « l’image low cost de Virgin Express ». Et les designers d’annoncer que « dans le secteur aérien, le bleu symbolise la fiabilité tandis que le rouge met plus l’accent sur le côté jeune et dynamique ».
Jusqu’au 24 mars 2007, les vols continueront à être commercialisés sous les noms de SN Brussels Airlines et Virgin Express. Ce ne sera que le 25 mars 2007 que le premier avion Brussels Airlines prendra son envol.
Le logo, un « B » symbolise Bruxelles et la Belgique. Selon l’imagination des concepteurs, ce « B » constitué de treize sphères suggérerait, sans rire : « le choix des destinations, mais aussi les lumières d’une piste de décollage ».
Quant aux couleurs, le bleu serait « une allusion aux valeurs de service qui ont fait la renommée de SN Brussels Airlines » tandis que le rouge renverrait à « l’image low cost de Virgin Express ». Et les designers d’annoncer que « dans le secteur aérien, le bleu symbolise la fiabilité tandis que le rouge met plus l’accent sur le côté jeune et dynamique ».
Jusqu’au 24 mars 2007, les vols continueront à être commercialisés sous les noms de SN Brussels Airlines et Virgin Express. Ce ne sera que le 25 mars 2007 que le premier avion Brussels Airlines prendra son envol.
Deux formules de voyage inspirées par plus de 5 000 passagers
D’après une étude menée auprès de 5.000 passagers, Brussels Airlines, née du mariage de SN Brussels Airlines et de Virgin Express devrait hériter des qualités de ces deux compagnies. Selon les responsables : ponctualité, fiabilité, sens du service, aéroports de premier choix, connaissance des langues par le personnel et prix « low cost ».
En fait, Brussels Airlines, se rendant compte que les concepts traditionnels du voyage aérien étaient en pleine mutation, a souhaité innover et tenter de lancer une troisième voie à côté des vols low cost et des vols opérés par les compagnies régulières classiques.
Selon une étude de marché menée auprès plus de 5.000 passagers européens, il ressort que les attentes des voyageurs ont considérablement changé durant ces dernières années.
Pour Neil Burrows, CEO sortant : « Aujourd’hui, le voyageur d’affaires est devenu bien plus sensible au prix que par le passé. L’attractivité de la traditionnelle et coûteuse classe business pour les vols de courte durée s’est effritée. Pour la moitié des personnes voyageant pour raisons professionnelles, le prix est devenu le facteur de choix déterminant.
Ce phénomène a influencé des changements considérables des politiques de voyages au sein de beaucoup d’entreprises. Cela étant dit, la personne qui voyage pour affaires souhaite plus que jamais bénéficier de flexibilité et de service. Enfin, elle souhaite perdre le moins de temps possible dans les aéroports.»
Et pour les clients loisirs : « Un nombre croissant de voyageurs est exclusivement à la recherche des prix les plus bas et opte donc pour une offre low cost. Le succès des compagnies low cost est une preuve tangible de cette tendance. »
En d’autres mots, la quadrature du cercle pour les vols européens : d’un côté les voyageurs professionnels souhaitent des services, de l’autre les touristes ne regardent que le prix et uniquement celui-ci.
En fait, Brussels Airlines, se rendant compte que les concepts traditionnels du voyage aérien étaient en pleine mutation, a souhaité innover et tenter de lancer une troisième voie à côté des vols low cost et des vols opérés par les compagnies régulières classiques.
Selon une étude de marché menée auprès plus de 5.000 passagers européens, il ressort que les attentes des voyageurs ont considérablement changé durant ces dernières années.
Pour Neil Burrows, CEO sortant : « Aujourd’hui, le voyageur d’affaires est devenu bien plus sensible au prix que par le passé. L’attractivité de la traditionnelle et coûteuse classe business pour les vols de courte durée s’est effritée. Pour la moitié des personnes voyageant pour raisons professionnelles, le prix est devenu le facteur de choix déterminant.
Ce phénomène a influencé des changements considérables des politiques de voyages au sein de beaucoup d’entreprises. Cela étant dit, la personne qui voyage pour affaires souhaite plus que jamais bénéficier de flexibilité et de service. Enfin, elle souhaite perdre le moins de temps possible dans les aéroports.»
Et pour les clients loisirs : « Un nombre croissant de voyageurs est exclusivement à la recherche des prix les plus bas et opte donc pour une offre low cost. Le succès des compagnies low cost est une preuve tangible de cette tendance. »
En d’autres mots, la quadrature du cercle pour les vols européens : d’un côté les voyageurs professionnels souhaitent des services, de l’autre les touristes ne regardent que le prix et uniquement celui-ci.
Le concept de Brussels Airlines
Brussels Airlines veut offrir aux passagers voyageant dans le même appareil, le choix entre deux formules de voyage économiques et contemporaine, en phase avec les nouvelles attentes des deux principaux segments de voyageurs. Cette nouvelle génération de produits entend bien prendre ses distances avec la traditionnelle dichotomie classe business/ classe economy.
Philippe Vander Putten, le nouveau CEO: « Nous proposons au marché deux nouveaux produits. D’une part b.flex, réponse aux besoins des personnes voyageant pour raisons professionnelles, soucieuses de gagner un maximum de temps et appréciant un service de qualité sans pour autant vouloir se ruiner en frais de voyages.
D’autre part b.light, la garantie des meilleurs tarifs low cost. Virgin Express offrait jusqu’ici des tarifs low cost vers une vingtaine de destinations européennes, à partir d’aujourd’hui Brussels Airlines offrira un produit low cost vers plus de 50 destinations depuis Brussels Airport. Ce qui signifie que nous continuons à accentuer la baisse des prix sur de nombreuses lignes ».
En pratique, cela se traduit par...
b.flex se veut être une formule de voyage originale pour les passagers business travel pour qui ce qui compte avant tout est de gagner du temps et de disposer d’un service de qualité. Ainsi les procédures d’enregistrement à Bruxelles seront rapides et prioritaires avec un enregistrement pouvant se faire jusqu’à 30 minutes avant le départ.
Afin de garantir à tout moment un trajet rapide et sans encombre entre l’enregistrement et l’embarquement dans l’avion, b.flex offre un contrôle de sécurité séparé à ses clients durant les heures de pointes. Ces passagers disposeront d’une priorité pour embarquer. Ils seront installés à l’avant de l’avion, afin de gagner du temps au moment du débarquement à l’arrivée.
Ces passagers pourront enregistrer jusqu’à 30 kilos de bagages et emporter en cabine deux bagages à main (pour un total de 12 kilos.) B.flex offrira également plus de confort à bord : choix des sièges, bénéficier gratuitement dun repas, de boissons et de journaux.
Un ticket b.flex permettra aux passagers de prendre sans coûts supplémentaires le jour même un vol plus tôt que prévu. En cas de changements de plans de voyages, il est aussi possible de se faire rembourser la valeur de son billet afin de réserver un autre vol.
En comparaison avec un produit business class classique de la concurrence, les tickets b.flex de Brussels Airlines seront jusqu’à 50% moins chers et seront disponibles en formule aller simple.
De plus, au plus tôt un ticket b.flex est réservé, moins cher il sera. En résumé, b.flex représente un rapport qualité/prix imbattable grâce à la flexibilité du ticket, aux gains de temps à l’aéroport, aux aéroports de premier choix desservis, au service à bord et aux prix plus attractifs.
Philippe Vander Putten, le nouveau CEO: « Nous proposons au marché deux nouveaux produits. D’une part b.flex, réponse aux besoins des personnes voyageant pour raisons professionnelles, soucieuses de gagner un maximum de temps et appréciant un service de qualité sans pour autant vouloir se ruiner en frais de voyages.
D’autre part b.light, la garantie des meilleurs tarifs low cost. Virgin Express offrait jusqu’ici des tarifs low cost vers une vingtaine de destinations européennes, à partir d’aujourd’hui Brussels Airlines offrira un produit low cost vers plus de 50 destinations depuis Brussels Airport. Ce qui signifie que nous continuons à accentuer la baisse des prix sur de nombreuses lignes ».
En pratique, cela se traduit par...
b.flex se veut être une formule de voyage originale pour les passagers business travel pour qui ce qui compte avant tout est de gagner du temps et de disposer d’un service de qualité. Ainsi les procédures d’enregistrement à Bruxelles seront rapides et prioritaires avec un enregistrement pouvant se faire jusqu’à 30 minutes avant le départ.
Afin de garantir à tout moment un trajet rapide et sans encombre entre l’enregistrement et l’embarquement dans l’avion, b.flex offre un contrôle de sécurité séparé à ses clients durant les heures de pointes. Ces passagers disposeront d’une priorité pour embarquer. Ils seront installés à l’avant de l’avion, afin de gagner du temps au moment du débarquement à l’arrivée.
Ces passagers pourront enregistrer jusqu’à 30 kilos de bagages et emporter en cabine deux bagages à main (pour un total de 12 kilos.) B.flex offrira également plus de confort à bord : choix des sièges, bénéficier gratuitement dun repas, de boissons et de journaux.
Un ticket b.flex permettra aux passagers de prendre sans coûts supplémentaires le jour même un vol plus tôt que prévu. En cas de changements de plans de voyages, il est aussi possible de se faire rembourser la valeur de son billet afin de réserver un autre vol.
En comparaison avec un produit business class classique de la concurrence, les tickets b.flex de Brussels Airlines seront jusqu’à 50% moins chers et seront disponibles en formule aller simple.
De plus, au plus tôt un ticket b.flex est réservé, moins cher il sera. En résumé, b.flex représente un rapport qualité/prix imbattable grâce à la flexibilité du ticket, aux gains de temps à l’aéroport, aux aéroports de premier choix desservis, au service à bord et aux prix plus attractifs.
Brussels Airlines : une low cost qui remboursera la différence
b.light est le produit proposé par Brussels Airlines pour tous ceux qui sont à la recherche du meilleur tarif low cost aller-simple. De plus, les passagers b.light se verront proposer un produit de qualité de base à bord des avions. Des boissons et des snacks de qualité seront en vente à des prix compétitifs.
Un aller simple b.light est déjà disponible à partir de € 49 taxes tout compris. Plus tôt le ticket est réservé, plus petit sera le prix. Mais la compagnie a décidé d’aller plus loin en offrant à ses clients une véritable garantie du meilleur prix low cost. Brussels Airlines payera la différence au client qui trouvera au moment de la réservation un vol comparable sur une autre compagnie.
Entendez par là que les comparaisons tarifaires se feront pour des vols ayant lieu au départ ou à destination de Bruxelles au départ ou vers un même aéroport. Vols qui s’effectueront au même moment de la journée..
Par ailleurs, d’un coup de baguette magique, l’offre low cost de Virgin va en nombre de destinations puisque la compagnie proposera des billets b.light pour sa cinquantaine de lignes européennes.
En raison de la durée du vol et des attentes spécifiques de la clientèle sur les lignes long courrier (13 destinations africaines) et moyen courrier (Helsinki, Moscou et Tel Aviv), Brussels Airlines continuera à y offrir un service classique business et economy.
Sur les lignes Helsinki, Moscou et Tel Aviv, une amélioration de taille côté confort et intimité, le siège situé entre deux passagers sera maintenu libre. Quant au service sur les vols africains, il vient d’être totalement repensé (sièges lits en business et sièges ergonomiques plus spacieux en economy).
Un aller simple b.light est déjà disponible à partir de € 49 taxes tout compris. Plus tôt le ticket est réservé, plus petit sera le prix. Mais la compagnie a décidé d’aller plus loin en offrant à ses clients une véritable garantie du meilleur prix low cost. Brussels Airlines payera la différence au client qui trouvera au moment de la réservation un vol comparable sur une autre compagnie.
Entendez par là que les comparaisons tarifaires se feront pour des vols ayant lieu au départ ou à destination de Bruxelles au départ ou vers un même aéroport. Vols qui s’effectueront au même moment de la journée..
Par ailleurs, d’un coup de baguette magique, l’offre low cost de Virgin va en nombre de destinations puisque la compagnie proposera des billets b.light pour sa cinquantaine de lignes européennes.
En raison de la durée du vol et des attentes spécifiques de la clientèle sur les lignes long courrier (13 destinations africaines) et moyen courrier (Helsinki, Moscou et Tel Aviv), Brussels Airlines continuera à y offrir un service classique business et economy.
Sur les lignes Helsinki, Moscou et Tel Aviv, une amélioration de taille côté confort et intimité, le siège situé entre deux passagers sera maintenu libre. Quant au service sur les vols africains, il vient d’être totalement repensé (sièges lits en business et sièges ergonomiques plus spacieux en economy).
Tout cela est bien beau... mais est-ce bien raisonnable ?
Derrière les déclarations pleines d’optimisme des responsables de la future Brussels Airlines, il y a malgré tout quelques petites inquiétudes quant à l’avenir de la compagnie. En vrac…
Un actionnariat stable jusqu’en 2009
Les actionnaires actuels de la SN Air Holding, la société qui coiffe Brussels Airlines ont signé un pacte d’actionnaires qui prendra fin dans trois ans. Or en dehors des pouvoirs publics (Région Bruxelloise et Région Wallonne), tous ces actionnaires proviennent d’entreprises qui pour la plupart n’ont rien à voir avec le secteur aérien. Qui plus est, certains d’entre eux appartiennent en fait à des groupes non belges comme par exemple Suez-Gaz de France.
Des actionnaires qui refuseront de réinvestir dans l’entreprise
Ce n’est un secret pour personne, en Belgique, ces actionnaires ne sont là que de manière transitoire et entendent récupérer leurs billes. Or dans les prochaines années, il faudra renouveler la flotte de la compagnie qui se compose actuellement d’Airbus, d’Avro et de Boeing. Renouvellement qu’il faudra bien par payer.
Sur le marché africain, la compagnie rencontre de plus en plus la concurrence d’AF/KLM
Or la chalandise de Brussels Airport avec 18 millions de passagers potentiels est plus que limitée par rapport à Paris (79 millions), Londres (123 millions) ou Amsterdam (44 millions). Or comme le réseau européen n’est pas rentable, la compagnie ne doit sa survie qu’à la profitabilité de l’Afrique.
L’idée est donc pour les managers belges de contourner la concurrence européenne en développant, en Afrique, un réseau domestique. Et comme on le sait, ce n’est pas chose facile. La preuve les problèmes rencontrés dans le rachat de la Cam Air.
Une compagnie isolée
Enfin, il ne faut pas l’oublier la compagnie belge ne fait partie d’aucune alliance et est donc très isolée dans le ciel mondial. Un tout petit poucet en quelque sorte face à des mamouths qui ont pour noms AF/KLM ou BA (l’anglaise, pas la belge).
Un actionnariat stable jusqu’en 2009
Les actionnaires actuels de la SN Air Holding, la société qui coiffe Brussels Airlines ont signé un pacte d’actionnaires qui prendra fin dans trois ans. Or en dehors des pouvoirs publics (Région Bruxelloise et Région Wallonne), tous ces actionnaires proviennent d’entreprises qui pour la plupart n’ont rien à voir avec le secteur aérien. Qui plus est, certains d’entre eux appartiennent en fait à des groupes non belges comme par exemple Suez-Gaz de France.
Des actionnaires qui refuseront de réinvestir dans l’entreprise
Ce n’est un secret pour personne, en Belgique, ces actionnaires ne sont là que de manière transitoire et entendent récupérer leurs billes. Or dans les prochaines années, il faudra renouveler la flotte de la compagnie qui se compose actuellement d’Airbus, d’Avro et de Boeing. Renouvellement qu’il faudra bien par payer.
Sur le marché africain, la compagnie rencontre de plus en plus la concurrence d’AF/KLM
Or la chalandise de Brussels Airport avec 18 millions de passagers potentiels est plus que limitée par rapport à Paris (79 millions), Londres (123 millions) ou Amsterdam (44 millions). Or comme le réseau européen n’est pas rentable, la compagnie ne doit sa survie qu’à la profitabilité de l’Afrique.
L’idée est donc pour les managers belges de contourner la concurrence européenne en développant, en Afrique, un réseau domestique. Et comme on le sait, ce n’est pas chose facile. La preuve les problèmes rencontrés dans le rachat de la Cam Air.
Une compagnie isolée
Enfin, il ne faut pas l’oublier la compagnie belge ne fait partie d’aucune alliance et est donc très isolée dans le ciel mondial. Un tout petit poucet en quelque sorte face à des mamouths qui ont pour noms AF/KLM ou BA (l’anglaise, pas la belge).