Autant dire que ce ne sera pas facile, compte tenu des enjeux que représente un tel bouleversement. Fiscalement, le différend du taux de TVA (5,5%) accordé aux transporteurs est, en soi, un sacré obstacle à franchir.
Mais il n’est pas le seul : techniquement, les conditions de passage à la commission zéro (pour autant qu’il faille s’y résoudre CQFD), ne sont pas réunies aujourd’hui. Cette mutation est précipitée et irréfléchie et fait peur à toute la profession.
On en connaît les causes, mais on en ignore totalement les conséquences. Ne parlons pas de l’effet désastreux que cela risque de provoquer chez les consommateurs, déjà persuadés que les agences de voyages se « sucrent » sur leur dos…
Bref : si Air France veut jouer à l’apprenti sorcier, c’est son problème mais à condition de ne pas utiliser les agences de voyage comme « rat » de laboratoire. Aujourd’hui, il urge d’attendre. Il faut donc gagner du temps par tous les moyens.
Un désaveu cinglant pour le Snav ?
Comment ? En essayant de retarder dans la mesure du possible le démarrage de cette réforme, dont le seul mérite sera de paupériser un peu plus des agences qui ne roulent déjà pas sur l’or…
Suite au « chèque en blanc » accordé en juillet par le Snav à la Compagnie, une seule issue paraît désormais praticable : celle d’un recours européen. De manière plus ou moins explicite, certains Réseaux sont d’ores et déjà « partants », tels Level.com (agences en ligne), le CEDIV ou encore TourCom.
Sans spéculer sur les résultats, gageons que leur détermination pourrait donner à réfléchir à la Cie tricolore… et à toutes celles qui n’attendent que cela pour s’engouffrer dans la brèche !
Bien entendu, de telles actions seraient un désaveu cinglant pour le Snav, jusqu’ici réputé comme l’organisme représentatif de la profession.
Mais après la signature de l’accord entérinant la Commission Zéro, le rejet de TourCom, l’accueil mitigé d’Afat Voyages, la menace de démission d’Adriana Minchella, représentante des AGV indépendantes et le mécontentement général de la base… qui le Syndicat représente-t-il encore exactement ?
Mais il n’est pas le seul : techniquement, les conditions de passage à la commission zéro (pour autant qu’il faille s’y résoudre CQFD), ne sont pas réunies aujourd’hui. Cette mutation est précipitée et irréfléchie et fait peur à toute la profession.
On en connaît les causes, mais on en ignore totalement les conséquences. Ne parlons pas de l’effet désastreux que cela risque de provoquer chez les consommateurs, déjà persuadés que les agences de voyages se « sucrent » sur leur dos…
Bref : si Air France veut jouer à l’apprenti sorcier, c’est son problème mais à condition de ne pas utiliser les agences de voyage comme « rat » de laboratoire. Aujourd’hui, il urge d’attendre. Il faut donc gagner du temps par tous les moyens.
Un désaveu cinglant pour le Snav ?
Comment ? En essayant de retarder dans la mesure du possible le démarrage de cette réforme, dont le seul mérite sera de paupériser un peu plus des agences qui ne roulent déjà pas sur l’or…
Suite au « chèque en blanc » accordé en juillet par le Snav à la Compagnie, une seule issue paraît désormais praticable : celle d’un recours européen. De manière plus ou moins explicite, certains Réseaux sont d’ores et déjà « partants », tels Level.com (agences en ligne), le CEDIV ou encore TourCom.
Sans spéculer sur les résultats, gageons que leur détermination pourrait donner à réfléchir à la Cie tricolore… et à toutes celles qui n’attendent que cela pour s’engouffrer dans la brèche !
Bien entendu, de telles actions seraient un désaveu cinglant pour le Snav, jusqu’ici réputé comme l’organisme représentatif de la profession.
Mais après la signature de l’accord entérinant la Commission Zéro, le rejet de TourCom, l’accueil mitigé d’Afat Voyages, la menace de démission d’Adriana Minchella, représentante des AGV indépendantes et le mécontentement général de la base… qui le Syndicat représente-t-il encore exactement ?