La stratégie opérationnelle de Vueling est d'installer à terme un triangle de places fortes, Barcelone, Rome et Paris pour développer des lignes vers le sud, le nord et l'est de l'Europe - Photo Wikipedia Airbus A320 Vueling
Après les professionnels espagnols, allemands, belges, c'était au tour des agents de voyages français de découvrir Vueling de l'intérieur.
Et le charismatique CEO Alex Cruz a mis, dès le départ, les cartes sur table : "Nous avons un ennemi commun, c'est Ryanair qui veut nous éliminer mais aussi éliminer les agents de voyages. Luttons ensemble contre le rouleau compresseur de la compagnie irlandaise avec sa flotte de bientôt 450 appareils".
Il est vrai que l'irlandaise a réalisé une croissance de trafic aussi forte que celle de Vueling sur son pré-carré expagnol, soit autour de 10% sur les neuf premiers mois de l'année. De quoi énerver les Catalans !
D'autant que Ryanair est la plus performante sur les coûts : 2,8 centimes en ASK (available/seat/km) tandis que Vueling maintient tant bien que mal le taux de 4 centimes en ASK.
Il s'agit donc de développer le service au client et le service aux pros sans faire évoluer vers le haut le coût d'exploitation.
D'ores et déjà, le directeur commercial David Garcia Blancas avance quelques projets comme le développement d'une offre PME pour le business travel (les voyageurs d'affaires représentent 40% des clients de Vueling), l'amélioration de l'outil de réservation pour les groupes qui arrivera dans quelques mois sur le marché français, ou encore la mise en place de contrats stratégiques longs avec les tour-opérateurs.
Et le charismatique CEO Alex Cruz a mis, dès le départ, les cartes sur table : "Nous avons un ennemi commun, c'est Ryanair qui veut nous éliminer mais aussi éliminer les agents de voyages. Luttons ensemble contre le rouleau compresseur de la compagnie irlandaise avec sa flotte de bientôt 450 appareils".
Il est vrai que l'irlandaise a réalisé une croissance de trafic aussi forte que celle de Vueling sur son pré-carré expagnol, soit autour de 10% sur les neuf premiers mois de l'année. De quoi énerver les Catalans !
D'autant que Ryanair est la plus performante sur les coûts : 2,8 centimes en ASK (available/seat/km) tandis que Vueling maintient tant bien que mal le taux de 4 centimes en ASK.
Il s'agit donc de développer le service au client et le service aux pros sans faire évoluer vers le haut le coût d'exploitation.
D'ores et déjà, le directeur commercial David Garcia Blancas avance quelques projets comme le développement d'une offre PME pour le business travel (les voyageurs d'affaires représentent 40% des clients de Vueling), l'amélioration de l'outil de réservation pour les groupes qui arrivera dans quelques mois sur le marché français, ou encore la mise en place de contrats stratégiques longs avec les tour-opérateurs.
50% des ventes françaises réalisées par les pros
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Alex Cruz qui affirme ne devoir stopper que 8% des lignes qui s'avèrent décevantes, promet une exploitation à l'année de la plupart des nouvelles lignes ainsi que l'appui renforcé du service commercial assuré uniquement en France par Linda Moreira.
Et David Garcia se dit ouvert aux suggestions des pros : "Gardez une gamme de produits simples" insiste Adriana Minchella (Cediv) ; "Assouplissez le délai de 21 jours entre la réservation et l'émission des billets pour les groupes", suggère Michel Jouanno (Tourcom) ; "un système de mileage est indispensable pour le business travel", estime René-Marc Chikli (Seto).
Autant d'améliorations qui devrait permettre aux pros de continuer à réaliser 50% des ventes françaises de Vueling sur le plan d'expansion ambitieux de 2016 avec la mise en place d'une base avec deux appareils dédiés à CDG qui verra l'ouverture des dessertes de Copenhague, Naples, Prague, Venise et Vienne, le transfert d'Orly à CDG des lignes de Bari, Fuerteventura et Tanger, ainsi que l'addition d'Edimbourg aux lignes déjà opérées à Orly, soit Barcelone, Madrid, Oviedo, Saint Jacques de Compostelle et Séville.
D'autres nouveautés seront annoncées en novembre.
La stratégie opérationnelle de Vueling est d'installer à terme un triangle de places fortes, Barcelone, Rome et Paris pour développer des lignes vers le sud, le nord et l'est de l'Europe.
Avec un réseau de 66 lignes en 2016, la base de Rome Fiumicino distance largement les opérations parisiennes. Autant dire que le trafic de Vueling à Paris n'a pas finit de croître !
Et David Garcia se dit ouvert aux suggestions des pros : "Gardez une gamme de produits simples" insiste Adriana Minchella (Cediv) ; "Assouplissez le délai de 21 jours entre la réservation et l'émission des billets pour les groupes", suggère Michel Jouanno (Tourcom) ; "un système de mileage est indispensable pour le business travel", estime René-Marc Chikli (Seto).
Autant d'améliorations qui devrait permettre aux pros de continuer à réaliser 50% des ventes françaises de Vueling sur le plan d'expansion ambitieux de 2016 avec la mise en place d'une base avec deux appareils dédiés à CDG qui verra l'ouverture des dessertes de Copenhague, Naples, Prague, Venise et Vienne, le transfert d'Orly à CDG des lignes de Bari, Fuerteventura et Tanger, ainsi que l'addition d'Edimbourg aux lignes déjà opérées à Orly, soit Barcelone, Madrid, Oviedo, Saint Jacques de Compostelle et Séville.
D'autres nouveautés seront annoncées en novembre.
La stratégie opérationnelle de Vueling est d'installer à terme un triangle de places fortes, Barcelone, Rome et Paris pour développer des lignes vers le sud, le nord et l'est de l'Europe.
Avec un réseau de 66 lignes en 2016, la base de Rome Fiumicino distance largement les opérations parisiennes. Autant dire que le trafic de Vueling à Paris n'a pas finit de croître !
