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Fusion Wallonie-France : tout n'est pas si négatif pour la Distribution...


En cas d’absorption par la France de la Région Wallonne, tout ne serait pas aussi négatif pour les AGV belges. Du moins pour celles qui changeraient de nationalité. Au contraire même, contrairement à leurs consoeurs néerlandophones elles seraient gagnantes dans l’opération.


Rédigé par Michel Ghesquière à Bruxelles le Vendredi 7 Septembre 2007

Comme on le sait, il n’y a pas de TO dominant le marché en France. Ce contrairement à la Belgique où deux groupes totalisent ensemble plus de 90% de l’organisation des voyages à forfaits. En France par contre, vu de Belgique, la distribution est toujours maîtresse du jeu.

Ce qui signifie en pratique, que les AGV indépendantes belges pourront secouer la quasi-tutelle que les deux grands groupes leur imposent. Ce faisant, ces AGV, surtout celles qui n’appartiennent pas à des GIE contraignants, pourront mieux faire valoir leur professionnalisme et leur indépendance.

Quant à celles qui sont liées aux deux grands groupes, rien ne changera à ce sujet pour elles. Quant aux GIE belges, ils devront soit se renforcer pour contrer l’arrivée des groupements d’achats français en Wallonie, soit fusionner avec l’un ou l’autre.

Plus de revenus


Pour différentes raisons de marché et législatives, le niveau de rémunération des AGV belges est nettement inférieur à celui des agences de l’hexagone. Ecart de rémunération qui atteint facilement plus de 8 % dans certains cas.

Ce qui fait que les AGV dont la région serait rattachée à la France verraient leurs revenus croître et embellir et ce pour exactement le même travail.

Les AGV flamandes grandes perdantes


Par contre les agences flamandes garderaient le même niveau de commissionnements qu’elles connaissent actuellement. Pire, elles subiraient encore plus la mainmise des deux groupes dominants dont les deux sièges se situent d’ailleurs en Région flamande.

Les associations professionnelles

L’UPAV et FAVI les deux associations professionnelles francophones, si elles survivaient, ne deviendraient plus que des unions patronales régionales et, en toute objectivité, perdraient une grande partie de leur influence.

Par contre, elles apporteraient un savoir faire pratique et un talent dans l’art de négocier au SNAV. Ceci surtout au niveau de l’approche pragmatique des choses.

En ce qui concerne les TO, en toute logique, l’ABTO deviendrait l’AVTO (V de Vlaanderen), et verrait ces membres francophones rejoindrent en rang serré le CETO. Avec ici pour l’organisme français, une plus value certaine.

Pour la BTO, l’association des AGV business et des AGV à grands réseaux, en fait il n’y aurait que CWT qui resterait comme membre important. Et cette filiale perdrait toute autonomie : la partie néerlandophone serait gérée par les Pays-Bas et la francophone par Paris.

Quant aux autres grandes AGV, comme Amex ou BCD, tout donne à penser qu’elles ne seraient plus que de simples implantations locales chargées de la gestion des comptes clients. Comme pour CWT, les décisions de gestion générales étant prises aux Pays-Bas ou en France.

Ce qui permettrait aux cadres de l’ex-Belgique d’avoir de plus grandes opportunités de faire carrière dans ces groupes.

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Commentaires

1.Posté par GREGORY le 07/09/2007 11:19 | Alerter
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CESSEZ DONC CES SPECULATIONS DEPLACEES !
Ne pourriez-vous pas avior la décence de vous mettre à la place de vos lecteur Belges ?
Comment réagirions nous, agents de voyage Français, si demain nos confrères Belges faisaient de tels articles quasi quotidiens sur une éventuelle indépendance de la Bretagne ou de la Corse ? Ne nous dirions nous pas : de quoi se mèlent-ils ? Pour ma part je suis mal à l'aise.
Certes le problème identitaire belge est réel et actuellement au centre d'une vive polémique politique... mais rien ne sert de spéculer avant l'heure !
Laissons-les gérer ce problème eux-même et arrêtons de jeter de l'huile sur le feu : nous faisons le jeu de ceux-là même qui tentent de déstabiliser le pays.
Je crois en un sursaut identitaire qui ferait rire jaune certains...
Pour ma part le débat est clos et je ne lirai plus vos articles sur la question...

2.Posté par Michel Ghesquière le 07/09/2007 11:52 | Alerter
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Ce ne sont pas des spéculations déplacées.

Tout d'abord car l'auteur de ces deux articles est belge lui-même et fort attaché à son pays.

Deuxièmement, pendant la fin du mois d'août, dans la presse belge, il a été évoqué de manière très sérieuse le risque de l'éclatement du royaume. Le quotidien influent flamand Standaart a également publié une série d'articles à ce sujet. En cause, l'impssibilité des négociateurs des partis à trouver une solution à la crise institutionnelle que connaît actuellement le pays.

Enfin, bien que 65 à 70 % des belges (d'après les sondages) restent attachés à l'unité du pays, il n'en est pas de même pour les partis politiques. Dans la région flamande, le Vlaams Belang (parti d'extrême droite séparatiste et républicain dont l'un des slogans est 'Que la Belgique crève' fait dans les 30 % de voix à chaque élection. A côté de ce parti, il y a également le N-VA et Spirit, deux autres partis politiques disposant de sièges au parlement fédéral qui sont également partisans de l'indépendance de la Flandre.


3.Posté par Thirion René G. le 17/09/2007 10:07 | Alerter
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Je comprend la réaction épidermique de mon concitoyen belge mais je dois vous féliciter pour la qualité de votre travail d'information qui est très intéressant.
On ne peut comparer la Wallonie à la Bretagne ou à la Corse. En effet, la culture, la langue et même la manière de penser sont différente entre les régions de Belgique.
C'est la rencontre conflictuelle entre la latinité et le germanisme et l'oppression de la première par le deuxième est de plus en plus flagrante notamment sur les plans économiques et sociaux. Le cas d'une déclaration d'indépendance unilatérale de la Flandre n'est plus à exclure et cela fait partie de la prospective nécessaire que d'y penser !


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