Qui a entendu parler de cet événement qui, manifestement, s'adresse à et n'intéresse que l'Europe du Nord ?
Après le gâchis de l'Expo de Séville en 92, on était en droit d'attendre mieux. Si Lisbonne et son Expo de 1998, à défaut de mieux, a donné à l'Europe une remarquable leçon sur l'utilisation de la manne européenne pour requalifier le tissu urbain, Hanovre est le piteux exemple de ce qu'il ne faut plus faire : une campagne de promotion inexistante, un lieu géographiquement inadapté et des tarifs trop onéreux.
En l'espace d'une décennie, 3 Expositions majeures se sont succédé sur le Vieux Continent. Une lassitude voire un scepticisme prévalent à l'égard de ces événements qui ne sont pas toujours à la hauteur de leur réputation. Si cela ne semble pas être le cas pour Hanovre, le résultat, lui, risque d'être identique.
On serait en droit de penser que les organisateurs devraient être en première ligne pour la sanction de leur gestion calamiteuse. Que nenni ! C'est la manne européenne et ses subventions qui y pourvoira en partie. On comprend mieux l'absence de stress des promoteurs...
Mais si le souci de rentabilité ne les ronge pas, alors pourquoi faire payer plus de 200 F l'entrée pour la journée, somme qui, additionnée au prix du transport et de l'hébergement et du parking, ferait fuir n'importe quel consommateur normalement constitué ?
Malgré les aménagements et la marche arrière des organisateurs sur les modalités tarifaires (depuis le parking est gratuit), on a envie de dire aux Eurocrates qui tiennent les cordons de la corne d'abondance européenne, de réclamer des comptes aux auteurs de ces grands messes, dont la ferveur tient davantage au denier du culte qu'au salut de leurs ouailles...
Jean DA LUZ - 1er juillet 2000 -
redaction@tourmag.com
Après le gâchis de l'Expo de Séville en 92, on était en droit d'attendre mieux. Si Lisbonne et son Expo de 1998, à défaut de mieux, a donné à l'Europe une remarquable leçon sur l'utilisation de la manne européenne pour requalifier le tissu urbain, Hanovre est le piteux exemple de ce qu'il ne faut plus faire : une campagne de promotion inexistante, un lieu géographiquement inadapté et des tarifs trop onéreux.
En l'espace d'une décennie, 3 Expositions majeures se sont succédé sur le Vieux Continent. Une lassitude voire un scepticisme prévalent à l'égard de ces événements qui ne sont pas toujours à la hauteur de leur réputation. Si cela ne semble pas être le cas pour Hanovre, le résultat, lui, risque d'être identique.
On serait en droit de penser que les organisateurs devraient être en première ligne pour la sanction de leur gestion calamiteuse. Que nenni ! C'est la manne européenne et ses subventions qui y pourvoira en partie. On comprend mieux l'absence de stress des promoteurs...
Mais si le souci de rentabilité ne les ronge pas, alors pourquoi faire payer plus de 200 F l'entrée pour la journée, somme qui, additionnée au prix du transport et de l'hébergement et du parking, ferait fuir n'importe quel consommateur normalement constitué ?
Malgré les aménagements et la marche arrière des organisateurs sur les modalités tarifaires (depuis le parking est gratuit), on a envie de dire aux Eurocrates qui tiennent les cordons de la corne d'abondance européenne, de réclamer des comptes aux auteurs de ces grands messes, dont la ferveur tient davantage au denier du culte qu'au salut de leurs ouailles...
Jean DA LUZ - 1er juillet 2000 -
redaction@tourmag.com
