TourMaG.com - Pensez-vous que l'APS a fait son travail dans le cadre de la faillite de Marsans et de Royal Tours ?
Adriana Minchella - Suite au dépôt de bilan de Marsans, l'APS a su mobiliser les interlocuteurs et les énergies nécessaires pour que les clients puissent partir en vacances sans avoir à pâtir du dépôt de bilan du T.O.
Je tiens d'ailleurs à remercier très sincèrement les salariés de Marsans qui nous ont apporté une assistance précieuse, faisant ainsi primer l'intérêt de nos clients communs, alors qu'ils n'ignoraient pas que leur avenir professionnel devenait de plus en plus compromis
Quant à Marsans, je ne suis certes pas dans le secret des dieux mais je lis néanmoins la presse professionnelle. Nous savons tous que Marsans, outre les difficultés ci-dessus évoquées (crise économique, déréferencement ...) a en outre du faire face à la défaillance de son actionnaire unique, VIAJES MARSANS, qui rappelons le, était jusque là, le premier voyagiste d Espagne.
La cessation des paiements s'analyse en effet en une crise de la trésorerie, et ces crises de trésorerie résultent souvent d'incidents survenant sur des périodes courtes (défaillance d un gros client, perte d'un marche, mauvais remplissage, etc.).
D'une manière générale, les entreprises qui auront connu des difficultés en 2009 suite à la crise, l'APS n'en aura connaissance qu'au cours du 2ème semestre 2010 pour celles qui clôturent leur exercice au 31 décembre ( au mieux à partir du 30 avril, pour celles qui clôturent au 31 octobre).
Dans le cadre de ses contrôles, l'APS s'appuie ainsi sur l'analyse des comptes de l'année écoulée qui sont donc disponibles au plus tôt 6 mois après la clôture de l'exercice pour les entreprises qui les déposent sans délai.
L'APS prend ainsi connaissance de la teneur des comptes d'un adhérent que 6 mois après la clôture du dernier exercice. Or une situation financière peut se dégrader très rapidement, sur quelques mois, voir quelques semaines. Il est très difficile pour l'APS d'en être informée en temps réel sauf à être présent dans chaque entreprise, ce qui est chose impossible.
TourMaG.com - Surveiller 3 000 adhérents n'est pas chose facile, alors qu'est-ce qu'il faudrait faire selon vous ?
Adriana Minchella - Même si ce n'est pas chose aisée, c'est néanmoins une nécessité dont nous ne saurions faire l'économie. C'est notre devoir envers tous nos adhérents et envers nos clients qui font pleinement confiance au label APS.
Ne nous voilons pas la face. Bon nombre de nos fournisseurs sont sérieusement affectés par cette crise qui n'en finit pas de durer. Le volcan islandais a participé à la dégradation d'une situation déjà très difficile. Si un TO en proie à des tourments financiers, réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires en B to B, il ne communiquera jamais sur ses difficultés craignant que cela ne suscite aussitôt de la part de la distribution un véritable boycott de ses produits, ce qui anéantirait toute chance de redresser sa situation et au contraire accélèrerait sa descente aux enfers.
Nous devons essayer au sein de l'APS de mettre en place les process nécessaires pour déceler en amont les difficultés de nos partenaires, apprécier leur gravité et prendre les mesures qui s'imposent sans bien évidemment s'immiscer dans leur gestion.
Cela nous permettra éviter des faillites à la chaîne. La défaillance d'un TO pouvant aisément entraîner celle de certaines agences particulièrement exposées, d'où un risque d'augmentation des sinistres pour l APS.
Adriana Minchella - Suite au dépôt de bilan de Marsans, l'APS a su mobiliser les interlocuteurs et les énergies nécessaires pour que les clients puissent partir en vacances sans avoir à pâtir du dépôt de bilan du T.O.
Je tiens d'ailleurs à remercier très sincèrement les salariés de Marsans qui nous ont apporté une assistance précieuse, faisant ainsi primer l'intérêt de nos clients communs, alors qu'ils n'ignoraient pas que leur avenir professionnel devenait de plus en plus compromis
Quant à Marsans, je ne suis certes pas dans le secret des dieux mais je lis néanmoins la presse professionnelle. Nous savons tous que Marsans, outre les difficultés ci-dessus évoquées (crise économique, déréferencement ...) a en outre du faire face à la défaillance de son actionnaire unique, VIAJES MARSANS, qui rappelons le, était jusque là, le premier voyagiste d Espagne.
La cessation des paiements s'analyse en effet en une crise de la trésorerie, et ces crises de trésorerie résultent souvent d'incidents survenant sur des périodes courtes (défaillance d un gros client, perte d'un marche, mauvais remplissage, etc.).
D'une manière générale, les entreprises qui auront connu des difficultés en 2009 suite à la crise, l'APS n'en aura connaissance qu'au cours du 2ème semestre 2010 pour celles qui clôturent leur exercice au 31 décembre ( au mieux à partir du 30 avril, pour celles qui clôturent au 31 octobre).
Dans le cadre de ses contrôles, l'APS s'appuie ainsi sur l'analyse des comptes de l'année écoulée qui sont donc disponibles au plus tôt 6 mois après la clôture de l'exercice pour les entreprises qui les déposent sans délai.
L'APS prend ainsi connaissance de la teneur des comptes d'un adhérent que 6 mois après la clôture du dernier exercice. Or une situation financière peut se dégrader très rapidement, sur quelques mois, voir quelques semaines. Il est très difficile pour l'APS d'en être informée en temps réel sauf à être présent dans chaque entreprise, ce qui est chose impossible.
TourMaG.com - Surveiller 3 000 adhérents n'est pas chose facile, alors qu'est-ce qu'il faudrait faire selon vous ?
Adriana Minchella - Même si ce n'est pas chose aisée, c'est néanmoins une nécessité dont nous ne saurions faire l'économie. C'est notre devoir envers tous nos adhérents et envers nos clients qui font pleinement confiance au label APS.
Ne nous voilons pas la face. Bon nombre de nos fournisseurs sont sérieusement affectés par cette crise qui n'en finit pas de durer. Le volcan islandais a participé à la dégradation d'une situation déjà très difficile. Si un TO en proie à des tourments financiers, réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires en B to B, il ne communiquera jamais sur ses difficultés craignant que cela ne suscite aussitôt de la part de la distribution un véritable boycott de ses produits, ce qui anéantirait toute chance de redresser sa situation et au contraire accélèrerait sa descente aux enfers.
Nous devons essayer au sein de l'APS de mettre en place les process nécessaires pour déceler en amont les difficultés de nos partenaires, apprécier leur gravité et prendre les mesures qui s'imposent sans bien évidemment s'immiscer dans leur gestion.
Cela nous permettra éviter des faillites à la chaîne. La défaillance d'un TO pouvant aisément entraîner celle de certaines agences particulièrement exposées, d'où un risque d'augmentation des sinistres pour l APS.
