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Ces compagnies qui tombent comme des mouches…

Qu'attendent les pouvoirs publics pour légiférer ?


Décidément, le phénomène s’accélère. Le pavillon français, fortement touché par la concurrence, se restructure ou se réduit comme peau de chagrin. Les principales victimes en sont les agences de voyages et les passagers, plantés sur le tarmac et qui ne disposent, hélas, d’aucun recours juridique.


Rédigé par le Mercredi 4 Septembre 2019

Air Madrid, (2003-2006) de triste mémoire, avait laissé 120 000 passagers au sol... - crédit photo Wikicommons
Air Madrid, (2003-2006) de triste mémoire, avait laissé 120 000 passagers au sol... - crédit photo Wikicommons
Avant les attentats du 11 septembre 2001, les faillites chez les transporteurs aériens étaient rarissimes.

On en compte trois marquantes : Laker Airways, la 1ère low cost en 1982, Pan Am en 1991 et TWA en 2001.

Mais depuis cette date, on a assisté à des défaillances de plus en plus fréquentes.

Le phénomène s’est accéléré et est, depuis, devenu monnaie courante.

Air Madrid, (2003-2006) de triste mémoire, avait laissé 120 000 passagers au sol. Air Bourbon environ 20 000 et après il y a eu Flybmi, Germania, Cobalt Air…

Plus près de nous, les "crash" de Small Planet Airlines, VLM, Skywork Airlines, Air Méditerranée et Primera Air ne nous rassurent guère sur la solvabilité et la pérennité des transporteurs aériens.

Dernière tendance en date : la fragilisation et parfois la disparition des compagnies aériennes françaises, nées dans le sillage de la dérégulation du ciel hexagonal et qui souffrent d’une concurrence étrangère exacerbée et d’une fiscalisation inadaptée.

IATA défend bec et ongles ses adhérents...

Indirectement, ce sont les professionnels du tourisme et le consommateur qui règlent l’addition.

En effet, IATA défend bec et ongles ses adhérents et s’oppose farouchement à la mise en place d’une assurance garantissant le passager en cas de défaillance de la compagnie.

Face à la sinistralité du transport aérien, les professionnels du tourisme en France, puis leurs représentants européens (ECTAA), ont bien essayé d’enfoncer le bouclier de l’association américaine mais sans résultat.

La faillite annoncée d’Aigle Azur permettra-t-elle une avancée en ce sens ? Il y a fort à parier que non.

Mais pourquoi les pouvoirs publics si soucieux de la protection du consommateur n’arrivent-ils pas à mettre en place une assurance (volontaire ou non) digne de ce nom ?

Les compagnies aériennes sont des entreprises mortelles comme les autres. Vouloir le nier devient l’expression d’un népotisme insupportable de la part d’une association étrangère intangible, mais également incapable d’assurer la solvabilité de ses adhérents.

Étonnant, non ?

Jean Da Luz Publié par Jean Da Luz Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par idress le 05/09/2019 11:04 | Alerter
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bonjour Jean


il ne sert à rien de traiter les conséquences, si on ne traite pas la cause. Si vous avez une fuite chez vous, à cause d'un problème de toiture, vous n'allez pas faire appel longtemps à un seau, vous allez, à un moment, appeler un couvreur.

Le retour à une regulation du ciel Francais se fera , tot ou tard.

bonne journée

2.Posté par Pietrangelo le 07/09/2019 12:19 | Alerter
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Ce ne sont pas les 'cieux' européens qu'il faut re-reglementer mais de mettre fin une fois pour toute à une association 'tel que le Iata qui abuse d' un pouvoír et position, par des résolutions loufoques et abusives qui ne profitent que aux transporteur aériens et, qui comme bien dis dans l article, au détriment des consommateurs et nous, les dindon de la farce, les agences de voyages, obligé de 'compenser' par nos assurances (que les airlines se refusent) les préjudice financier causés.... C est la commission européenne qui doit se 'secouer et nous soutenir.. M' air'de alors.. Dixit ministre Luxembourgeois🏴‍☠️😁

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