L'Union Européenne tape du poing sur la table.
Dans un communiqué de presse paru lundi 16 juillet 2018, la Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs de l'UE demandent à Airbnb de mettre ses conditions générales en concordance avec le droit des consommateurs de l'UE et d'appliquer une tarification transparente.
La présentation actuelle des prix et un certain nombre de conditions d'Airbnb sont contraires à la directive sur les pratiques commerciales déloyales, à la directive concernant les clauses abusives dans les contrats et au règlement concernant la compétence judiciaire en matière civile et commerciale.
Dans un communiqué de presse paru lundi 16 juillet 2018, la Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs de l'UE demandent à Airbnb de mettre ses conditions générales en concordance avec le droit des consommateurs de l'UE et d'appliquer une tarification transparente.
La présentation actuelle des prix et un certain nombre de conditions d'Airbnb sont contraires à la directive sur les pratiques commerciales déloyales, à la directive concernant les clauses abusives dans les contrats et au règlement concernant la compétence judiciaire en matière civile et commerciale.
Autres articles
-
Espace : l'Europe lance enfin son Space Act
-
Limitation des acomptes : l’Europe laisse la main aux États ! [ABO]
-
Aérien : un pas de plus vers la gratuité des bagages cabine... [ABO]
-
Œnotourisme : la France vise la première place européenne
-
Tanzanie : les compagnies aériennes sur liste noire, quelles conséquences sur les voyages ? [ABO]
Par exemple, la présentation des prix et la distinction entre hôte privé et hôte professionnel ne sont pas conformes aux exigences du droit de l'UE.
Airbnb "ne devrait pas tromper les consommateurs en saisissant un tribunal dans un pays qui n'est pas leur État membre de résidence ou modifier unilatéralement les conditions sans en informer clairement les consommateurs au préalable et sans leur donner la possibilité d'annuler le contrat".
Airbnb dispose d'un délai expirant à la fin du mois d'août pour présenter ses propositions, sous peine de sanctions.
Airbnb "ne devrait pas tromper les consommateurs en saisissant un tribunal dans un pays qui n'est pas leur État membre de résidence ou modifier unilatéralement les conditions sans en informer clairement les consommateurs au préalable et sans leur donner la possibilité d'annuler le contrat".
Airbnb dispose d'un délai expirant à la fin du mois d'août pour présenter ses propositions, sous peine de sanctions.