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L'Airbus A330 qui a décollé dans la matinée de Bruxelles avec 160 passagers à destination de l'aéroport de Kinshasa-N'Djili ne dépassera pas Douala, a déclaré le porte-parole de la compagnie, Geert Sciot. Mais celui-ci a précisé dans son communiqué que cette décision n'affectait que le vol de jeudi.
En ce qui concerne le vol Kilshasa-Bruxelles, l’avion qui devait embarquer jeudi soir 150 passagers à N'Djili, l ’équipage, séjournant actuellement à Kinshasa, est bloqué dans son hôtel par les affrontements en cours depuis la mi-journée dans la capitale congolaise.
La compagnie n'a pris aucune décision pour le vol de vendredi. Brussels Airlines suit la situation de près, notamment grâce à son équipe sur place et en concertation avec le gouvernement belge. « On regarde pour demain, a expliqué le porte-parole, faisant état de contacts avec Air France, qui dessert également Kinshasa plusieurs fois par semaine au départ de Paris et qui avait également un avion en vol jeudi ».
Le conflit social prend de l’ampleur
On peut s’attendre à des actions de grève du zèle de la part du personnel du groupe. En cause, la situation sociale du personnel. Selon l’une de nos sources, les conditions salariales ne seraient pas en cause mais les conditions de travail.
« En voulant imposer des cadences de travail infernales et des horaires déments, la direction ne doit pas s’étonner de voir le personnel du groupe réagir. Mais que l’on ne nous accuse pas d’exiger des suppléments de salaires. Ce que nous souhaitons c’est de pouvoir garder un cadre de vie satisfaisant pour nous et nos familles. »
Ayant compris, avec l’expérience des années passées, que les grèves risquaient de mettre en péril la survie de la compagnie, le personnel navigant et de cabine envisage d’entamer des opérations de grève du zèle. Le but étant de faire comprendre à la direction que les plans que celle-ci veut mettre en place risquent de ne pas être conformes avec les différentes législations.
En ce qui concerne le vol Kilshasa-Bruxelles, l’avion qui devait embarquer jeudi soir 150 passagers à N'Djili, l ’équipage, séjournant actuellement à Kinshasa, est bloqué dans son hôtel par les affrontements en cours depuis la mi-journée dans la capitale congolaise.
La compagnie n'a pris aucune décision pour le vol de vendredi. Brussels Airlines suit la situation de près, notamment grâce à son équipe sur place et en concertation avec le gouvernement belge. « On regarde pour demain, a expliqué le porte-parole, faisant état de contacts avec Air France, qui dessert également Kinshasa plusieurs fois par semaine au départ de Paris et qui avait également un avion en vol jeudi ».
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On peut s’attendre à des actions de grève du zèle de la part du personnel du groupe. En cause, la situation sociale du personnel. Selon l’une de nos sources, les conditions salariales ne seraient pas en cause mais les conditions de travail.
« En voulant imposer des cadences de travail infernales et des horaires déments, la direction ne doit pas s’étonner de voir le personnel du groupe réagir. Mais que l’on ne nous accuse pas d’exiger des suppléments de salaires. Ce que nous souhaitons c’est de pouvoir garder un cadre de vie satisfaisant pour nous et nos familles. »
Ayant compris, avec l’expérience des années passées, que les grèves risquaient de mettre en péril la survie de la compagnie, le personnel navigant et de cabine envisage d’entamer des opérations de grève du zèle. Le but étant de faire comprendre à la direction que les plans que celle-ci veut mettre en place risquent de ne pas être conformes avec les différentes législations.
![« Touristophobie » : la double peine des résidents [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/89935309-63514996.jpg?v=1752761193 "« Touristophobie » : la double peine des résidents [ABO]")
