À l’arrivée l’aéroport Reine-Alia séduit par son esthétique, ses vastes espaces ouverts sur un paysage qui annonce le désert.
Base et =hub de la compagnie nationale Royal Jordanian Airlines et porte d’entrée vers les sites touristiques et bibliques de Jérash, Béthanie, du Mont Nébo, de Petra, de la Mer Morte et du désert du Wadi Rum, il offre de nombreux services avec une attention particulière aux personnes à mobilité réduite.
Ascenseurs, couloirs et escaliers roulants, tout fonctionne. Le « Duty free » nous semble familier avec son déambulatoire à travers les boutiques qui débouche sur une vaste place ronde garnie de fauteuils et entourée de restaurants et cafés.
Impression juste. Depuis 2007, le Groupe ADP (Aéroports de Paris) exploite l'aéroport Reine-Alia International par le biais de la société concessionnaire Airport International Group (AIG) dont il détient 51% du capital (depuis 2018).
Le contrat de concession prévoit l’exploitation des terminaux qui disposent d’une capacité totale de 12 millions de passagers par an après les dernières extensions. Les équipes constituées par le Groupe ADP encadrent près de 450 personnes chargées de la qualité, de l'ingénierie, de la maintenance, des commerces, des services aux passagers et des technologies de l'information.
Reconnu pour la qualité de ses infrastructures aéronautiques et les services aux passagers cet aéroport a remporté à plusieurs reprises le titre de « meilleur aéroport du Moyen-Orient » dans la catégorie des aéroports de 5 à 15 millions de passagers par an lors des ASQ (Airport Service Quality) Awards de l'ACI (Airport Council International). Il est aussi le premier aéroport du Moyen-Orient à obtenir l’accréditation ACI Carbone niveau 3+ c’est-à-dire la neutralité carbone.
Base et =hub de la compagnie nationale Royal Jordanian Airlines et porte d’entrée vers les sites touristiques et bibliques de Jérash, Béthanie, du Mont Nébo, de Petra, de la Mer Morte et du désert du Wadi Rum, il offre de nombreux services avec une attention particulière aux personnes à mobilité réduite.
Ascenseurs, couloirs et escaliers roulants, tout fonctionne. Le « Duty free » nous semble familier avec son déambulatoire à travers les boutiques qui débouche sur une vaste place ronde garnie de fauteuils et entourée de restaurants et cafés.
Impression juste. Depuis 2007, le Groupe ADP (Aéroports de Paris) exploite l'aéroport Reine-Alia International par le biais de la société concessionnaire Airport International Group (AIG) dont il détient 51% du capital (depuis 2018).
Le contrat de concession prévoit l’exploitation des terminaux qui disposent d’une capacité totale de 12 millions de passagers par an après les dernières extensions. Les équipes constituées par le Groupe ADP encadrent près de 450 personnes chargées de la qualité, de l'ingénierie, de la maintenance, des commerces, des services aux passagers et des technologies de l'information.
Reconnu pour la qualité de ses infrastructures aéronautiques et les services aux passagers cet aéroport a remporté à plusieurs reprises le titre de « meilleur aéroport du Moyen-Orient » dans la catégorie des aéroports de 5 à 15 millions de passagers par an lors des ASQ (Airport Service Quality) Awards de l'ACI (Airport Council International). Il est aussi le premier aéroport du Moyen-Orient à obtenir l’accréditation ACI Carbone niveau 3+ c’est-à-dire la neutralité carbone.
Autour d’Amman, de la grandeur de Rome à la défense des Sarrazins
Autres articles
-
Jordanie et Egypte : le tourisme redoute la réponse d'Israël... 🔑
-
Croisières Mer rouge : face au risque sécuritaire, les compagnies s’adaptent 🔑
-
Visit Jordan vous invite à son webinaire
-
Congrès Selectour : le Père Noël est passé avec un mois d’avance ! 🔑
-
Top of travel garde le cap et lance de nouvelles destinations
Amman la ville blanche.
Blanche et tentaculaire, la capitale regroupe quelque 5 millions d’habitants, près de la moitié de la population du pays. Blanche en raison de la pierre calcaire utilisée dans la construction des immeubles carrés serrés les uns contre les autres dans une zone vallonnée.
Il n’y a pas si longtemps on l’appelait la « ville aux sept collines ». Elle s’étendrait aujourd’hui sur au moins une douzaine de collines. Elle serait l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée. Son cœur historique est dans la ville basse et la nouvelle se déploie sur les hauteurs.
Lire aussi : La Jordanie surmonte les défis et séduit les voyageurs
Amman qui harmonise formes et couleurs a aussi le goût de la fantaisie, du paradoxe et de la créativité comme le démontre la très vivante « Rainbow street », rendez-vous de la jeunesse.
À découvrir de préférence le soir pour ses décorations lumineuses, ses restaurants branchés, ses bars et ses galeries avant-gardistes. Dans un café abondamment fleuri et illuminé, j’ai eu pour voisines trois charmantes jeunes femmes jordanienne bavardant joyeusement en buvant du thé et en fumant une chicha. Envie de les imiter.
Les vestiges archéologiques de la capitale de la Jordanie restent les précieux témoins de son rayonnement dans l’Histoire antique.
Convoitée par les Assyriens, les Perses puis les Grecs qui la baptiseront Philadelphia, elle fit partie du royaume nabatéen (qui trouva son apogée à Petra) avant de devenir sous la domination romaine une cité prospère rattachée à la Décapole une fédération de dix villes gréco-romaines situées dans cette région du monde.
Siège épiscopal pendant la période byzantine, elle prit son nom Amman après la conquête arabe.
Blanche et tentaculaire, la capitale regroupe quelque 5 millions d’habitants, près de la moitié de la population du pays. Blanche en raison de la pierre calcaire utilisée dans la construction des immeubles carrés serrés les uns contre les autres dans une zone vallonnée.
Il n’y a pas si longtemps on l’appelait la « ville aux sept collines ». Elle s’étendrait aujourd’hui sur au moins une douzaine de collines. Elle serait l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée. Son cœur historique est dans la ville basse et la nouvelle se déploie sur les hauteurs.
Lire aussi : La Jordanie surmonte les défis et séduit les voyageurs
Amman qui harmonise formes et couleurs a aussi le goût de la fantaisie, du paradoxe et de la créativité comme le démontre la très vivante « Rainbow street », rendez-vous de la jeunesse.
À découvrir de préférence le soir pour ses décorations lumineuses, ses restaurants branchés, ses bars et ses galeries avant-gardistes. Dans un café abondamment fleuri et illuminé, j’ai eu pour voisines trois charmantes jeunes femmes jordanienne bavardant joyeusement en buvant du thé et en fumant une chicha. Envie de les imiter.
Les vestiges archéologiques de la capitale de la Jordanie restent les précieux témoins de son rayonnement dans l’Histoire antique.
Convoitée par les Assyriens, les Perses puis les Grecs qui la baptiseront Philadelphia, elle fit partie du royaume nabatéen (qui trouva son apogée à Petra) avant de devenir sous la domination romaine une cité prospère rattachée à la Décapole une fédération de dix villes gréco-romaines situées dans cette région du monde.
Siège épiscopal pendant la période byzantine, elle prit son nom Amman après la conquête arabe.
À voir à Amman, dans la vieille ville adossée à une forte pente au pied d’une colline :
l’Amphithéâtre romain érigé sur l’ordre de l’empereur Antonin Pieux (138 ap. J.-C.). Ses gradins vertigineux accueillaient plus de 6 000 spectateurs. Sa façade regarde vers le nord pour éviter, dit-on, que le soleil éblouisse les spectateurs. Sur les hauteurs, la Citadelle d’Amman - véritable musée archéologique en plein air - elle offre un extraordinaire panorama sur la ville.
Des édifices majeurs y furent construits pendant la période romaine dont un théâtre et un temple dédié à Hercule.
Construit sur le site le Musée archéologique abrite une collection d’objets découverts lors de fouilles archéologiques dans la région dont quelques-unes des plus anciennes figurines réalisées par un humain.
Des édifices majeurs y furent construits pendant la période romaine dont un théâtre et un temple dédié à Hercule.
Construit sur le site le Musée archéologique abrite une collection d’objets découverts lors de fouilles archéologiques dans la région dont quelques-unes des plus anciennes figurines réalisées par un humain.
Jérash, deuxième site historique après Petra
À 65 kilomètres au nord d’Amman, Jerash est la mieux conservée des villes de la Décapole.
Haut lieu du commerce antique sur la route de l'encens et des épices de la péninsule arabique à la Syrie et à la Méditerranée, la cité fut convoitée conquise et occupée à tour de rôle par les Hébreux, les Nabatéens, les Romans, les perses, les Arabes, les Croisés.
Au Ier siècle av. J.-C. elle devint une ville romaine prospère et connut son apogée sous le règne des empereurs romains Antonin le Pieux et Marc Aurèle. Les fouilles et la chasse aux monuments anciens officiellement débutée en 1925 se poursuit à très petite vitesse.
L’argent manque. Inscrites depuis 2004 sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO les ruines de Jérash c’est-à-dire qu’elles font partie des biens que la Jordanie a proposé pour inscription.
Haut lieu du commerce antique sur la route de l'encens et des épices de la péninsule arabique à la Syrie et à la Méditerranée, la cité fut convoitée conquise et occupée à tour de rôle par les Hébreux, les Nabatéens, les Romans, les perses, les Arabes, les Croisés.
Au Ier siècle av. J.-C. elle devint une ville romaine prospère et connut son apogée sous le règne des empereurs romains Antonin le Pieux et Marc Aurèle. Les fouilles et la chasse aux monuments anciens officiellement débutée en 1925 se poursuit à très petite vitesse.
L’argent manque. Inscrites depuis 2004 sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO les ruines de Jérash c’est-à-dire qu’elles font partie des biens que la Jordanie a proposé pour inscription.
À voir sur le site de Jérash
Le Cardo Maximus l’artère principale longue de 800 mètres, pavée – les marques faites par l’usure des roues de chars sont toujours là - et bordée par 200 colonnes de pierres disposées de façon rectiligne.
En sous-sol, un système ingénieux permettait d’évacuer les eaux de pluie. L’Arc d’Hadrien échafaudé en 129 ap. J.-C. pour commémorer l’empereur a été restauré en suivant les plans originaux.
L’Hippodrome qui accueillait les courses de char mesure 253 mètres sur 52 pouvait recevoir jusqu’à 15 000 personnes.
Le Théâtre du Sud d’une capacité de 3 000 personnes recevait les plus importants spectacles de la ville. Véritable chef d’œuvre architectural datant du 1er siècle, le Forum Ovale entouré de colonnes mesure 90 mètres sur 80.
Construite en l’honneur des divinités féminines liées à la nature l’imposante Fontaine Nymphée qui daterait de 191 ap. J.-C. contribuait à alimenter la cité en eau à travers bassins et canaux aménagés.
En sous-sol, un système ingénieux permettait d’évacuer les eaux de pluie. L’Arc d’Hadrien échafaudé en 129 ap. J.-C. pour commémorer l’empereur a été restauré en suivant les plans originaux.
L’Hippodrome qui accueillait les courses de char mesure 253 mètres sur 52 pouvait recevoir jusqu’à 15 000 personnes.
Le Théâtre du Sud d’une capacité de 3 000 personnes recevait les plus importants spectacles de la ville. Véritable chef d’œuvre architectural datant du 1er siècle, le Forum Ovale entouré de colonnes mesure 90 mètres sur 80.
Construite en l’honneur des divinités féminines liées à la nature l’imposante Fontaine Nymphée qui daterait de 191 ap. J.-C. contribuait à alimenter la cité en eau à travers bassins et canaux aménagés.
Le château d'Ajlun, maillon défensif contre les Croisés
Située à 75 kilomètres au nord d'Amman et à 25 km de Jérash, cette imposante forteresse qui domine la vallée du Jourdain fut construite entre 1184 et 1185 par les Ayyoubides une dynastie musulmane d'origine kurde fondée par Saladin (Salah al-din).
Elle est considérée comme un joyau d’architecture militaire arabo-islamique. Sa position stratégique en faisait un maillon important de la chaîne défensive contre les Croisés.
Le château servait aussi d’avant-poste militaire d’où les Sarrasins contrôlaient les routes des caravanes entre Damas et Amman et les mines de fer toutes proches.
Il offre jolie vue sur la campagne environnante et par temps clair sur la mer Morte, la vallée du Jourdain, la Cisjordanie et le lac de Tibériade (la mer de Galilée).
Lire aussi : Voyage Jordanie : "Il nous faut rassurer quant à la stabilité réelle du pays"
Elle est considérée comme un joyau d’architecture militaire arabo-islamique. Sa position stratégique en faisait un maillon important de la chaîne défensive contre les Croisés.
Le château servait aussi d’avant-poste militaire d’où les Sarrasins contrôlaient les routes des caravanes entre Damas et Amman et les mines de fer toutes proches.
Il offre jolie vue sur la campagne environnante et par temps clair sur la mer Morte, la vallée du Jourdain, la Cisjordanie et le lac de Tibériade (la mer de Galilée).
Lire aussi : Voyage Jordanie : "Il nous faut rassurer quant à la stabilité réelle du pays"
De Béthanie au Mont Nébo sur les pas de Jésus et de Moïse
Sur la rive orientale du Jourdain à 25 kilomètres de la capitale et 9 km de la mer Morte Béthanie serait selon la tradition chrétienne le lieu du baptême de Jésus de Nazareth par Jean-Baptiste.
Des vestiges d’origine romaine et byzantine, des grottes ayant servi de refuges à certains ermites et des bassins baptismaux témoignent de la valeur religieuse du lieu. Ces vestiges correspondent en outre aux divers récits des pèlerins de l’Antiquité et du Moyen-Âge visitant les Lieux-Saints.
L’authenticité du Baptême repose donc pour beaucoup sur les vestiges archéologiques mis à jour au cours des dernières année. Elle serait aussi prouvée par un panneau en mosaïque découvert en 1897 dans les décombres d’une église byzantine, à l’emplacement actuel de l'église orthodoxe Saint-Georges de Madaba.
Il s’agit de la plus vieille représentation cartographique de la Terre sainte datée du VIe ap. J.-C. Madaba qui perpétue la tradition de la mosaïque.
Le site de Béthanie ou Wadi al Kharrar (la vallée mélodieuse) inclus à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO est une destination de pèlerinage très sollicitée par les Chrétiens.
Du haut du Mont Nébo (800 mètres) et selon la tradition chrétienne, Moïse contempla la Terre Promise sans pouvoir y entrer. Il la verra depuis ce promontoire naturel qui surplombe la vallée du Jourdain, les monts de la Judée et de la Samarie et qui par beau temps (m’a-t on dit) permet de distinguer Bethléem, la vallée de Jéricho et la Mer morte et même les coupoles de Jérusalem.
Et c’est là, sur ce site biblique, inspirant et de toute beauté que se trouve aujourd'hui la basilique protectrice de son sanctuaire. Ce Mémorial est bien gardé par les Franciscains de la Custodie de Terre Sainte mais en vérité personne ne connait l’endroit exact de sa tombe.
Les Franciscains ont financé la restauration de la basilique (achevée en 2016). Ils en sont les gardiens. Les autorités jordaniennes participent aussi à l’aménagement de ce site archéologique et biblique l’un des plus visités de Jordanie pèlerins et touristes confondus. En haute saison, leur nombre peut atteindre les 5 000 visiteurs par jour. Lors de ma visite j’ai croisé des groupes venus d’Italie et d’Irlande.
Des vestiges d’origine romaine et byzantine, des grottes ayant servi de refuges à certains ermites et des bassins baptismaux témoignent de la valeur religieuse du lieu. Ces vestiges correspondent en outre aux divers récits des pèlerins de l’Antiquité et du Moyen-Âge visitant les Lieux-Saints.
L’authenticité du Baptême repose donc pour beaucoup sur les vestiges archéologiques mis à jour au cours des dernières année. Elle serait aussi prouvée par un panneau en mosaïque découvert en 1897 dans les décombres d’une église byzantine, à l’emplacement actuel de l'église orthodoxe Saint-Georges de Madaba.
Il s’agit de la plus vieille représentation cartographique de la Terre sainte datée du VIe ap. J.-C. Madaba qui perpétue la tradition de la mosaïque.
Le site de Béthanie ou Wadi al Kharrar (la vallée mélodieuse) inclus à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO est une destination de pèlerinage très sollicitée par les Chrétiens.
Du haut du Mont Nébo (800 mètres) et selon la tradition chrétienne, Moïse contempla la Terre Promise sans pouvoir y entrer. Il la verra depuis ce promontoire naturel qui surplombe la vallée du Jourdain, les monts de la Judée et de la Samarie et qui par beau temps (m’a-t on dit) permet de distinguer Bethléem, la vallée de Jéricho et la Mer morte et même les coupoles de Jérusalem.
Et c’est là, sur ce site biblique, inspirant et de toute beauté que se trouve aujourd'hui la basilique protectrice de son sanctuaire. Ce Mémorial est bien gardé par les Franciscains de la Custodie de Terre Sainte mais en vérité personne ne connait l’endroit exact de sa tombe.
Les Franciscains ont financé la restauration de la basilique (achevée en 2016). Ils en sont les gardiens. Les autorités jordaniennes participent aussi à l’aménagement de ce site archéologique et biblique l’un des plus visités de Jordanie pèlerins et touristes confondus. En haute saison, leur nombre peut atteindre les 5 000 visiteurs par jour. Lors de ma visite j’ai croisé des groupes venus d’Italie et d’Irlande.
Cap sur le Sud : Pétra, « Trésor » et ville-phare du peuple nabatéen
Ce n’est pas le Trésor mais le Monastère de Pétra, l’autre merveille qui demande à gravir 800 marches taillées dans la roche. On peut le faire à dos d’âne et là-haut, face au monument soulignons qu’il y a une charmante petite gargote.Photo J.B.
La première fois et les fois suivantes l’effet est toujours saisissant. Image vue, revue, tant photographiée, filmée et à chaque fois c’est le Waouh ! La première fois pour certains d’entre nous, rappelez-vous, c’était en 1989 dans la « Dernière Croisade » quand nous la découvrons avec Indiana Jones à la recherche du Graal.
Elle nous apparait entre les parois vertigineuses du Siq - ce long défilé aux parois abruptes s’élevant jusqu’à 200 mètres - et nous livre son imposante beauté. Elle c’est Al-Khazneh (le Trésor) un tombeau, le plus grand de l’ancienne cité de Pétra.
Et cette stupéfiante première vision n’est que la petite partie émergée d’une fabuleuse cité antique capitale du peuple nabatéen classée parmi les sept nouvelles merveilles du monde.
Petra, capitale du royaume des Nabatéens. Petra construite, taillée et sculptée au cœur d’un chaos de roches aux reflets ivoires, ambrés ou cuivrés selon l’heure. Petra au carrefour des voies caravanières de l’encens de la myrrhe et des épices qui relient le Yémen au grand port de Gaza sur la Méditerranée et l’Égypte à la Mésopotamie. Pétra au centre du monde civilisé antique.
Fascinants nabatéens peuple de nomades qui, au VIe siècle av. J.-C., se sédentarisent dans un site stratégique dissimulé à l’intérieur d’un cirque de montagne. Ingénieux, ils ont la connaissance de la maîtrise de l’eau, ils détournent les cours d’eau, construisent des canalisations, creusent des citernes, préservent l’eau de pluie. Astucieux, ils s’enrichissent en prélevant des taxes auprès des caravaniers en échange de leurs services et de leur protection.
Pétra abritait à son apogée jusqu’à 25 000 habitants puis, l’annexion des Romains, la modification des routes commerciales et plusieurs séismes entraîneront progressivement son abandon. Tombé dans l’oubli, effacé des mémoires durant des siècles le site sera redécouvert en 1812 par le monde occidental grâce à un explorateur suisse, Jean-Louis Burckhardt. L’UNESCO a défini Pétra comme « l'un des plus précieux biens culturels du patrimoine culturel mondial ».
Elle nous apparait entre les parois vertigineuses du Siq - ce long défilé aux parois abruptes s’élevant jusqu’à 200 mètres - et nous livre son imposante beauté. Elle c’est Al-Khazneh (le Trésor) un tombeau, le plus grand de l’ancienne cité de Pétra.
Et cette stupéfiante première vision n’est que la petite partie émergée d’une fabuleuse cité antique capitale du peuple nabatéen classée parmi les sept nouvelles merveilles du monde.
Petra, capitale du royaume des Nabatéens. Petra construite, taillée et sculptée au cœur d’un chaos de roches aux reflets ivoires, ambrés ou cuivrés selon l’heure. Petra au carrefour des voies caravanières de l’encens de la myrrhe et des épices qui relient le Yémen au grand port de Gaza sur la Méditerranée et l’Égypte à la Mésopotamie. Pétra au centre du monde civilisé antique.
Fascinants nabatéens peuple de nomades qui, au VIe siècle av. J.-C., se sédentarisent dans un site stratégique dissimulé à l’intérieur d’un cirque de montagne. Ingénieux, ils ont la connaissance de la maîtrise de l’eau, ils détournent les cours d’eau, construisent des canalisations, creusent des citernes, préservent l’eau de pluie. Astucieux, ils s’enrichissent en prélevant des taxes auprès des caravaniers en échange de leurs services et de leur protection.
Pétra abritait à son apogée jusqu’à 25 000 habitants puis, l’annexion des Romains, la modification des routes commerciales et plusieurs séismes entraîneront progressivement son abandon. Tombé dans l’oubli, effacé des mémoires durant des siècles le site sera redécouvert en 1812 par le monde occidental grâce à un explorateur suisse, Jean-Louis Burckhardt. L’UNESCO a défini Pétra comme « l'un des plus précieux biens culturels du patrimoine culturel mondial ».
Pétra, bon à savoir :
- Petra peut se visiter en deux heures (au minimum) ou deux jours pour certains randonneurs avec nuit dans un hôtel car il est interdit de dormir sur le site qui s’étend sur plus de 60 kilomètres carrés (pas tous visitables).
- La distance entre le Centre d’accueil et le Trésor est de 2 kilomètres. Les carioles tirées par des chevaux ont disparu à la suite d’actions menées par des associations de défense des animaux. Il reste les ânes et, à dispositions en priorité aux personnes ayant des difficulté à se déplacer, des voiturettes électriques avec chauffeur. Elles se louent au prix de 25 dinars jordaniens (djo) A/R. Ajouter ensuite 2 kilomètres au minimum pour aller du Trésor au pied du monastère en passant devant le théâtre, les tombeaux royaux, la rue à colonnades...
- Pour admirer le monastère le plus beau monument après le Trésor, il y a 800 marches taillées dans la roche à gravir. Les petits ânes sont à disposition pour une vingtaine de djo. Très jouable à la montée mais beaucoup plus sportif à la descente.
- Il y a sur le site plusieurs boutiques de souvenirs et cafés où l’on peut boire, se restaurer et profiter de toilettes.
- La distance entre le Centre d’accueil et le Trésor est de 2 kilomètres. Les carioles tirées par des chevaux ont disparu à la suite d’actions menées par des associations de défense des animaux. Il reste les ânes et, à dispositions en priorité aux personnes ayant des difficulté à se déplacer, des voiturettes électriques avec chauffeur. Elles se louent au prix de 25 dinars jordaniens (djo) A/R. Ajouter ensuite 2 kilomètres au minimum pour aller du Trésor au pied du monastère en passant devant le théâtre, les tombeaux royaux, la rue à colonnades...
- Pour admirer le monastère le plus beau monument après le Trésor, il y a 800 marches taillées dans la roche à gravir. Les petits ânes sont à disposition pour une vingtaine de djo. Très jouable à la montée mais beaucoup plus sportif à la descente.
- Il y a sur le site plusieurs boutiques de souvenirs et cafés où l’on peut boire, se restaurer et profiter de toilettes.
Le Wadi Rum dans le sillage de Lawrence d’Arabie et des bédouins gardiens du désert
Cap sur le sud en prenant la mythique « Route des Roi ». Voie ancestrale et ancienne piste caravanière, elle a marqué l’histoire de la Jordanie. Route à quatre voies en excellent état, elle relie sur 400 kilomètres la capitale Amman à Akaba au bord de la mer Rouge.
Imaginez à perte de vue, un océan de sable ocre d’où émergent de vertigineuses formations de granit et de grès en forme de cheminées, d’arcs, de dômes et de crêtes aux profils sculptés, déchiquetés, façonnés par le temps et tous les vents de sable.
Le Wadi Rum englobe tout le désert du sud de la Jordanie mais la zone protégée, la plus riche en culture bédouine, représente 720 km2.
Wadi Rum est une véritable ode à la nature, comme une autre planète que les Bédouins appellent « Vallée de la Lune ». Devenus guides du désert, ils aiment évoquer Lawrence d’Arabie, le film qui fit découvrir au monde entier la sublime beauté leur désert.
De cet homme qui avait appris l’arabe et fraternisé avec les chefs du pays pour « bouter les envahisseurs ottomans hors des sables », les Britanniques firent un de leurs grands héros militaires.
Le cinéma s’est somptueusement emparé de cette saga qui ne dura que deux ans (1916-1918). Sorti en 1962 le film réalisé par David Lean dans ce décor majestueux avait aussi propulsé Peter O'Toole et Omar Sharif au rang de légendes du cinéma.
Au volant de son 4x4, notre guide bédouin se fit un plaisir de nous faire découvrir les lieux où furent tourné ce film élu comme meilleur film britannique de tous les temps dans un sondage paru en 2004 dans le Sunday Telegraph ! Oui les décors majestueux du Wadi Rum sont un fantastique plateau naturel pour le cinéma.
En exemple Ridley Scott y a tourné son film « Seul sur Mars » avec Matt Damon. Plus récemment le réalisateur canadien Denis Villeneuve l’a choisi pour les scènes désertiques de Dune I et 2.
Le Wadi Rum, l’un des déserts les plus célèbres du monde est inscrit au Patrimoine de l’UNESCO pour ses richesses culturelles et naturelles. Il est également une zone protégée.
Imaginez à perte de vue, un océan de sable ocre d’où émergent de vertigineuses formations de granit et de grès en forme de cheminées, d’arcs, de dômes et de crêtes aux profils sculptés, déchiquetés, façonnés par le temps et tous les vents de sable.
Le Wadi Rum englobe tout le désert du sud de la Jordanie mais la zone protégée, la plus riche en culture bédouine, représente 720 km2.
Wadi Rum est une véritable ode à la nature, comme une autre planète que les Bédouins appellent « Vallée de la Lune ». Devenus guides du désert, ils aiment évoquer Lawrence d’Arabie, le film qui fit découvrir au monde entier la sublime beauté leur désert.
De cet homme qui avait appris l’arabe et fraternisé avec les chefs du pays pour « bouter les envahisseurs ottomans hors des sables », les Britanniques firent un de leurs grands héros militaires.
Le cinéma s’est somptueusement emparé de cette saga qui ne dura que deux ans (1916-1918). Sorti en 1962 le film réalisé par David Lean dans ce décor majestueux avait aussi propulsé Peter O'Toole et Omar Sharif au rang de légendes du cinéma.
Au volant de son 4x4, notre guide bédouin se fit un plaisir de nous faire découvrir les lieux où furent tourné ce film élu comme meilleur film britannique de tous les temps dans un sondage paru en 2004 dans le Sunday Telegraph ! Oui les décors majestueux du Wadi Rum sont un fantastique plateau naturel pour le cinéma.
En exemple Ridley Scott y a tourné son film « Seul sur Mars » avec Matt Damon. Plus récemment le réalisateur canadien Denis Villeneuve l’a choisi pour les scènes désertiques de Dune I et 2.
Le Wadi Rum, l’un des déserts les plus célèbres du monde est inscrit au Patrimoine de l’UNESCO pour ses richesses culturelles et naturelles. Il est également une zone protégée.
Wadi Rum, bon à savoir :
Peuple du désert, les Bédouins connaissent le Wadi Rum.
Avec le développement du tourisme, beaucoup sont devenus guides et proposent des circuits itinérants de 2 heures à quelques jours à faire à pied, à cheval, à dos de chameau ou en 4X4 ouverte avec possibilité de passer une ou plusieurs nuits dans l’un des (trop) nombreux campements.
En haute saison, hors période de crise on en comptait près de 200 ! En moins de 2 heures de balade en jeep, j’en ai compté près d’une quinzaine pour la plupart vides ou abandonnés.
Avec le développement du tourisme, beaucoup sont devenus guides et proposent des circuits itinérants de 2 heures à quelques jours à faire à pied, à cheval, à dos de chameau ou en 4X4 ouverte avec possibilité de passer une ou plusieurs nuits dans l’un des (trop) nombreux campements.
En haute saison, hors période de crise on en comptait près de 200 ! En moins de 2 heures de balade en jeep, j’en ai compté près d’une quinzaine pour la plupart vides ou abandonnés.
De la mer Rouge à la mer Morte :
En bordure du golfe nord de la mer Rouge entre péninsule du Sinaï (Egypte) et Arabie Saoudite Aqaba s’étire sur une trentaine de kilomètres de rivages.
Elle est l’unique port et façade maritime de la Jordanie. C’est dire son importance stratégique. Les échanges de marchandises y affluaient autrefois ce qui n’avait pas échappé aux Romains.
Dès 107 ap. J.-C. lors de l’annexion du royaume des Nabatéens, ils mirent en chantier la « Via Nova Trajana », une voie qui devait relier le site d’Akaba au sud de la Syrie.
Aqaba est aussi l'unique station balnéaire. A l’instar de sa voisine Eilat, elle développe un tourisme des quatre saisons en raison de son climat – la température descend rarement sous les 20° - et de l’attractivité des sublimes fonds marins de la mer Rouge.
Au fil des ans les hôtels de luxe, marinas, centres commerciaux et centres de plongées se sont développés tel le Berenice Beach Club une plage privée qui propose de nombreuses activités payantes : parachute ascensionnel , ski nautique, jet-ski, croisières en bateau jusqu’à l’île granitique du Pharaon et plonger avec son centre dédié.
Elle est l’unique port et façade maritime de la Jordanie. C’est dire son importance stratégique. Les échanges de marchandises y affluaient autrefois ce qui n’avait pas échappé aux Romains.
Dès 107 ap. J.-C. lors de l’annexion du royaume des Nabatéens, ils mirent en chantier la « Via Nova Trajana », une voie qui devait relier le site d’Akaba au sud de la Syrie.
Aqaba est aussi l'unique station balnéaire. A l’instar de sa voisine Eilat, elle développe un tourisme des quatre saisons en raison de son climat – la température descend rarement sous les 20° - et de l’attractivité des sublimes fonds marins de la mer Rouge.
Au fil des ans les hôtels de luxe, marinas, centres commerciaux et centres de plongées se sont développés tel le Berenice Beach Club une plage privée qui propose de nombreuses activités payantes : parachute ascensionnel , ski nautique, jet-ski, croisières en bateau jusqu’à l’île granitique du Pharaon et plonger avec son centre dédié.
L'île du Pharaon, bon à savoir :
L'île du Pharaon est un territoire égyptien que les touristes basés en Jordanie peuvent visiter sans toutefois bénéficier de l’autorisation d’accéder à l’Égypte continentale.
D’une superficie de 300 mètres sur 100 située à 250 mètres du rivage du Sinaï Oriental et à 17 kilomètres d’Aqaba, elle est surmontée d’une étonnante forteresse médiévale bâtie par les Croisés au XIe siècle. Ses eaux sont un must pour les amateurs de plongée ou de snorkeling.
Les clients de la plupart des hôtels peuvent être pris en charge par une navette gratuite.
Et à ne pas manquer : le coucher du soleil là-bas qui embrase l'horizon derrière les montagnes tourmentées du Sinaï.
D’une superficie de 300 mètres sur 100 située à 250 mètres du rivage du Sinaï Oriental et à 17 kilomètres d’Aqaba, elle est surmontée d’une étonnante forteresse médiévale bâtie par les Croisés au XIe siècle. Ses eaux sont un must pour les amateurs de plongée ou de snorkeling.
Les clients de la plupart des hôtels peuvent être pris en charge par une navette gratuite.
Et à ne pas manquer : le coucher du soleil là-bas qui embrase l'horizon derrière les montagnes tourmentées du Sinaï.
La mer Morte perdrait inexorablement un mètre par an
Cap au nord sur Amman, avec étape d’une nuit au bord de la mer Morte. Longue de 51 kilomètres et large de 18 (au maximum) elle est le point émergé le plus bas de la surface du globe.
L'époustouflante route qui descend puis longe cette mer qui risque de disparaître est l'un des nombreux temps forts de ce voyage.
C’est de là, à peu près, mais selon le personnel de notre hôtel (Le Hilton) qui dispose de trois ascenseurs successifs pour atteindre la plage) elle perdrait inexorablement un mètre par an !
Son taux de salinité serait de 34,2% (contre 3,5% pour la mer Méditerrané). Partagée entre la Jordanie, la Cisjordanie et Israël, elle aurait une altitude de – 434 mètres sous le niveau de la mer (chiffre 2019).
Hélas l'eau de la Mer Morte devient stagnante. Elle n’est plus irriguée par le Jourdain dont les eaux sont détournées à des fins d’irrigation ou de production de sels minéraux et elle subit de plus les conditions atmosphériques très chaudes qui favorisent son évaporation.
Positivons : intégrée dans un décor unique au monde, elle possède d’incontestables valeurs médicinales et ses produits sont amplement mis en valeur.
A ne pas manquer : le coucher de soleil qui embrase là-bas l'horizon au(delà les monts du Néguev.
L'époustouflante route qui descend puis longe cette mer qui risque de disparaître est l'un des nombreux temps forts de ce voyage.
C’est de là, à peu près, mais selon le personnel de notre hôtel (Le Hilton) qui dispose de trois ascenseurs successifs pour atteindre la plage) elle perdrait inexorablement un mètre par an !
Son taux de salinité serait de 34,2% (contre 3,5% pour la mer Méditerrané). Partagée entre la Jordanie, la Cisjordanie et Israël, elle aurait une altitude de – 434 mètres sous le niveau de la mer (chiffre 2019).
Hélas l'eau de la Mer Morte devient stagnante. Elle n’est plus irriguée par le Jourdain dont les eaux sont détournées à des fins d’irrigation ou de production de sels minéraux et elle subit de plus les conditions atmosphériques très chaudes qui favorisent son évaporation.
Positivons : intégrée dans un décor unique au monde, elle possède d’incontestables valeurs médicinales et ses produits sont amplement mis en valeur.
A ne pas manquer : le coucher de soleil qui embrase là-bas l'horizon au(delà les monts du Néguev.
Pratique :
- Amman est desservie de façon quotidienne par Jordanian Airlines depuis Roissy CDG, le samedi depuis Orly avec Transavia et à certaines périodes la compagnie Vueling également au départ de Orly.
- Sur place la formule circuit en voiture privée avec chauffeur (anglophone ) et guides locaux francophones sur les sites (à réserver d’avance) est particulièrement adaptée.
- Le réseau routier jordanien est d’excellente qualité.
- Change (mars 2024) : 1 euro – 1,29 dinar jordanien (djo). Prévoir toujours de la petite monnaie (billets de 1 djo) pour les pourboires
- Amman est desservie de façon quotidienne par Jordanian Airlines depuis Roissy CDG, le samedi depuis Orly avec Transavia et à certaines périodes la compagnie Vueling également au départ de Orly.
- Sur place la formule circuit en voiture privée avec chauffeur (anglophone ) et guides locaux francophones sur les sites (à réserver d’avance) est particulièrement adaptée.
- Le réseau routier jordanien est d’excellente qualité.
- Change (mars 2024) : 1 euro – 1,29 dinar jordanien (djo). Prévoir toujours de la petite monnaie (billets de 1 djo) pour les pourboires