Le château de Pisy proche d'Avallon (©Bourgogne Tourisme)
Maryline Martin, présidente et cofondatrice du chantier médiéval de Puisaye, qui s’est promis de construire un vrai château fort avec les techniques et les outils de l’époque, vient de faire l'acquisition du château de Pisy dans l’Avallonais, à 100 km de Guédelon, pour 150 000 euros.
Le bâtiment est en piteux état, même s’il est classé Monument historique et qu’il a bénéficié de quelques travaux de mise en sécurité.
Avec cet achat, Guédelon se donne un petit frère et un complément d’activité. « A Guédelon, nous construisons, à Pisy nous restaurons », explique Maryline Martin.
Le concept est le même : ne mettre en œuvre que les techniques existantes lors de la construction et faire appel à des artisans qui feront en public, parfois assistés par des bénévoles, la démonstration d’un savoir-faire ancestral et transmissible.
Le bâtiment est en piteux état, même s’il est classé Monument historique et qu’il a bénéficié de quelques travaux de mise en sécurité.
Avec cet achat, Guédelon se donne un petit frère et un complément d’activité. « A Guédelon, nous construisons, à Pisy nous restaurons », explique Maryline Martin.
Le concept est le même : ne mettre en œuvre que les techniques existantes lors de la construction et faire appel à des artisans qui feront en public, parfois assistés par des bénévoles, la démonstration d’un savoir-faire ancestral et transmissible.
Un lourd chantier surveillé par les Monuments historiques
Un gros travail urgent sur la charpente (©wikipedia)
Initié il a maintenant 25 ans, le chantier de Guédelon a fière allure et le château se dresse déjà dans la - presque - plénitude de ses murs, de ses tours et de ses annexes…
Il reste beaucoup à faire mais la preuve a été faite qu’on pouvait parvenir à réutiliser efficacement les anciennes techniques et à valoriser le taillage de pierre, la maçonnerie ou le travail de charpente…
La charpente, justement, c’est le point faible du château de Pisy qui aura bien besoin de toute l’expertise développée chez son grand voisin.
Les travaux devraient commencer dès l’automne prochain en liaison avec les architectes des Bâtiments de France et la Direction régionale des affaires culturelles.
Classé Monument historique, sa restauration doit naturellement respecter un cahier des charges plus formel.
Lire aussi : France : la vie de château façon glamour, ludique ou… en séminaire
Il reste beaucoup à faire mais la preuve a été faite qu’on pouvait parvenir à réutiliser efficacement les anciennes techniques et à valoriser le taillage de pierre, la maçonnerie ou le travail de charpente…
La charpente, justement, c’est le point faible du château de Pisy qui aura bien besoin de toute l’expertise développée chez son grand voisin.
Les travaux devraient commencer dès l’automne prochain en liaison avec les architectes des Bâtiments de France et la Direction régionale des affaires culturelles.
Classé Monument historique, sa restauration doit naturellement respecter un cahier des charges plus formel.
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Guédelon, Pisy : une vitrine pédagogique des techniques médiévales
Maryline Martin (à D), présidente de Guédelon, et Delphine Bourselot (à G) directrice du site touristique (©Guedelon).
Le projet sera un peu différent de celui de Guédelon, par son ampleur, mais la dimension pédagogique reste essentielle.
Il sera une vitrine des métiers manuels tournée vers les enfants et le cadre de prestations artistiques. « Fidèle à notre devise "Construire pour comprendre", nous allons prendre le temps de faire des fouilles et des diagnostics poussés avant de commencer le travail de restauration.
Tout comme à Guédelon, nous serons ensuite en mesure de fabriquer nos propres tuiles, nos carrelages et nos engins de levages pour ce nouveau chantier », explique Maryline Martin.
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Il sera une vitrine des métiers manuels tournée vers les enfants et le cadre de prestations artistiques. « Fidèle à notre devise "Construire pour comprendre", nous allons prendre le temps de faire des fouilles et des diagnostics poussés avant de commencer le travail de restauration.
Tout comme à Guédelon, nous serons ensuite en mesure de fabriquer nos propres tuiles, nos carrelages et nos engins de levages pour ce nouveau chantier », explique Maryline Martin.
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