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Madagascar : découverte de l'île aux lémuriens en Micheline !


Sur la carte du monde Madagascar semble échappée du continent africain. En réalité cette île plus grande que la France ne se compare à rien. Ses hauts plateaux, ses rizières, ses forêts primaires, ses plages lagons ou sauvages, ses villages miséreux, ses terres brûlées, surprennent séduisent, dérangent parfois pour mieux vous happer ensuite.


Rédigé par Michèle SANI à Madagascar le Mardi 21 Décembre 2010

George Colson président du SNAV et Christine Baal, sa vice-présidente devant la Micheline ZM 517
George Colson président du SNAV et Christine Baal, sa vice-présidente devant la Micheline ZM 517
La capitale Antananarivo est le point de départ de toutes les routes nationales qui traversent le pays de nord en sud, d'Est en Ouest.

Pour se déplacer dans ce pays à la signalétique improbable, plusieurs solutions : les taxis brousse qui partent on ne sait quand et risquent de laisser ses passagers au milieu de nulle part ; plus conseillées, les voiture avec chauffeur-guide.

Quant au réseau domestique d'Air Madagascar, il dessert une 50aine de destinations à travers le pays.

Pour qui veut mettre cap sur l'est de « Tana » la légendaire Micheline ZM 517 propose ses services.

Sa gueule d'autobus roulant sur rail avec des pneus en caoutchouc fut imaginée par un certain André Michelin et créée en 1930.

La Micheline ZM 517 : une gueule d'autobus qui roule sur rails

La ZM 517 avec sa gueule d'autobus et ses pneus en caoutchouc roule sur des rails à travers les haut-plateaux malgaches
La ZM 517 avec sa gueule d'autobus et ses pneus en caoutchouc roule sur des rails à travers les haut-plateaux malgaches
Les dernières « Micheline » au monde de ce type et encore en circulation sont à Madagacar où elles sont arrivées en 1952.

Trois d'entre elles (sur sept) ont été rénovées par la société Madarail pour être de nouveau sur les rails en 2008. 19 personnes peuvent monter à bord, installées sur des fauteuils en rotin qui glissent sur le parquet à chaque virage.

Elle met trois heures et demi pour franchir les 148 kilomètres qui séparent la capitale de la petite ville d'Andasibe aux portes de l'un des grandes forêts primaires du pays.

A bord, pour assurer la bonne conduite il lui faut un conducteur, deux mécaniciens (les pneus pourraient crever), un électricien. Deux hôtesses assurent le service (panier repas, boissons). Sur demande des musiciens accompagnent les visiteurs. C''est un vrai travail d'équipe.

La voie gravit des dénivelés surprenants pour ensuite longer des rizières en terrasse, passer dans les villages des hauts plateaux, traverser la forêt primaire orientale. Ici et là on voit bien des parcelles récemment brûlées... Et s'il fallait compter on dénombrerait 17 gares, 6 ponts, 17 tunnels...

(Départ régulier de «Tana » une fois par semaine, le samedi de la gare de Soarano à destination d'Antisarebe ou Andasibe. Possibilité d'affrètement).

tourisme@madarail.mg
www.madarail.mg

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