Les pouvoirs publics ont eu tort de mésestimer le mécontentement face à la réforme des retraites. Une réforme qui sonne un peu comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Celle qui permet de crystalliser toutes les frustrations et que les syndicats montent en mayonnaise pour battre en brèche le projet de loi.
Le texte sur la retraite à 62 ans sera probablement voté mercredi. Les vacances de la Toussaint vont peut-être (ou peut-être pas), permettre de désamorcer une partie de la contestation.
Cependant, les raisons d'inquiétude pour les professionnels, demeurent. Notamment à propos de la pénurie de carburant. Dans les raffineries, les grévistes persistent et signent.
Et malgré les promesses du Gouvernement, il n'est pas dit que les aéroports soient à l'abri.
Si pour l'instant aucun avion n'a été empêché de décoller pour cause de panne de carburant, l'objectif est hautement symbolique pour les organisations sociales, dont la tentative de la semaine dernière de bloquer les aéroports a échoué.
Mais le danger demeure. Face aux raffineries fermées et très déterminées et au spectre du rationnement, Air France déclarait au JDD ce dimanche qu'elle "fait tout de même faire le plein à certains de ses Airbus et Boeing à l’étranger et oblige des longs-courriers à procéder à une escale technique pour ravitaillement.
Inutile de dire que les autocaristes n'en mènent pas large non plus et que leur activité, déjà diminuée pour certains, pourrait s'en trouver drastiquement réduite.
Après le volcan et ses cendres, voici le raz de marée de la contestation sociale qui pourrait causer autant sinon plus de ravages encore...
Celle qui permet de crystalliser toutes les frustrations et que les syndicats montent en mayonnaise pour battre en brèche le projet de loi.
Le texte sur la retraite à 62 ans sera probablement voté mercredi. Les vacances de la Toussaint vont peut-être (ou peut-être pas), permettre de désamorcer une partie de la contestation.
Cependant, les raisons d'inquiétude pour les professionnels, demeurent. Notamment à propos de la pénurie de carburant. Dans les raffineries, les grévistes persistent et signent.
Et malgré les promesses du Gouvernement, il n'est pas dit que les aéroports soient à l'abri.
Si pour l'instant aucun avion n'a été empêché de décoller pour cause de panne de carburant, l'objectif est hautement symbolique pour les organisations sociales, dont la tentative de la semaine dernière de bloquer les aéroports a échoué.
Mais le danger demeure. Face aux raffineries fermées et très déterminées et au spectre du rationnement, Air France déclarait au JDD ce dimanche qu'elle "fait tout de même faire le plein à certains de ses Airbus et Boeing à l’étranger et oblige des longs-courriers à procéder à une escale technique pour ravitaillement.
Inutile de dire que les autocaristes n'en mènent pas large non plus et que leur activité, déjà diminuée pour certains, pourrait s'en trouver drastiquement réduite.
Après le volcan et ses cendres, voici le raz de marée de la contestation sociale qui pourrait causer autant sinon plus de ravages encore...