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Mavic : un drone à ma paume...

Pas si basique le dernier Mavic, malgré sa taille lilliputienne


Leader dans la fabrication de drones de loisirs, le chinois DJI revendique à lui seul la moitié du marché mondial. Depuis sa création voici moins d’une quinzaine d’années, la marque a effectivement enregistré une progression fulgurante, boostée par une capacité d’innovation attestée par le lancement à cadence soutenue de modèles toujours plus convaincants. Baptisée Mavic, sa dernière série en date apparue en 2016 s’enrichit aujourd’hui avec l’arrivée d’b[un nouveau venu, le Mavic Mini.


Rédigé par Bernard MOULIN le Mercredi 26 Février 2020

Signé du leader mondial de la spécialité, le Mavic Mini, avec ses 249 g, n’est pas beaucoup plus lourd que certains smartphones.

Comme son nom le suggère, il se différencie des autres membres de la famille par une plus petite taille (13,5 x 8,5 x 5,5 cm) et un poids plume (249 g) favorisant sa portabilité.

Pour le reste, il s’inspire largement de ses aînés, les Mavic Pro, 2 Pro et Pro Zoom ; comme eux, il est pliable, c’est un quadrirotor, il embarque une caméra stabilisée et se pilote sans difficulté avec une application simplifiée pour smartphones.

Côté autonomie il est même le meilleur de tous puisqu’il est le premier à tenir une demi-heure.

Ce nouveau modèle, qui cible clairement le grand public, peut se prévaloir d’un autre atout : son prix.

Il se situe juste sous la barre des 400 €
(ou 499 € en version pack « Fly More Combo » avec mallette intégrant deux batteries supplémentaires, un chargeur pour les trois batteries et des protections pour les hélices). Son grand frère, le Mavic Pro 2, lui, s’affiche autour de 1 500 €.

Contrepartie du nouvel engin et de son tarif accessible, DJI a dû faire l’impasse sur certains niveaux d’équipement.

Un tarif attractif

Ainsi, sur le smartphone associé à la radiocommande, on installera DJI Fly, version allégée de l’appli DJI GO 4 présentant néanmoins les informations indispensables telles que la direction dans laquelle se trouve le drone, sa distance, son altitude, le niveau de la batterie, l’autonomie restante, le déclenchement des prises de vues, etc.

Ses performances sont aussi en retrait par rapport à celles des autres Mavic avec une vitesse maxi de 47 km/h en mode sport contre 68 km/h pour le Mavic Air.

La portée est inférieure à celle du Mavic 2 mais atteint tout de même 2 kilomètres (en espace dégagé), ce qui est d’autant plus correct que, de toute façon, la législation impose de conserver le drone dans le champ de vision.

Enfin, le petit nouveau est dépourvu de capteur d’obstacles et ignore le mode ultra haute définition, ainsi que le format RAW en photo. Pour autant, il fournit des images de qualité avec son capteur capable de filmer jusqu'en 2,7K (2 720 x 1 536 px).

Clairement positionné parmi les drones d’entrée de gamme, le Mavic Mini se place tout de même au sommet des appareils de la catégorie. Plus petit que sa télécommande, on pourrait presque le prendre pour un jouet, mais c’est bien plus que ça !

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Tags : Mavic Mini
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