Odalys ne connaît pas la crise : +11,5% de chiffre d'affaires

François Mariette, Pdg fondateur d’Odalys Vacances, peut avoir le sourire.

Chez lui, tous les indicateurs sont au vert. Ce spécialiste de la promotion et de la gestion de résidences immobilières affiche une santé resplendissante, avec un chiffre d’affaires qui devrait se situer à plus de 140 millions en 2009 (+11,5%).

Cette année, Odalys a amplifié son développement et prévoit de renforcer son parc de 5.000 nouveaux lits en 2010 (sur un total de 95.000 aujourd’hui).

En cette période de crise, à la croissance organique (par la promotion de nouvelles résidences) se greffent de nombreuses opportunités de reprises.

« Les propriétaires (victimes de défaillances des gestionnaires d’appartements) nous appellent », concède François Mariette qui préfère pourtant capitaliser sur ses axes de développement définis avant la crise.

Et justement, quels furent-ils en 2009 ? En montagne : ouverture de 3 nouvelles résidences dans les Alpes (Les 2 Alpes, Saint-Sorlin d’Arves et Orcières) et 2 dans les Pyrénées (Luchon et Superbagnères). En montagne toujours : Gestion d’une sélection de chalets de standing dans les plus belles stations.

À la mer : Ouverture de 3 nouvelles résidences (Erdeven et Plougasnou en Bretagne, Sainte-Lucie de Porto-Vecchio en Corse).

Reprise de 2 résidences à Antibes et Beausoleil. S’y ajoutent le lancement de la «formule hôtel» dans 24 résidences où il est désormais possible de séjourner à la nuitée, l’ouverture de nouveaux domaines résidentiels de plein air (mobil homes) et 5 résidences de centre-ville (Nîmes, Lille, Lyon, Grasse, Florence).

Et pour 2010 ? Ouvertures annoncées à Saint-Jean de Luz (Pyrénées Atlantiques), Gréoux-les-Bains (Alpes de Haute Provence) et au Grau du Roi (Hérault). Et, grande nouveauté, Odalys remonte la côte atlantique pour s'installer à Saint-Brévin (Loire-Atlantique), à Gonneville-sur-Honfleur et à Saint-Arnoult Deauville en Normandie. Enfin, Odalys renforcera son parc de résidences de centre-ville (notamment à Colmar).

Les Français constituent 62% de la clientèle : 31% via les comités d’entreprises, 20% d’individuels, et 11% via les TO. Des clients qui réservent à 50% par Internet et à 50% par téléphone.

La part de marché des étrangers est en baisse (à 38%), avec sur le podium des pays émetteurs : la Hollande, la Belgique, l’Allemagne, puis l’Angleterre (qui occupait l’année dernière la première place !).

Plus globalement, François Mariette constate lui aussi le boom spectaculaire des réservations de dernière minute : « Je n’ai jamais vu ça ! Cet été, il nous est même arrivé de recevoir des appels de personnes qui, en partance sur l’autoroute, nous demandaient : Vous avez de la place ? ».