L’association Train & Travel with Women For Africa s’est donné pour mission de former des femmes à devenir guides touristiques en Afrique de l’Ouest autour d’activités écoresponsables - DR : TTWFA
C’est en voyageant en Côte d’Ivoire en 2017 que la bordelaise Bénédicte Joan, fondatrice de l’association Train & Travel with Women for Africa (TTWFA) a imaginé un projet dont le but était de former les femmes aux métiers du tourisme.
3 ans - et un prix Initiative Jeunes de la ville de Mérignac après - l’association Train & Travel est créée avec 2 associés : Mohamone Illiassou, spécialisé dans l’écotourisme et Emilie Tapé, elle-même bénéficiaire du programme.
Pourquoi ce nom, Train & Travel with Women for Africa ? « On a choisi un nom anglais pour sensibiliser le plus de gens.
Train & Travel, c’est Former & Voyager. On forme les communautés locales à organiser des activités touristiques responsables pour les voyageur.se.s » explique Bénédicte Joan.
3 ans - et un prix Initiative Jeunes de la ville de Mérignac après - l’association Train & Travel est créée avec 2 associés : Mohamone Illiassou, spécialisé dans l’écotourisme et Emilie Tapé, elle-même bénéficiaire du programme.
Pourquoi ce nom, Train & Travel with Women for Africa ? « On a choisi un nom anglais pour sensibiliser le plus de gens.
Train & Travel, c’est Former & Voyager. On forme les communautés locales à organiser des activités touristiques responsables pour les voyageur.se.s » explique Bénédicte Joan.
Solidaire et responsable
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La raison d’être de TTWFA c’est de former les femmes de communautés d’Afrique de l’Ouest à un tourisme durable, pour qu’elles puissent être autonomes financièrement et « prendre le pouvoir », en tout cas, leur indépendance.
Pour cela, elle propose une formation de guide, avec deux axes : l’un classiquement touristique, de visite des communautés autour d’Abidjan, et l’autre spécifiquement tourné vers le tourisme durable.
La formation de guide a pour but de promouvoir le tourisme local, de créer des activités solidaires, et ainsi de favoriser le développement professionnel de ces femmes. Mais au-delà, elle valorise aussi leur sens du leadership. C’est aussi une manière de favoriser le développement personnel.
L’association franco-ivoirienne s’appuie sur un fort réseau de volontaires qui partent à la rencontre des femmes et les accompagnent dans la démarche.
« Certaines structures véhiculent une image stéréotypée de l’Afrique Subsaharienne et du volontariat, regrettent les fondateurs de l’association. Ici, l’idée c’est des actions concrètes pour développer le tourisme solidaire et le women empowerment à travers la solidarité internationale » que représentent à la fois les volontaires et les voyageurs de passage.
« Une expérience loin des clichés pour comprendre les défis que rencontrent ces femmes dans des pays où l’égalité femme / homme reste encore un enjeu majeur » affirme l’équipe.
Pour cela, elle propose une formation de guide, avec deux axes : l’un classiquement touristique, de visite des communautés autour d’Abidjan, et l’autre spécifiquement tourné vers le tourisme durable.
La formation de guide a pour but de promouvoir le tourisme local, de créer des activités solidaires, et ainsi de favoriser le développement professionnel de ces femmes. Mais au-delà, elle valorise aussi leur sens du leadership. C’est aussi une manière de favoriser le développement personnel.
L’association franco-ivoirienne s’appuie sur un fort réseau de volontaires qui partent à la rencontre des femmes et les accompagnent dans la démarche.
« Certaines structures véhiculent une image stéréotypée de l’Afrique Subsaharienne et du volontariat, regrettent les fondateurs de l’association. Ici, l’idée c’est des actions concrètes pour développer le tourisme solidaire et le women empowerment à travers la solidarité internationale » que représentent à la fois les volontaires et les voyageurs de passage.
« Une expérience loin des clichés pour comprendre les défis que rencontrent ces femmes dans des pays où l’égalité femme / homme reste encore un enjeu majeur » affirme l’équipe.
Des échanges Afrique - France
L’association a pour vocation de valoriser un tourisme solidaire.
Ça passe par la formation bien sûr, mais aussi par la création de produits artisanaux en direction des touristes, ou des activités écoresponsables liées au tourisme (typiquement, la création du savon recyclé récolté dans les hôtels).
TTWFA s’intéresse aussi à la sensibilisation des habitants des communautés environnantes au développement durable, toujours sous le prisme de l’écotourisme. L’association explique comment rendre le tourisme équitable et solidaire viable économiquement. Elle encourage par exemple la création d’espaces culturels, pour faciliter l’échange avec les touristes.
Au-delà de la formation, l’association est en lien direct avec les professionnels du tourisme. « Nous sommes en partenariat avec les communautés locales à travers la formation des femmes mais nous sommes également en partenariat avec les prestataires du tourisme durable en Côte d’Ivoire et cela fait notre force en termes de relation Afrique - France », indique Bénédicte Joan.
Et de fait, 90% des visiteurs (depuis mars 2017, quelque 200 voyageur.se.s) sont français, partagés entre une clientèle loisir familiale ou affaires, venue partager une activité différente et plus originale avec ses proches ou ses collègues.
Ça passe par la formation bien sûr, mais aussi par la création de produits artisanaux en direction des touristes, ou des activités écoresponsables liées au tourisme (typiquement, la création du savon recyclé récolté dans les hôtels).
TTWFA s’intéresse aussi à la sensibilisation des habitants des communautés environnantes au développement durable, toujours sous le prisme de l’écotourisme. L’association explique comment rendre le tourisme équitable et solidaire viable économiquement. Elle encourage par exemple la création d’espaces culturels, pour faciliter l’échange avec les touristes.
Au-delà de la formation, l’association est en lien direct avec les professionnels du tourisme. « Nous sommes en partenariat avec les communautés locales à travers la formation des femmes mais nous sommes également en partenariat avec les prestataires du tourisme durable en Côte d’Ivoire et cela fait notre force en termes de relation Afrique - France », indique Bénédicte Joan.
Et de fait, 90% des visiteurs (depuis mars 2017, quelque 200 voyageur.se.s) sont français, partagés entre une clientèle loisir familiale ou affaires, venue partager une activité différente et plus originale avec ses proches ou ses collègues.
Les Palmes, un coup de projecteur
L’association fonctionne bien. Elle prévoit de former 35 jeunes femmes cette année, et programme une série d’ateliers de sensibilisation, tournés vers ses partenaires dans le secteur du tourisme durable.
Car l’Afrique de l’Ouest est peu présente dans l’offre de tourisme responsable. À ce titre, les Palmes du Tourisme Durable sont un coup de projecteur sur la région, mais aussi sur les formations en tourisme durable que les bénévoles bordelais donnent aux communautés locales à Abidjan.
Une formation qui représente un véritable outil pour créer des activités touristiques originales et responsables.
L’ambition de l’association : « être reconnue comme l’association de formation des communautés locales en Afrique pour accueillir des voyageur.se.s de tous horizons. Un moyen de sensibiliser et de toucher le plus grand nombre », affirme Bénédicte Joan.
Et il semble que ça marche : de plus en plus d’étudiants français en Tourisme & Développement demandent des stages à l’association, qui se donne pour « devoir » de les former, de la même manière que les femmes des communautés, à un tourisme respectueux et éthique.
Et de créer un cercle vertueux : former les stagiaires, les volontaires, les futures guides, qui eux-mêmes informeront les touristes de passage… qui pourquoi pas, reviendront en tant que bénévoles ?
« Nous avons remarqué que les voyageurs français en Côte d’Ivoire ont tendance à vouloir participer à des activités y compris en tant que volontaires » explique-t-elle. Une manière de boucler la boucle.
Car l’Afrique de l’Ouest est peu présente dans l’offre de tourisme responsable. À ce titre, les Palmes du Tourisme Durable sont un coup de projecteur sur la région, mais aussi sur les formations en tourisme durable que les bénévoles bordelais donnent aux communautés locales à Abidjan.
Une formation qui représente un véritable outil pour créer des activités touristiques originales et responsables.
L’ambition de l’association : « être reconnue comme l’association de formation des communautés locales en Afrique pour accueillir des voyageur.se.s de tous horizons. Un moyen de sensibiliser et de toucher le plus grand nombre », affirme Bénédicte Joan.
Et il semble que ça marche : de plus en plus d’étudiants français en Tourisme & Développement demandent des stages à l’association, qui se donne pour « devoir » de les former, de la même manière que les femmes des communautés, à un tourisme respectueux et éthique.
Et de créer un cercle vertueux : former les stagiaires, les volontaires, les futures guides, qui eux-mêmes informeront les touristes de passage… qui pourquoi pas, reviendront en tant que bénévoles ?
« Nous avons remarqué que les voyageurs français en Côte d’Ivoire ont tendance à vouloir participer à des activités y compris en tant que volontaires » explique-t-elle. Une manière de boucler la boucle.
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