L’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie a publié un baromètre des tendances pour le secteur de l’hôtelleire/restauration de la saison hiver.
Selon l’UMIH, en région PACA, la saison a bien démarré et s’annonce bien engagée jusqu’à Pâques si l’enneigement se maintient. Dans les Alpes Maritimes, la clientèle étrangère est au rendez-vous et même en progression grâce aux prix pratiqués par les compagnies low cost et à la mise ne place depuis le 1er janvier 2008 de navettes qui pour 1 euro relient l’aéroport de Nice aux stations en 1H30.
En Rhône-Alpes, la fréquentation est relativement satisfaisante mais moins que prévue dans les stations de l’Isère. Pour la Savoie et la Haute-Savoie, le taux de remplissage est très moyen pour les deux premières semaines des vacances de février.
Il enregistre une baisse de -30 à - 40% suivant les établissements et les stations. Il s’améliore cette semaine avec le début des vacances de la zone C pour atteindre 80%.
Dans le Haut-Jura, la saison s’annonce très bonne. Les taux de remplissage sont bons depuis Noël et avoisinent les 100% pour le mois de février et le début du mois de mars.
Dans les Vosges, la saison se présente mieux qu’en 2007 mais reste néanmoins moyenne en raison de l’absence de neige. Le taux d’occupation se situe entre 60 et 70 % depuis Noël. Les réservations sont « assurées » jusqu’à fin mars, les Vosges bénéficiant du décalage des vacances des Allemands et des Belges.
Les professionnels n’ont pas bénéficié d’un effet TGV. Ils déplorent notamment le manque de visibilité sur les arrêts dans les gares vosgiennes au départ de Paris.
Selon l’UMIH, en région PACA, la saison a bien démarré et s’annonce bien engagée jusqu’à Pâques si l’enneigement se maintient. Dans les Alpes Maritimes, la clientèle étrangère est au rendez-vous et même en progression grâce aux prix pratiqués par les compagnies low cost et à la mise ne place depuis le 1er janvier 2008 de navettes qui pour 1 euro relient l’aéroport de Nice aux stations en 1H30.
En Rhône-Alpes, la fréquentation est relativement satisfaisante mais moins que prévue dans les stations de l’Isère. Pour la Savoie et la Haute-Savoie, le taux de remplissage est très moyen pour les deux premières semaines des vacances de février.
Il enregistre une baisse de -30 à - 40% suivant les établissements et les stations. Il s’améliore cette semaine avec le début des vacances de la zone C pour atteindre 80%.
Dans le Haut-Jura, la saison s’annonce très bonne. Les taux de remplissage sont bons depuis Noël et avoisinent les 100% pour le mois de février et le début du mois de mars.
Dans les Vosges, la saison se présente mieux qu’en 2007 mais reste néanmoins moyenne en raison de l’absence de neige. Le taux d’occupation se situe entre 60 et 70 % depuis Noël. Les réservations sont « assurées » jusqu’à fin mars, les Vosges bénéficiant du décalage des vacances des Allemands et des Belges.
Les professionnels n’ont pas bénéficié d’un effet TGV. Ils déplorent notamment le manque de visibilité sur les arrêts dans les gares vosgiennes au départ de Paris.
Auvergne : en février de grosses disparités
Autres articles
-
L’UMIH explore l’innovation au 72e Congrès national
-
MMV en avance sur les pistes et sur les réservations
-
Monte-Carlo SBM et l’EHL : une alliance pour l’avenir des talents hôteliers
-
Les tendances de vacances à la montagne pour l’hiver 2024-2025
-
Comment les jeunes perçoivent les vacances à la montagne ?
En Auvergne, les week-ends du mois de janvier ont été plutôt bons dans l’ensemble grâce à la présence habituelle des comités d’entreprises et des associations. Par contre, les vacances de février ont réservées de grosses disparités selon les zones en congés. Le taux de remplissage est de l’ordre de 60 à 65% pour la première semaine et de 100% pour les 2è et 3è semaines.
Par contre, le taux de réservation pour la dernière semaine des vacances atteint actuellement difficilement les 20% malgré un bon enneigement. Pour certains professionnels, c’est la première année qu’ils n’affichent pas complets durant les 4 semaines des vacances d’hiver.
Dans les Hautes-Pyrénées, dans l’ensemble la saison est bien meilleure que l’an dernier avec une fréquentation hôtelière comprise entre 60 et 70% selon les stations.
En Ariège, le taux d’occupation varie selon les zones de congés : 30% sur la 1ère semaine, 90% sur les semaines 2 et 3 qui correspondent à la zone des vacances sur Toulouse. 35% pour la semaine 4. Le chiffre d’affaire dépasse celui de 2007 (mauvaise année) mais comparé aux 5 dernières années, les professionnels relèvent une baisse de l’ordre de – 10% à – 20%.
Enfin, la Bourgogne qui sans être une destination de long séjour pour les vacances de février profite tout de même de la présence de touristes durant les week-ends de cette période.
Les professionnels sont conscients de l’avantage d’avoir 5 week-ends durant cette période au lieu de 4 l’année passée. Malgré cela, un seul week-end est complet pour le moment : celui du 22 février : les 3 zones se chevauchant. Le taux de réservation pour les autres week-ends est plutôt de l’ordre de 80 à 85%.
Par contre, le taux de réservation pour la dernière semaine des vacances atteint actuellement difficilement les 20% malgré un bon enneigement. Pour certains professionnels, c’est la première année qu’ils n’affichent pas complets durant les 4 semaines des vacances d’hiver.
Dans les Hautes-Pyrénées, dans l’ensemble la saison est bien meilleure que l’an dernier avec une fréquentation hôtelière comprise entre 60 et 70% selon les stations.
En Ariège, le taux d’occupation varie selon les zones de congés : 30% sur la 1ère semaine, 90% sur les semaines 2 et 3 qui correspondent à la zone des vacances sur Toulouse. 35% pour la semaine 4. Le chiffre d’affaire dépasse celui de 2007 (mauvaise année) mais comparé aux 5 dernières années, les professionnels relèvent une baisse de l’ordre de – 10% à – 20%.
Enfin, la Bourgogne qui sans être une destination de long séjour pour les vacances de février profite tout de même de la présence de touristes durant les week-ends de cette période.
Les professionnels sont conscients de l’avantage d’avoir 5 week-ends durant cette période au lieu de 4 l’année passée. Malgré cela, un seul week-end est complet pour le moment : celui du 22 février : les 3 zones se chevauchant. Le taux de réservation pour les autres week-ends est plutôt de l’ordre de 80 à 85%.
Résa de dernière minute, et comportement « zapping »
Les tendances de fonds du tourisme constatées depuis déjà plusieurs années se confirment et s'amplifient : réservations de dernière minute, importance des prévisions météo dans la prise de décision, comportement « zapping » des clients.
Un fait nouveau pour la saison d’hiver : les séjours de 7 nuitées diminuent au profit de week-ends prolongés ou de séjours d’environ 3 nuitées notamment dans le Jura, les Vosges et l’Auvergne. L’explication avancée par les professionnels de ces régions est la baisse du pouvoir d’achat des vacanciers.
En effet, la baisse du pouvoir d’achat est ressentie par l’ensemble des professionnels et surtout par les restaurateurs. Ainsi, la modification des habitudes de consommation (suppression des à côtés : apéritif, vin, café ; 1 seul plat voire un plat pour 2…) constaté depuis plusieurs années se confirment et s’accompagne d’une baisse de la fréquentation des restaurants le midi mais aussi le soir.
Même s’il est encore trop tôt pour établir un premier bilan, ces premières tendances s’inscrivent dans la continuité des bons résultats enregistrés par l’hôtellerie en 2007.
Ainsi, selon les résultats des enquêtes réalisées par l’Insee et la Direction du tourisme, avec 199 millions de nuitées en 2007, les hôtels de tourisme recueillent une fréquentation en hausse de + 2 ,6% par rapport à 2006, surtout grâce aux touristes étrangers (+4%), la progression étant plus modérée pour la clientèle française. Les grandes clientèles européennes retrouvent le chemin de la France.
Source UMIH
http://www.umih.fr/
Un fait nouveau pour la saison d’hiver : les séjours de 7 nuitées diminuent au profit de week-ends prolongés ou de séjours d’environ 3 nuitées notamment dans le Jura, les Vosges et l’Auvergne. L’explication avancée par les professionnels de ces régions est la baisse du pouvoir d’achat des vacanciers.
En effet, la baisse du pouvoir d’achat est ressentie par l’ensemble des professionnels et surtout par les restaurateurs. Ainsi, la modification des habitudes de consommation (suppression des à côtés : apéritif, vin, café ; 1 seul plat voire un plat pour 2…) constaté depuis plusieurs années se confirment et s’accompagne d’une baisse de la fréquentation des restaurants le midi mais aussi le soir.
Même s’il est encore trop tôt pour établir un premier bilan, ces premières tendances s’inscrivent dans la continuité des bons résultats enregistrés par l’hôtellerie en 2007.
Ainsi, selon les résultats des enquêtes réalisées par l’Insee et la Direction du tourisme, avec 199 millions de nuitées en 2007, les hôtels de tourisme recueillent une fréquentation en hausse de + 2 ,6% par rapport à 2006, surtout grâce aux touristes étrangers (+4%), la progression étant plus modérée pour la clientèle française. Les grandes clientèles européennes retrouvent le chemin de la France.
Source UMIH
http://www.umih.fr/