
Atout France dévoile les résultats du premier baromètre montagne multi-saisons estival - Depositphotos.com, @YuliyaKirayonakBO
Le saviez-vous ? Au cours des trois dernières années, les Français ont davantage fréquenté la montagne en été (41%) qu'en hiver (30%).
C'est en tous cas ce que dévoile le "Baromètre montagne multi-saisons" d'Atout France, réalisé avec plusieurs partenaires institutionnels, dans son volet été.
Une fréquentation portée à la fois par des séjours longs ou courts (30%) et des excursions à la journée (11%) et qui a entraîné un taux de satisfaction quasi unanime, 96% des séjournants se déclarant satisfaits, et plus d'1 sur 2 très satisfaits.
Lire aussi : Montagne en été : un bilan contrasté
C'est en tous cas ce que dévoile le "Baromètre montagne multi-saisons" d'Atout France, réalisé avec plusieurs partenaires institutionnels, dans son volet été.
Une fréquentation portée à la fois par des séjours longs ou courts (30%) et des excursions à la journée (11%) et qui a entraîné un taux de satisfaction quasi unanime, 96% des séjournants se déclarant satisfaits, et plus d'1 sur 2 très satisfaits.
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Déconnexion, patrimoine, produits locaux : les vraies raisons du succès
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Contrairement à l’imaginaire collectif, les activités sportives ne sont pas la première motivation des vacanciers estivaux. Ce qui attire les Français en altitude, c'est avant tout la nature, les paysages et le calme (près de deux tiers des répondants).
Mais aussi le besoin de déconnecter et de retrouver ses proches (40%), ou encore la découverte du patrimoine et de la gastronomie locale (1/3 des séjournants).
Les activités sportives, elles, ne sont considérées comme décisives que par 16 % des vacanciers. En revanche, les activités culturelles et d’art de vivre séduisent massivement : 83% des séjournants et 75% des excursionnistes visitent villages, marchés et lieux patrimoniaux.
Viennent ensuite la randonnée (63% des séjournants) et la contemplation de la nature, pratiquée par un tiers d’entre eux. Les activités de bien-être (balnéo, massage, yoga, etc.) séduisent quant à elles 13% des visiteurs.
Parmi les activités sportives, ce sont le vélo (route ou VTT) et les sports d’eau de pleine nature (canyoning, baignade, canoë, etc.) qui tirent leur épingle du jeu. Les sports plus techniques comme le trail, l’escalade ou le parapente restent confidentiels, réservés à un public initié.
Mais aussi le besoin de déconnecter et de retrouver ses proches (40%), ou encore la découverte du patrimoine et de la gastronomie locale (1/3 des séjournants).
Les activités sportives, elles, ne sont considérées comme décisives que par 16 % des vacanciers. En revanche, les activités culturelles et d’art de vivre séduisent massivement : 83% des séjournants et 75% des excursionnistes visitent villages, marchés et lieux patrimoniaux.
Viennent ensuite la randonnée (63% des séjournants) et la contemplation de la nature, pratiquée par un tiers d’entre eux. Les activités de bien-être (balnéo, massage, yoga, etc.) séduisent quant à elles 13% des visiteurs.
Parmi les activités sportives, ce sont le vélo (route ou VTT) et les sports d’eau de pleine nature (canyoning, baignade, canoë, etc.) qui tirent leur épingle du jeu. Les sports plus techniques comme le trail, l’escalade ou le parapente restent confidentiels, réservés à un public initié.
Des pratiques différentes selon les stations
Côté profils, les vacanciers d’été en montagne sont proches de la moyenne nationale, bien que les jeunes soient un peu moins représentés qu’en hiver, et les seniors (65 ans et +) encore en retrait (21% contre 27% dans la population).
Sur le plan social, les ménages modestes restent sous-représentés parmi les séjournants (moins de 3 000€ par mois). En revanche, les excursionnistes présentent un profil plus proche de la moyenne nationale, voire légèrement plus modeste.
L’été, les stations traditionnelles séduisent moins : elles n’accueillent que 27% des séjours, loin derrière la montagne non aménagée (54%). Cette dernière répond à une demande de nature brute et de déconnexion. Les villages-stations restent attractifs (24%), tandis que les zones très sportives ou engagées (refuges, bivouacs) restent marginales.
Malgré une satisfaction générale très forte, des freins subsistent. Le prix reste le principal obstacle, suivi par la distance et une offre d’activités parfois jugée limitée.
Atout France appelle à renforcer les mobilités douces, poursuivre les efforts en matière d’environnement, première source de satisfaction, et à améliorer encore le rapport qualité-prix des services proposés.
Lire aussi : JO, inflation, météo : ce que révèlent les chiffres du tourisme en France (Didier Arino)
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