Cures thermales : "Si on ne rembourse que 15% au lieu de 65%, c'est 80% du thermalisme qui disparaît", estime Bernard Riac, vice-président du CNETh - DepositPhotos.com, ChiccoDodiFC
Réunis à La Bourboule, les acteurs français du thermalisme ne s'attendaient pas à passer un congrès dans un tel état de sidération.
Pendant qu'ils enchainaient les conférences et les moments conviviaux, le gouvernement en disait plus sur son projet de déremboursement partiel des cures thermales, dans le cadre du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2026, qui prévoit une réduction drastique du taux de prise en charge : de 100% à 65% pour les patients en affection de longue durée (ALD) et de 65% à 15% pour les forfaits thermaux.
Des chiffres révélés au Sénat, le 5 novembre 2025, par le sénateur du Puy-de-Dôme Jean-Marc Boyer (voir la vidéo ici, à 56 minutes et 25 secondes), alors qu'il adressait une question au Premier ministre, Sébastien Lecornu, et qui ont été implicitement confirmés par Charlotte Parmentier-Lecocq, la ministre déléguée chargée de la Solidarité.
Celle-ci lui a, en effet, répondu au nom du gouvernement en mentionnant d'abord le rapport "Charges et produits" de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) préconisant un "déremboursement partiel des cures thermales".
Puis en expliquant le point de vue du gouvernement : "le reste des dépenses pourront être prises en charge par les complémentaires santé", avant de conclure : "Le débat démarre au Parlement. Le gouvernement propose ce projet de loi, le Parlement débat, et le Parlement votera". Les débats devraient en effet se poursuivre dans les prochains jours.
Pendant qu'ils enchainaient les conférences et les moments conviviaux, le gouvernement en disait plus sur son projet de déremboursement partiel des cures thermales, dans le cadre du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2026, qui prévoit une réduction drastique du taux de prise en charge : de 100% à 65% pour les patients en affection de longue durée (ALD) et de 65% à 15% pour les forfaits thermaux.
Des chiffres révélés au Sénat, le 5 novembre 2025, par le sénateur du Puy-de-Dôme Jean-Marc Boyer (voir la vidéo ici, à 56 minutes et 25 secondes), alors qu'il adressait une question au Premier ministre, Sébastien Lecornu, et qui ont été implicitement confirmés par Charlotte Parmentier-Lecocq, la ministre déléguée chargée de la Solidarité.
Celle-ci lui a, en effet, répondu au nom du gouvernement en mentionnant d'abord le rapport "Charges et produits" de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) préconisant un "déremboursement partiel des cures thermales".
Puis en expliquant le point de vue du gouvernement : "le reste des dépenses pourront être prises en charge par les complémentaires santé", avant de conclure : "Le débat démarre au Parlement. Le gouvernement propose ce projet de loi, le Parlement débat, et le Parlement votera". Les débats devraient en effet se poursuivre dans les prochains jours.
Tribune, courriers : les pros du secteur montent au créneau
Ce vendredi matin, ils ont publié une tribune dans le journal Les Echos, co-signée par les présidents des Conseil scientifique de l'Association Française pour la Recherche Thermale, Association Française pour la Recherche Thermale, Société Française de Médecine Thermale, Fédération Thermale et Climatique Française, Conseil National des Etablissements Thermaux, Chaîne Thermale du Soleil, France Thermes, Grands Thermes de Bagnères de Bigorre, Thermes de Balaruc-les-Bains, Centre Thermal de la Roche-Posay, Groupe Valvital, Groupe Arenadour, Syndicat National des Médecins Thermaux et l'Association des Maires de Communes Thermales.
En parallèle, "un courrier, à chaque fois co-signé par la mairie et l'exploitant de l'établissement thermal a été envoyé aux préfets de département, nous indique Bernard Riac, président du Groupe Valvital et vice-président du Conseil National des Etablissements Thermaux (CNETh). Pour certaines villes, ce projet de décret est une catastrophe. Pour certains départements aussi. Je pense au département des Landes, par exemple, où le thermalisme est très important".
Pour rappel, la France compte 87 stations et 100 établissements en activité en 2024, selon les dernières données de l’Observatoire national de l’économie des stations thermales 2025, qui vient d'être présenté aux Rencontres nationales du thermalisme à la Bourboule.
Déremboursement partiel des cures thermales : "C'est 80% du thermalisme qui disparaît"
Le PDG du Groupe Valvital, comme l'ensemble du secteur, reste très attentif aux deux amendements qui pourraient encore être discutés sur le même sujet : l'un en faveur du déremboursement partiel des cures, l'autre qui s'y oppose.
"Ce qui nous alerte énormément, c'est qu'on peut déposer tous les amendements que l'on veut, si le gouvernement décide de sortir des décrets, il appliquera ce qu'il a envie de faire sans passer par l'Assemblée nationale. Et dès le début de l'année 2026", s'inquiète Bernard Riac.
Une telle décision mettrait toute la filière à mal, selon le PDG. "Cette annonce et ces chiffres ont mis le feu aux poudres, parce que toute la profession ainsi que les élus ont pris leur calculette. Si on ne rembourse que 15% au lieu de 65% - alors que les curistes prennent déjà en charge une grosse partie de leur cure (hébergement, transport, restauration) - c'est 80% du thermalisme qui disparaît.
Les petits établissements seront en faillite, ou soutenus par des collectivités, tandis que les grosses stations baisseront leur activité de façon drastique".
Pour mémoire, la filière représente 8 000 emplois directs et 25 000 indirects, en y ajoutant les hébergeurs, les restaurateurs, les pharmaciens, etc. "Nous avons souhaité alerter le gouvernement sur l'importance économique du thermalisme, avec des emplois non délocalisables", ajoute Bernard Riac.
"Ce qui nous alerte énormément, c'est qu'on peut déposer tous les amendements que l'on veut, si le gouvernement décide de sortir des décrets, il appliquera ce qu'il a envie de faire sans passer par l'Assemblée nationale. Et dès le début de l'année 2026", s'inquiète Bernard Riac.
Une telle décision mettrait toute la filière à mal, selon le PDG. "Cette annonce et ces chiffres ont mis le feu aux poudres, parce que toute la profession ainsi que les élus ont pris leur calculette. Si on ne rembourse que 15% au lieu de 65% - alors que les curistes prennent déjà en charge une grosse partie de leur cure (hébergement, transport, restauration) - c'est 80% du thermalisme qui disparaît.
Les petits établissements seront en faillite, ou soutenus par des collectivités, tandis que les grosses stations baisseront leur activité de façon drastique".
Pour mémoire, la filière représente 8 000 emplois directs et 25 000 indirects, en y ajoutant les hébergeurs, les restaurateurs, les pharmaciens, etc. "Nous avons souhaité alerter le gouvernement sur l'importance économique du thermalisme, avec des emplois non délocalisables", ajoute Bernard Riac.
Entre 3,5 et 3,8 milliards d'euros de manque à gagner
Des propos qui font écho à ceux du sénateur Boyer. "Trois semaines de cure, ce n'est pas trois semaines de vacances aux frais du contribuable", a-t-il lancé dans l'hémicycle, rappelant que l'efficacité du thermalisme a été prouvé par plus de soixante études cliniques. "En 2024, le remboursement des cures est de 244 M€, soit 0,1% des 270 milliards d'euros de la branche maladie de la sécurité sociale".
Pour le sénateur, le gouvernement fait un "mauvais calcul" pour les patients, pour les 87 stations thermales concernées autant que pour les territoires ruraux qui les abritent (70% des stations thermales comptent moins de 5 000 habitants, ndlr), mais aussi pour l'Etat, qui pourrait perdre une partie des "272 M€ de taxes et cotisations sociales reversées à l'Etat".
"Vous êtes loin de faire des économies si vous privez l'Etat de ses ressources issues 25 000 emplois et de 4,8 milliards d'euros de retombées économiques".
Une annonce qui a aussi fait bondir Raouf Ben Slimane, de Thalasso n°1 et ÔVoyages : "Bonne nouvelle pour le tourisme de santé et surtout pour les personnes souffrant d'arthrose, d'asthme, de problèmes dermatologiques, digestifs, etc., ironise-t-il.
On parle d'économiser 200 M€ en oubliant d'évoquer la fermeture potentielle de tous les centres thermaux qui ont une vraie vocation médicale et qui font rayonner la France en la positionnant comme la destination majeure en matière de tourisme de santé avec le plus grand nombre de centres thermaux et de thalasso proposés sur tout le territoire".
De son côté, Patrick Vicériat, fondateur du cabinet Détente Consulting et expert en thermalisme, rappelle que "les stations thermales ont déjà connu ce type de situation de déremboursements de cures suite à des problèmes budgétaires à plusieurs reprises, notamment dans les années 1960.
A chaque fois, cela a entraîné une chute très importante des curistes et une difficulté pour les établissements à remonter la pente et à récupérer ces clientèles, souvent sur plusieurs années".
Dans le cas présent, "les centres de cures thermales risquent de perdre entre 30 et 50% de leur clientèle, à cause de la réduction des remboursements, estime-t-il.
Les professionnels du secteur évoquent entre 3,5 et 3,8 milliards d'euros de pertes sur les 4,8 milliards de retombées économiques, en incluant l'hôtellerie, les soins, les commerces, etc. L'impact serait considérable pour certaines régions pour qui c'est souvent la seule activité économique".
Pour le sénateur, le gouvernement fait un "mauvais calcul" pour les patients, pour les 87 stations thermales concernées autant que pour les territoires ruraux qui les abritent (70% des stations thermales comptent moins de 5 000 habitants, ndlr), mais aussi pour l'Etat, qui pourrait perdre une partie des "272 M€ de taxes et cotisations sociales reversées à l'Etat".
"Vous êtes loin de faire des économies si vous privez l'Etat de ses ressources issues 25 000 emplois et de 4,8 milliards d'euros de retombées économiques".
Une annonce qui a aussi fait bondir Raouf Ben Slimane, de Thalasso n°1 et ÔVoyages : "Bonne nouvelle pour le tourisme de santé et surtout pour les personnes souffrant d'arthrose, d'asthme, de problèmes dermatologiques, digestifs, etc., ironise-t-il.
On parle d'économiser 200 M€ en oubliant d'évoquer la fermeture potentielle de tous les centres thermaux qui ont une vraie vocation médicale et qui font rayonner la France en la positionnant comme la destination majeure en matière de tourisme de santé avec le plus grand nombre de centres thermaux et de thalasso proposés sur tout le territoire".
De son côté, Patrick Vicériat, fondateur du cabinet Détente Consulting et expert en thermalisme, rappelle que "les stations thermales ont déjà connu ce type de situation de déremboursements de cures suite à des problèmes budgétaires à plusieurs reprises, notamment dans les années 1960.
A chaque fois, cela a entraîné une chute très importante des curistes et une difficulté pour les établissements à remonter la pente et à récupérer ces clientèles, souvent sur plusieurs années".
Dans le cas présent, "les centres de cures thermales risquent de perdre entre 30 et 50% de leur clientèle, à cause de la réduction des remboursements, estime-t-il.
Les professionnels du secteur évoquent entre 3,5 et 3,8 milliards d'euros de pertes sur les 4,8 milliards de retombées économiques, en incluant l'hôtellerie, les soins, les commerces, etc. L'impact serait considérable pour certaines régions pour qui c'est souvent la seule activité économique".
Une cure thermale coûte en moyenne 1 800 euros
Car rappelons-le, si la cure thermale est prise en charge (sous réserve que le curiste atteste de ses 18 jours de cure obligatoires), le transport, l'hébergement et la restauration ne le sont pas, bien que certains patients aux faibles revenus puissent bénéficier d'une aide.
"Une cure aujourd'hui coûte en moyenne 1 800 euros, souligne Patrick Vicériat. La partie soins, c'est 680 euros. Si le gouvernement va plus loin dans son projet de déremboursement, il n'y aurait plus que 130 euros de remboursés au lieu de 680.
Cela représente une chute très importante, d'autant plus qu'environ 25% des curistes sont concernés aussi par la modification du système des affections de longue durée, alors qu'ils bénéficient d'une aide du fait de leur maladie chronique de longue durée".
Le projet pourrait donc constituer un nouveau coup de massue pour le thermalisme français, affaibli depuis la pandémie. "Avant le Covid, on comptait 600 000 curistes en France, il n'y en a plus que 470 000. C'est une baisse terrible", ajoute Patrick Vicériat.
Lire aussi : Thermalisme français : fragilités et défis
"Une cure aujourd'hui coûte en moyenne 1 800 euros, souligne Patrick Vicériat. La partie soins, c'est 680 euros. Si le gouvernement va plus loin dans son projet de déremboursement, il n'y aurait plus que 130 euros de remboursés au lieu de 680.
Cela représente une chute très importante, d'autant plus qu'environ 25% des curistes sont concernés aussi par la modification du système des affections de longue durée, alors qu'ils bénéficient d'une aide du fait de leur maladie chronique de longue durée".
Le projet pourrait donc constituer un nouveau coup de massue pour le thermalisme français, affaibli depuis la pandémie. "Avant le Covid, on comptait 600 000 curistes en France, il n'y en a plus que 470 000. C'est une baisse terrible", ajoute Patrick Vicériat.
Lire aussi : Thermalisme français : fragilités et défis
80% du chiffre d'affaires lié au thermalisme médical
Mais alors, quid de la prise en charge par les complémentaires santé ? "En dehors des remboursements de cures par la sécurité sociale, il n'y a pas de remboursement aujourd'hui de soins par les mutuelles.
Un travail aurait dû être fait depuis longtemps pour monter des systèmes de soins et de remboursements qui compensent une partie du déremboursement des cures nationales. Mais ça n'a pas été fait", regrette Patrick Vicériat.
Pour l'heure, nous confirme Bernard Riac, aucune discussion avec les complémentaires santé n'a été enclenchée. "Il faudrait que le gouvernement impose la prise en charge par les mutuelles sous forme de panier de soins,
c'est-à-dire comme faisant partie d'un certain nombre de soins que la sécurité sociale considère comme indispensables et pour lesquels, les mutuelles sont obligées de prendre en charge le complément".
Mais en attendant que les choses bougent de ce côté, difficile - pour ne pas dire impossible - pour les établissement thermaux de retourner leur veste en quelques mois, malgré tous leurs efforts pour se renouveler.
"Aujourd'hui encore, 80% en moyenne de nos chiffres d'affaires proviennent des cures thermales traditionnelles, explique Bernard Riac. Même les établissements qui proposent déjà des offres de remise en forme et de bien-être ne pourraient pas survivre à la fin du thermalisme médical. L'activité serait largement insuffisante pour couvrir les frais fixes, les amortissements, les emprunts, etc.", estime-t-il.
"Ce complément d'activité ne peut en aucun cas remplacer, d'une année sur l'autre, l'activité thermale. Il faudra des années pour arriver à attirer et consolider une nouvelle clientèle, renchérit Patrick Vicériat. C'est un peu comme les stations de ski sans la neige. On a beau faire des équipements pour l'été, ils ne compensent en aucun cas l'activité centrale et les revenus liés au ski".
Néanmoins, "la part de ces activités ne cesse de se développer", car "elles constituent une ressource complémentaire intéressante pour les établissements et les stations", souligne un porte-parole d'Atout France.
Toutes les études montrent que le marché du bien-être est en hausse de 5 à 7% par an en France comme partout dans le monde (intégrant eau thermale, activités de plein air, gastronomie équilibrée, ressourcement dans la nature)".
Alors, plutôt qu'un déremboursement partiel, pourquoi ne pas soutenir davantage le secteur qui peine à retrouver ses curistes depuis 2020 ?
Parmi les pistes évoquées par nos experts, la mise en place d'un congé spécial pour les curistes qui sont encore en activité, mais aussi des aides financières pour les familles dont les enfants auraient besoin de suivre une cure ou pour l'hébergement, comme cela se fait dans d'autres pays européens où les curistes sont bien plus nombreux à fréquenter les stations ?
Sans bien sûr, négliger les clientèles internationales... Et pourquoi pas y inclure aussi la thalassothérapie ? A bon entendeur !
Un travail aurait dû être fait depuis longtemps pour monter des systèmes de soins et de remboursements qui compensent une partie du déremboursement des cures nationales. Mais ça n'a pas été fait", regrette Patrick Vicériat.
Pour l'heure, nous confirme Bernard Riac, aucune discussion avec les complémentaires santé n'a été enclenchée. "Il faudrait que le gouvernement impose la prise en charge par les mutuelles sous forme de panier de soins,
c'est-à-dire comme faisant partie d'un certain nombre de soins que la sécurité sociale considère comme indispensables et pour lesquels, les mutuelles sont obligées de prendre en charge le complément".
Mais en attendant que les choses bougent de ce côté, difficile - pour ne pas dire impossible - pour les établissement thermaux de retourner leur veste en quelques mois, malgré tous leurs efforts pour se renouveler.
"Aujourd'hui encore, 80% en moyenne de nos chiffres d'affaires proviennent des cures thermales traditionnelles, explique Bernard Riac. Même les établissements qui proposent déjà des offres de remise en forme et de bien-être ne pourraient pas survivre à la fin du thermalisme médical. L'activité serait largement insuffisante pour couvrir les frais fixes, les amortissements, les emprunts, etc.", estime-t-il.
"Ce complément d'activité ne peut en aucun cas remplacer, d'une année sur l'autre, l'activité thermale. Il faudra des années pour arriver à attirer et consolider une nouvelle clientèle, renchérit Patrick Vicériat. C'est un peu comme les stations de ski sans la neige. On a beau faire des équipements pour l'été, ils ne compensent en aucun cas l'activité centrale et les revenus liés au ski".
Néanmoins, "la part de ces activités ne cesse de se développer", car "elles constituent une ressource complémentaire intéressante pour les établissements et les stations", souligne un porte-parole d'Atout France.
Toutes les études montrent que le marché du bien-être est en hausse de 5 à 7% par an en France comme partout dans le monde (intégrant eau thermale, activités de plein air, gastronomie équilibrée, ressourcement dans la nature)".
Alors, plutôt qu'un déremboursement partiel, pourquoi ne pas soutenir davantage le secteur qui peine à retrouver ses curistes depuis 2020 ?
Parmi les pistes évoquées par nos experts, la mise en place d'un congé spécial pour les curistes qui sont encore en activité, mais aussi des aides financières pour les familles dont les enfants auraient besoin de suivre une cure ou pour l'hébergement, comme cela se fait dans d'autres pays européens où les curistes sont bien plus nombreux à fréquenter les stations ?
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Le thermalisme en quelques chiffres
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L’Observatoire national de l’économie des stations thermales 2025* a été présenté aux Rencontres nationales du thermalisme à La Bourboule, qui s'est tenu les 5 et 6 novembre 2025.
Il dévoile notamment les chiffres 2024 du thermalisme en France :
- 87 stations et 100 établissements en activité en 2024
- l’activité thermale a généré 4,8 milliards d’euros de retombées directes, indirectes et induites
- il représente 25 000 emplois pour 471 000 cures conventionnées, mais aussi 55 000 cures libres et plus de 3 millions d’entrées liées au bien-être (thermoludisme)
- l’Occitanie, la Nouvelle Aquitaine et la Région Auvergne-Rhône-Alpes sont les trois principales régions thermales de France avec respectivement 32, 25 et 20% des curistes accueillis. Les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (les Alpes de Haute-Provence avec Gréoux-les-Bains et Digne-les Bains) et Grand Est viennent ensuite avec 7% chacune des curistes.
* étude réalisée en partenariat avec l'Association nationale des maires de communes thermales, le Conseil national des établissements thermaux, la Fédération thermale et climatique française, Atout France et la DGE
Il dévoile notamment les chiffres 2024 du thermalisme en France :
- 87 stations et 100 établissements en activité en 2024
- l’activité thermale a généré 4,8 milliards d’euros de retombées directes, indirectes et induites
- il représente 25 000 emplois pour 471 000 cures conventionnées, mais aussi 55 000 cures libres et plus de 3 millions d’entrées liées au bien-être (thermoludisme)
- l’Occitanie, la Nouvelle Aquitaine et la Région Auvergne-Rhône-Alpes sont les trois principales régions thermales de France avec respectivement 32, 25 et 20% des curistes accueillis. Les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (les Alpes de Haute-Provence avec Gréoux-les-Bains et Digne-les Bains) et Grand Est viennent ensuite avec 7% chacune des curistes.
* étude réalisée en partenariat avec l'Association nationale des maires de communes thermales, le Conseil national des établissements thermaux, la Fédération thermale et climatique française, Atout France et la DGE






Publié par Anaïs Borios 














