Le retour à la normale est attendu dans les prochains jours, après la fin du shutdown - Depositphotos @AlexShadyuk
C’est tout simplement la fin du plus important blocage budgétaire américain de l’histoire.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, Donald Trump a promulgué la loi mettant fin au shutdown, qui durait depuis 43 jours. Depuis le 1er octobre, l’absence de budget fédéral avait paralysé 1,4 million de fonctionnaires.
Comme le rappelle France Info, sur ce nombre colossal, 730 000 personnes "ont continué de travailler sans percevoir de salaire, sans compter les militaires."
Si le shutdown n’a pas été une préoccupation majeure pour les professionnels du tourisme français, c’est une tout autre histoire pour leurs homologues américains.
"Les nouvelles des voyageurs sur place sont plutôt positives.
Les parcs nationaux sont restés ouverts, et comme nous sommes en pleine basse saison, cela ne gêne pas vraiment le tourisme.
Pour l’heure, il y a simplement moins de rangers dans ces zones, et les conférences ou balades accompagnées par les fonctionnaires qui veillent sur les parcs ne sont pas assurées.
En revanche, les routes, les boutiques et les toilettes sont ouvertes. Ce n’est pas tout à fait business as usual, mais on s’en approche," nous commenté hier Rémi Vénitien, président de l’Office du Tourisme des USA.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, Donald Trump a promulgué la loi mettant fin au shutdown, qui durait depuis 43 jours. Depuis le 1er octobre, l’absence de budget fédéral avait paralysé 1,4 million de fonctionnaires.
Comme le rappelle France Info, sur ce nombre colossal, 730 000 personnes "ont continué de travailler sans percevoir de salaire, sans compter les militaires."
Si le shutdown n’a pas été une préoccupation majeure pour les professionnels du tourisme français, c’est une tout autre histoire pour leurs homologues américains.
"Les nouvelles des voyageurs sur place sont plutôt positives.
Les parcs nationaux sont restés ouverts, et comme nous sommes en pleine basse saison, cela ne gêne pas vraiment le tourisme.
Pour l’heure, il y a simplement moins de rangers dans ces zones, et les conférences ou balades accompagnées par les fonctionnaires qui veillent sur les parcs ne sont pas assurées.
En revanche, les routes, les boutiques et les toilettes sont ouvertes. Ce n’est pas tout à fait business as usual, mais on s’en approche," nous commenté hier Rémi Vénitien, président de l’Office du Tourisme des USA.
Shutdown USA : 6 % d’annulations de vols, jusqu’à nouvel ordre
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Les annulations par milliers de vols n’ont pas entraîné de conséquences particulières pour les groupes et voyageurs présents sur place.
Que ce soit l’OT des États-Unis, les Entreprises du Voyage (EDV) ou encore les tour-opérateurs spécialisés, aucun impact significatif n’a été signalé.
Les compagnies transatlantiques n’ont pas été affectées par les restrictions mises en place par la Federal Aviation Administration (FAA), l’équivalent américain de la DGAC.
Depuis le 7 novembre, il a été demandé aux compagnies de réduire de 4 % leurs vols, un taux qui devait grimper jusqu’à 10 %, dans 40 aéroports américains, dont certains figurent parmi les plus fréquentés du pays.
Cette mesure ne concernait que les lignes domestiques.
Mais après l’annonce de Donald Trump, la FAA a décidé de geler les annulations à 6 %, alors que le taux maximal devait être atteint vendredi 14 novembre.
Ce barème restera en vigueur le temps que "la FAA continue d’évaluer si le système peut progressivement revenir à un fonctionnement normal," a commenté hier le Secrétariat américain aux Transports.
Le taux d’annulation devrait diminuer rapidement.
Selon NBC News, la décision a été prise après que 11 cas de réduction de personnel ont été signalés mardi et 4 mercredi, contre un pic de 81 samedi dernier.
Alors qu’il manquait encore entre 2 000 et 3 000 contrôleurs aériens, ces derniers reviennent progressivement dans les tours de contrôle, allégeant la pression et permettant au trafic aérien de retrouver peu à peu son rythme de croisière.
Que ce soit l’OT des États-Unis, les Entreprises du Voyage (EDV) ou encore les tour-opérateurs spécialisés, aucun impact significatif n’a été signalé.
Les compagnies transatlantiques n’ont pas été affectées par les restrictions mises en place par la Federal Aviation Administration (FAA), l’équivalent américain de la DGAC.
Depuis le 7 novembre, il a été demandé aux compagnies de réduire de 4 % leurs vols, un taux qui devait grimper jusqu’à 10 %, dans 40 aéroports américains, dont certains figurent parmi les plus fréquentés du pays.
Cette mesure ne concernait que les lignes domestiques.
Mais après l’annonce de Donald Trump, la FAA a décidé de geler les annulations à 6 %, alors que le taux maximal devait être atteint vendredi 14 novembre.
Ce barème restera en vigueur le temps que "la FAA continue d’évaluer si le système peut progressivement revenir à un fonctionnement normal," a commenté hier le Secrétariat américain aux Transports.
Le taux d’annulation devrait diminuer rapidement.
Selon NBC News, la décision a été prise après que 11 cas de réduction de personnel ont été signalés mardi et 4 mercredi, contre un pic de 81 samedi dernier.
Alors qu’il manquait encore entre 2 000 et 3 000 contrôleurs aériens, ces derniers reviennent progressivement dans les tours de contrôle, allégeant la pression et permettant au trafic aérien de retrouver peu à peu son rythme de croisière.
Shutdown USA : plus de 10 000 vols annulés, un retour à la normale progressif
Une décision qui a été immédiatement saluée par les compagnies aériennes.
"Malgré les difficultés, nos équipes continuent de se mobiliser et de prendre soin de nos clients malgré les perturbations de voyage liées à la fermeture des services aériens.
(...) Je suis profondément reconnaissant envers les agents de l'aviation civile qui ont travaillé dans des conditions extrêmement difficiles pendant des semaines sans être payés, afin que nos clients puissent voyager en toute sécurité.
(...) Nous sommes prêts à reprendre nos activités et nous avons hâte de proposer un programme de vols complet, notamment à l'approche de Thanksgiving et des fêtes de fin d'année," a déclaré Robert Isom, PDG d'American Airlines.
Pour l’heure, personne ne sait réellement quand le retour à la normale sera effectif dans le ciel américain. Cela pourrait prendre plusieurs jours, selon les médias locaux.
Depuis vendredi dernier, plus de 10 000 vols ont été annulés et des dizaines de milliers retardés, parfois pendant des heures. Les États-Unis ont vécu un véritable chaos aérien pendant plusieurs jours, alors même que la fête de Thanksgiving approchait, faisant craindre le pire.
En 2024, près de 20 millions d’Américains avaient voyagé pendant cette semaine commémorative.
Un retour à la normale qui ne se fera pas en un claquement de doigts, prévient Eric Chaffee, professeur à l’Université Case Western Reserve et spécialiste de la gestion des risques.
Il explique à nos confrères d’ABC News que "les compagnies aériennes sont confrontées à des obstacles complexes, notamment la reconstitution des programmes de vols planifiés des mois à l’avance."
Sur la seule journée du mercredi 12 novembre, le site FlightAware a recensé 2 592 vols retardés et 910 annulés. Ce jour, alors même que la journée n’a pas encore débuté aux États-Unis, 990 vols sont déjà annulés et 462 affichent du retard.
"Malgré les difficultés, nos équipes continuent de se mobiliser et de prendre soin de nos clients malgré les perturbations de voyage liées à la fermeture des services aériens.
(...) Je suis profondément reconnaissant envers les agents de l'aviation civile qui ont travaillé dans des conditions extrêmement difficiles pendant des semaines sans être payés, afin que nos clients puissent voyager en toute sécurité.
(...) Nous sommes prêts à reprendre nos activités et nous avons hâte de proposer un programme de vols complet, notamment à l'approche de Thanksgiving et des fêtes de fin d'année," a déclaré Robert Isom, PDG d'American Airlines.
Pour l’heure, personne ne sait réellement quand le retour à la normale sera effectif dans le ciel américain. Cela pourrait prendre plusieurs jours, selon les médias locaux.
Depuis vendredi dernier, plus de 10 000 vols ont été annulés et des dizaines de milliers retardés, parfois pendant des heures. Les États-Unis ont vécu un véritable chaos aérien pendant plusieurs jours, alors même que la fête de Thanksgiving approchait, faisant craindre le pire.
En 2024, près de 20 millions d’Américains avaient voyagé pendant cette semaine commémorative.
Un retour à la normale qui ne se fera pas en un claquement de doigts, prévient Eric Chaffee, professeur à l’Université Case Western Reserve et spécialiste de la gestion des risques.
Il explique à nos confrères d’ABC News que "les compagnies aériennes sont confrontées à des obstacles complexes, notamment la reconstitution des programmes de vols planifiés des mois à l’avance."
Sur la seule journée du mercredi 12 novembre, le site FlightAware a recensé 2 592 vols retardés et 910 annulés. Ce jour, alors même que la journée n’a pas encore débuté aux États-Unis, 990 vols sont déjà annulés et 462 affichent du retard.



















