Dimanche 9 novembre, plus de 25 000 vols retardés et près de 3 000 annulés aux USA à cause du shutdown - Crédiphotos : depositphotos @ronniechua
La semaine dernière, il y a eu les menaces, puis les actes.
Après avoir averti qu’une partie du ciel américain pourrait être fermée en raison du manque de contrôleurs aériens, le secrétaire aux Transports américain a finalement décidé de réduire de 10 % le nombre de vols dans 40 aéroports du pays, dont certains parmi les plus fréquentés.
Jusque-là, les passagers devaient "seulement" patienter, parfois plusieurs heures, mais depuis la mise en place de cette mesure vendredi dernier, c’est le chaos complet qui s’est abattu sur le trafic aérien américain.
Sur la seule journée du 7 novembre, 1 025 vols ont été annulés et 7 017 retardés — des chiffres déjà lourds, qui n’ont cessé de grimper tout au long du week-end.
Le samedi, 7 545 vols ont connu des retards, tandis que 1 566 ont été purement et simplement annulés. Et la journée d’hier a battu tous les records.
Selon FlightAware, 10 399 vols ont été retardés et 2 951 annulés.
L’aéroport de Détroit a vu 68 % de ses vols partir en retard, contre 54 % à Orlando International et 52 % à La Guardia.
Après avoir averti qu’une partie du ciel américain pourrait être fermée en raison du manque de contrôleurs aériens, le secrétaire aux Transports américain a finalement décidé de réduire de 10 % le nombre de vols dans 40 aéroports du pays, dont certains parmi les plus fréquentés.
Jusque-là, les passagers devaient "seulement" patienter, parfois plusieurs heures, mais depuis la mise en place de cette mesure vendredi dernier, c’est le chaos complet qui s’est abattu sur le trafic aérien américain.
Sur la seule journée du 7 novembre, 1 025 vols ont été annulés et 7 017 retardés — des chiffres déjà lourds, qui n’ont cessé de grimper tout au long du week-end.
Le samedi, 7 545 vols ont connu des retards, tandis que 1 566 ont été purement et simplement annulés. Et la journée d’hier a battu tous les records.
Selon FlightAware, 10 399 vols ont été retardés et 2 951 annulés.
L’aéroport de Détroit a vu 68 % de ses vols partir en retard, contre 54 % à Orlando International et 52 % à La Guardia.
Shutdown USA : Air France pas concernée, les AGV françaises pas impactées !
L’infrastructure ayant connu le plus grand nombre d’annulations est l’aéroport international de Newark Liberty, avec 34 % de ses vols annulés dimanche dernier, tandis que LaGuardia affichait un triste 30 %.
À noter que l’aéroport le plus fréquenté du pays, et accessoirement du monde, celui d’Atlanta, a vu 18 % de ses vols supprimés et accuse un retard moyen de 282 minutes.
Des chiffres déjà conséquents, qui pourraient bien empirer dans les prochains jours.
En effet, la FAA avait d’abord imposé "seulement" une réduction de 4 % du trafic aérien le week-end dernier, pour faire face aux conséquences du shutdown.
Mais ce taux devrait grimper à 6 % ce mardi 11 novembre, avant de se stabiliser à 10 % d’ici le vendredi 14 novembre.
Air France a indiqué ne pas être impactée par ces restrictions, précisant qu’elles concernent uniquement les vols domestiques américains.
Au moment où nous écrivons ces lignes, Les Entreprises du Voyage, qui avaient anticipé la pagaille de fin de semaine, n’ont reçu ni remontées ni plaintes de la part de leurs adhérents.
Même son de cloche du côté de Jean Eustache, président d’Amérigo : "nous n’avons pas eu de problème particulier au niveau des vols. Sur place, chaque État gère plutôt bien, donc ça va."
Les agences de voyages françaises peuvent donc souffler… du moins, temporairement.
À noter que l’aéroport le plus fréquenté du pays, et accessoirement du monde, celui d’Atlanta, a vu 18 % de ses vols supprimés et accuse un retard moyen de 282 minutes.
Des chiffres déjà conséquents, qui pourraient bien empirer dans les prochains jours.
En effet, la FAA avait d’abord imposé "seulement" une réduction de 4 % du trafic aérien le week-end dernier, pour faire face aux conséquences du shutdown.
Mais ce taux devrait grimper à 6 % ce mardi 11 novembre, avant de se stabiliser à 10 % d’ici le vendredi 14 novembre.
Air France a indiqué ne pas être impactée par ces restrictions, précisant qu’elles concernent uniquement les vols domestiques américains.
Au moment où nous écrivons ces lignes, Les Entreprises du Voyage, qui avaient anticipé la pagaille de fin de semaine, n’ont reçu ni remontées ni plaintes de la part de leurs adhérents.
Même son de cloche du côté de Jean Eustache, président d’Amérigo : "nous n’avons pas eu de problème particulier au niveau des vols. Sur place, chaque État gère plutôt bien, donc ça va."
Les agences de voyages françaises peuvent donc souffler… du moins, temporairement.
Shutdown USA : jusqu'à 20% de vols annulés ?
Face au blocage politique qui empêche toujours de valider le budget fédéral, Sean Duffy a reconnu que la première réduction du trafic n’était qu’une étape.
Elle pourrait rapidement grimper jusqu’à 20 % si la situation ne se débloque pas.
"Le trafic aérien va se réduire à néant.
Beaucoup de gens veulent rentrer chez eux pour les fêtes, voir leur famille… Eh bien, beaucoup d’entre eux ne pourront tout simplement pas prendre l’avion si la situation ne s’améliore pas," a déclaré le secrétaire aux Transports, cité par The Guardian.
Le même Sean Duffy a même évoqué la possibilité de faire appel à des contrôleurs militaires, afin de renforcer des équipes épuisées et démobilisées. Et pour cause, les chiffres donnent le vertige.
Delta Airlines affiche 16 % de vols annulés et 37 % de retards, Spirit fait à peine mieux avec 14 % d’annulations et 36 % de retards, tandis que JetBlue atteint 9 % d’annulations et 49 % de retards… pour la seule journée de dimanche.
Ce lundi 10 novembre semble marquer un léger répit, même si la journée ne fait que commencer outre-Atlantique, avec déjà 1 478 annulations et 788 retards recensés.
Pour rappel, les contrôleurs aériens et les agents de la sécurité aéroportuaire figurent parmi les services dits "essentiels", de fait ils sont donc réquisitionnés, contraints de travailler gratuitement, leurs salaires étant gelés faute de budget fédéral.
Elle pourrait rapidement grimper jusqu’à 20 % si la situation ne se débloque pas.
"Le trafic aérien va se réduire à néant.
Beaucoup de gens veulent rentrer chez eux pour les fêtes, voir leur famille… Eh bien, beaucoup d’entre eux ne pourront tout simplement pas prendre l’avion si la situation ne s’améliore pas," a déclaré le secrétaire aux Transports, cité par The Guardian.
Le même Sean Duffy a même évoqué la possibilité de faire appel à des contrôleurs militaires, afin de renforcer des équipes épuisées et démobilisées. Et pour cause, les chiffres donnent le vertige.
Delta Airlines affiche 16 % de vols annulés et 37 % de retards, Spirit fait à peine mieux avec 14 % d’annulations et 36 % de retards, tandis que JetBlue atteint 9 % d’annulations et 49 % de retards… pour la seule journée de dimanche.
Ce lundi 10 novembre semble marquer un léger répit, même si la journée ne fait que commencer outre-Atlantique, avec déjà 1 478 annulations et 788 retards recensés.
Pour rappel, les contrôleurs aériens et les agents de la sécurité aéroportuaire figurent parmi les services dits "essentiels", de fait ils sont donc réquisitionnés, contraints de travailler gratuitement, leurs salaires étant gelés faute de budget fédéral.
Shutdown : vers la sortie de crise aux USA ?
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L’Association nationale des contrôleurs aériens (NATCA) a déclaré que de nombreux contrôleurs travaillent gratuitement "10 heures par jour et six jours par semaine en raison de la pénurie de personnel persistante, le tout sans être payés.
Cette situation engendre des perturbations considérables pour les personnes qui effectuent déjà un travail extrêmement stressant.
La pression financière et psychologique accroît les risques au sein du système national de l'espace aérien, le rendant moins sûr chaque jour qui passe en raison de la fermeture."
S’ils sont 13 000 à être mobilisés à travers le pays, entre 1 000 et 2 000 contrôleurs manquent encore à l’appel.
Selon les tours de contrôle, le taux d’absentéisme varie entre 20 et 40 %, comme l’a rappelé Bryan Bedford, administrateur de la FAA.
Mais face à cette situation critique, une éclaircie est enfin apparue au Sénat américain.
Hier soir, huit sénateurs démocrates ont voté aux côtés de leurs homologues républicains en faveur d’un texte permettant de financer le gouvernement au moins jusqu’en janvier.
En contrepartie, les élus ont obtenu la réintégration des 4 000 fonctionnaires limogés au début du shutdown, ainsi qu’une prolongation des crédits d’impôt liés à l’assurance santé Obamacare, comme le rappelle Courrier International.
"On dirait qu’on s’approche de la fin du shutdow," a même lancé Donald Trump.
La prochaine étape se déroulera à la Chambre des représentants, qui devra à son tour débattre et voter le budget déjà validé par le Sénat.
Cette situation engendre des perturbations considérables pour les personnes qui effectuent déjà un travail extrêmement stressant.
La pression financière et psychologique accroît les risques au sein du système national de l'espace aérien, le rendant moins sûr chaque jour qui passe en raison de la fermeture."
S’ils sont 13 000 à être mobilisés à travers le pays, entre 1 000 et 2 000 contrôleurs manquent encore à l’appel.
Selon les tours de contrôle, le taux d’absentéisme varie entre 20 et 40 %, comme l’a rappelé Bryan Bedford, administrateur de la FAA.
Mais face à cette situation critique, une éclaircie est enfin apparue au Sénat américain.
Hier soir, huit sénateurs démocrates ont voté aux côtés de leurs homologues républicains en faveur d’un texte permettant de financer le gouvernement au moins jusqu’en janvier.
En contrepartie, les élus ont obtenu la réintégration des 4 000 fonctionnaires limogés au début du shutdown, ainsi qu’une prolongation des crédits d’impôt liés à l’assurance santé Obamacare, comme le rappelle Courrier International.
"On dirait qu’on s’approche de la fin du shutdow," a même lancé Donald Trump.
La prochaine étape se déroulera à la Chambre des représentants, qui devra à son tour débattre et voter le budget déjà validé par le Sénat.
🤯 Dozens of planes queued on the tarmac at Newark Liberty International Airport amid hours-long delays earlier today. pic.twitter.com/OWUichTlKe
— Breaking911 (@Breaking911) November 9, 2025



















